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La violence envers les soignants : une réalité préoccupante et silencieuse

violence sur les soignants

La violence envers les soignants : une réalité préoccupante et silencieuse

Bonjour à tous, et bienvenue sur notre blog, dans cet article, nous résumons la conférence que Yannick Gautier a donné lors du congrès de l’Association Suisse des Infirmières qui a eu lieu au Kursaal de Bern le jeudi 8 mai 2025.

Résumé : La violence en milieu soignant touche près de 66% des infirmiers, entraînant des traumatismes qui affectent leur santé mentale et physique. Ces blessures psychologiques peuvent être transformées grâce à des techniques neurologiques modernes, comme celles qui exploitent la neuroplasticité. Cette présentation propose des approches pratiques basées sur les avancées neuroscientifiques pour aider les soignants à surmonter le traumatisme vicariant et à renforcer leur résilience face aux défis du quotidien.

Yannick gautier congres ASI

Dans l’ombre des soins prodigués quotidiennement par les professionnels de santé, une réalité souvent ignorée persiste : la violence envers les soignants. Yannick Gautier, infirmier clinicien spécialisé en psychiatrie en Suisse romande, témoigne de situations concrètes et alarmantes, révélatrices d’une problématique encore trop sous-estimée.

Dès ses premiers jours en milieu psychiatrique, Yannick a été confronté à la brutalité de ces violences. Il évoque notamment l’histoire poignante de Stéphanie, sa collègue, victime d’une violente gifle de la part d’une patiente refusant une injection de neuroleptiques. Ce geste, apparemment banal aux yeux de certains, a marqué profondément Stéphanie, au point de contribuer à son départ prématuré de la profession après un diagnostic de sclérose en plaques, renforçant l’idée que la violence subie au travail affecte profondément la santé physique et mentale des soignants.

La violence physique prend parfois des formes encore plus dangereuses. Yannick raconte l’agression d’un infirmier-chef blessé à coups de fourchette par un patient psychotique lors d’une intervention médicale, un événement traumatisant passé sous silence au quotidien, mais dont les cicatrices sont autant physiques qu’émotionnelles.

Les violences psychologiques, bien qu’invisibles, sont tout aussi dévastatrices. Yannick décrit la situation de Julie, infirmière en pédiatrie, humiliée publiquement lors d’une certification professionnelle pour une erreur mineure. Elle s’est retrouvée totalement déstabilisée, en proie au doute et à l’épuisement professionnel, témoignant de la toxicité d’un environnement professionnel dévalorisant.

Le phénomène de mobbing, ou harcèlement moral, exacerbe ces violences psychologiques. Jean, infirmier clinicien, a vécu trois ans de calvaire après sa nomination à un poste de responsabilité perçu comme une « trahison » par ses collègues. Entre sabotages du suivi patient, isolement et critiques constantes, son quotidien professionnel est devenu un enfer, illustrant comment la violence institutionnelle peut détruire lentement mais sûrement la santé et la carrière d’un soignant.

Ces exemples confirment que la violence n’est pas limitée à la psychiatrie. Elle surgit dans les services d’urgence, les EMS et les soins à domicile.

Les sources multiples de la violence

Les sources de violence envers les soignants peuvent être classées en plusieurs catégories :

Sources biologiques :

  • Douleur non gérée
  • Troubles neurologiques
  • Intoxication ou sevrage

Sources sociales et environnementales :

  • Contextes familiaux conflictuels
  • Isolement social
  • Hospitalisation perçue comme une perte de liberté
  • Conditions de soins jugées dégradantes

Déclencheurs immédiats :

  • Attentes prolongées (notamment aux urgences)
  • Annonces de mauvaises nouvelles
  • Perception de menaces ou de restrictions

Facteurs psychologiques :

  • Frustrations
  • Anxiété intense
  • États confusionnels
  • Troubles de la personnalité

La violence entre soignants : une réalité méconnue

La violence n’émane pas uniquement des patients et de leurs proches. Elle existe aussi entre collègues et au niveau institutionnel :

  • Un infirmier promu clinicien subit trois ans de harcèlement moral (mobbing) par ses collègues qui vivent sa promotion comme une trahison
  • Une infirmière en pédiatrie se voit refuser une certification après une erreur mineure, remettant en question l’ensemble de ses compétences
  • Des directions qui mettent « des bâtons dans les roues » ou pratiquent une forme de chantage à l’emploi

Les conséquences du traumatisme lié à la violence

Un acte de violence peut engendrer un véritable traumatisme psychologique avec des répercussions importantes :

Conséquences psychologiques :

  • Flashbacks et souvenirs envahissants
  • Anxiété chronique et attaques de panique
  • Insomnies et cauchemars
  • Repli sur soi pouvant mener à la dépression
  • Crises de colère

Conséquences physiques :

  • Dérèglement du système neurovégétatif
  • Troubles du rythme cardiaque et tension artérielle
  • Problèmes respiratoires
  • Troubles digestifs
  • Tensions musculaires et douleurs somatoformes

Ces symptômes ne sont pas anodins. Selon les statistiques mentionnées, 80% des consultations chez un médecin généraliste seraient liées à un dérèglement du système neurovégétatif, souvent lié à des traumatismes non traités.

Mécanismes de défense face à la violence

Face à la violence, le cerveau met en place des mécanismes de défense pour se protéger :

  • La fuite ou l’évitement
  • L’attaque (réplique)
  • L’état figé (sidération)
  • Le déni ou la banalisation (« ce n’était pas grand-chose »)
  • La généralisation (« ça fait partie du métier »)
  • L’autopunition et la culpabilité (« je l’ai peut-être cherché »)
  • Le refoulement (« je serre les dents et ça va passer »)

Ces mécanismes, bien qu’initialement protecteurs, peuvent à terme aggraver le traumatisme s’ils ne sont pas conscientisés et traités.

Vers des solutions concrètes

La conférence ne s’arrête pas au constat mais propose des outils pratiques pour faire face aux traumatismes liés à la violence :

  1. La cohérence cardiaque : Respirer 5 secondes sur 5 secondes pendant 5 minutes, trois fois par jour pour réguler le système neurovégétatif.
  2. Le tapping : Une technique simple de tapotements sur des points d’acupuncture, inspirée de l’EFT (Emotional Freedom Techniques), qui permet en quelques secondes de réduire l’intensité émotionnelle liée à un souvenir traumatique.
  3. L’alternance entre souvenirs agréables et désagréables : Ce va-et-vient aide à « défractionner » le souvenir traumatique et à réduire son impact émotionnel.

Ces méthodes, simples à apprendre et à appliquer, peuvent être utilisées immédiatement après un incident, mais aussi pour traiter des traumatismes plus anciens.

La violence envers les soignants constitue un véritable problème de santé publique qui mérite une attention accrue. Au-delà des mesures institutionnelles nécessaires pour prévenir ces situations, il est essentiel de doter les professionnels d’outils pratiques pour faire face aux conséquences psychologiques de la violence.

Reconnaître cette violence, briser le silence qui l’entoure et s’autoriser à chercher de l’aide sont les premières étapes vers la résilience. Des techniques simples comme le tapping peuvent aider les soignants à préserver leur santé mentale face à ces situations difficiles.

Parce que ceux qui prennent soin des autres méritent aussi qu’on prenne soin d’eux.

Conclusion

Yannick Gautier lance un appel fort à la prise de conscience collective : la violence envers les soignants doit être reconnue, prise au sérieux et traitée avec les outils appropriés, afin de préserver non seulement la santé des professionnels, mais aussi la qualité et la sécurité des soins prodigués aux patients.

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Yannick Gautier

Souriez, la vie est belle.

Soyez doux avec vous-même

Créateur de l’Institut Gautier

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PNL I Comment transformer vos habitudes pour atteindre vos objectifs ?

transformer habitude PNL

Bonjour à tous, et bienvenue sur notre blog, où nous explorons des outils et des techniques pour transformer votre esprit et votre vie ! Aujourd’hui, nous allons plonger dans le monde fascinant de la Programmation Neurolinguistique, ou PNL. Si vous vous êtes déjà demandé comment mieux communiquer, surmonter vos mauvaises habitudes ou atteindre vos objectifs plus rapidement, la PNL est faite pour vous. Commençons par quelques conseils pratiques et bonnes pratiques !

Alors, qu’est-ce que la PNL ?

C’est une approche psychologique qui explore la connexion entre les processus neurologiques, le langage et les schémas comportementaux. En gros, c’est comme un manuel d’utilisation pour votre cerveau ! La PNL est largement utilisée en coaching, en thérapie, dans le monde des affaires et le développement personnel.

Fixez des objectifs clairs et positifs

L’un des fondements de la PNL est de fixer des objectifs clairs et atteignables. Voici l’astuce : formulez toujours vos objectifs de manière positive. Au lieu de dire : ‘Je veux arrêter de procrastiner’, essayez : ‘Je vais rester concentré et terminer mes tâches à temps.’ Votre cerveau réagit mieux au langage positif !

Utilisez le pouvoir de l’ancrage

L’ancrage est une technique puissante de la PNL où vous associez un état d’esprit spécifique à un déclencheur. Par exemple, si vous souhaitez vous sentir confiant avant une présentation, vous pouvez créer un ancrage en pressant votre pouce et votre index ensemble tout en repensant à un moment où vous vous êtes senti invincible. Pratiquez cela suffisamment souvent, et votre cerveau associera ce geste à la confiance !

Pratiquez l’écoute active

La PNL met l’accent sur l’importance d’une écoute profonde et empathique. Lorsque vous prêtez véritablement attention aux mots de quelqu’un, à son ton et à son langage corporel, vous non seulement vous connectez mieux, mais vous captez aussi des indices subtils qui vous aident à communiquer efficacement.

Reformuler les pensées négatives

Voici un conseil bonus : la PNL nous apprend à reformuler les pensées négatives en pensées positives et motivantes. Supposons que vous pensiez : ‘J’échoue toujours à faire ça.’ Reformulez en : ‘Je m’améliore à chaque essai.’ Ce simple changement de langage peut transformer votre état d’esprit et vos résultats !

Voilà pour aujourd’hui ! N’oubliez pas : la PNL consiste à comprendre et à modeler vos pensées et vos comportements pour créer une vie qui vous inspire.

Si vous avez trouvé ces conseils utiles, cliquez sur le bouton ‘J’aime’, abonnez-vous à la chaîne et dites-nous en commentaire quelle technique de PNL vous avez hâte d’essayer.

À la prochaine fois !

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Le Championnat du Monde de Mind Mapping à Istanbul 2024

Championnat du Monde de Mind Mapping à Istanbul 2024

Le Championnat du Monde de Mind Mapping à Istanbul : Une Explosion de Génie et de Créativité !

Du 6 au 8 décembre 2024, Istanbul s’est transformée en un véritable terrain de jeu pour les intellectuels lors du Championnat du Monde de Mind Mapping, de lecture rapide et de mémoire. Cet événement grandiose a mis en scène des esprits brillants venus des quatre coins du globe, y compris une fascinante délégation de Mongolie, tous prêts à pousser les limites de la créativité humaine et à célébrer la puissance de l’esprit.

Au cœur de cet événement époustouflant se trouvait le mind mapping, cette technique révolutionnaire qui exploite les capacités des deux hémisphères du cerveau pour organiser et visualiser les pensées de manière dynamique. Yannick Gautier, fondateur de l’Institut Gautier et arbitre du championnat, accompagné de sa dynamique épouse Angelly, ont partagé leur passion et leur expertise, propulsant le mind mapping bien au-delà d’une simple méthode de prise de notes pour en faire un véritable art de la pensée structurée.

Des Épreuves à Couper le Souffle !

Les participants ont relevé des défis d’une intensité rare, chacun plus captivant que le précédent. Ils ont créé des mind maps à partir de thèmes aussi variés que la famille, le changement climatique, ou encore en temps réel pendant des conférences. Ces épreuves ont brillamment mis en lumière comment le mind mapping peut transformer la pression en opportunité, la complexité en clarté, et les idées en œuvres d’art intellectuelles.

Rencontres Inspirantes et Échanges Enrichissants

Le point culminant pour beaucoup fut la rencontre avec le vénérable Marek Kamperski, un maître en mind mapping. Son rôle dans la compétition, allié à sa pédagogie et son approche bienveillante, a été une source d’inspiration pour tous. Sous sa guidance, les participants ont non seulement appris à perfectionner leurs techniques, mais aussi à comprendre les subtiles nuances qui transforment une simple carte mentale en un chef-d’œuvre de réflexion.

Un Final en Apothéose

La cérémonie de clôture a été un spectacle d’émotions fortes, marquant la fin de ce fabuleux tournoi. L’annonce des vainqueurs s’est faite dans une explosion de joie et de fierté, reflétant l’incroyable dévouement et l’innovation des compétiteurs. Ce moment a été la parfaite illustration du fait que le mind mapping n’est pas juste un outil académique, mais un véritable catalyseur d’excellence humaine.

L’Aventure Continue : Prochain Arrêt, Vietnam en décembre 2025 !

Alors que le rideau tombe sur l’édition d’Istanbul, l’excitation reste palpable avec l’annonce du prochain championnat au Vietnam. Yannick et Angelly Gautier, par leur enthousiasme contagieux, nous rappellent que l’exploration des capacités de notre cerveau est une aventure sans fin, pleine de promesses et d’innovations futures. Cet événement n’est pas seulement un championnat; c’est une invitation à chacun de nous à débloquer le super pouvoir de notre propre cerveau. Rejoignez-nous pour la prochaine aventure – l’exploration continue !

Image de Yannick Gautier

Yannick Gautier

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Créateur de l’Institut Gautier

Bibliographie:

Le mind mapping, ou cartographie mentale, est une technique visuelle utilisée pour organiser des informations de manière hiérarchique autour d’un concept central. De nombreuses études scientifiques ont exploré son efficacité dans divers contextes éducatifs et professionnels. Voici une sélection de ces recherches :

1.Études à l’Université Catholique de Louvain (UCL) :

Algrain, J. (2015) a examiné l’utilisation des cartes conceptuelles en classe de première année secondaire, en Étude du Milieu, et leur impact sur l’acquisition de métaconnaissances et la compréhension globale.

Doyen, A. (2013) a exploré comment les cartes mentales et la prise de notes peuvent servir d’outils réflexifs dans une approche métacognitive chez les élèves de 11-12 ans.

Ponsard, J. (2012) a étudié les effets du mind mapping utilisé comme outil de prise de notes sur la mémorisation et la motivation des élèves de 6ème primaire.

Salamanca-Avila, M. E. (2013) a exploré l’évolution des représentations scientifiques de l’écologie chez les étudiants de deuxième baccalauréat en Biologie.

Ces recherches sont présentées par Laura Salamanca, docteure en sciences sociales et professeure à l’UCL, lors d’un colloque sur le mind mapping.

https://fr.slideshare.net/slideshow/recherches-scientifiques-autour-du-mind-map/53680826?utm_source

Vue le 24.12.2024

 

2.Publications compilées par Optimind :

•Depuis 2014, Optimind rassemble des articles scientifiques sur le mind mapping.

•Les publications sont organisées alphabétiquement en deux cartes distinctes :

De A à E

De F à Z

Ces ressources offrent une vue d’ensemble des recherches menées sur le sujet.

https://www.optimind.be/blog2/?p=16786&utm_source

Vue le 24.12.2024

 

3.Étude sur l’efficacité du mind mapping :

•Une recherche conduite en 2002 par Farrand, Hussain et Hennessy auprès d’étudiants en médecine a montré que l’utilisation des cartes mentales améliorait de 10% leur mémoire à long terme des informations factuelles.

•Une autre étude de 2009 menée auprès d’enfants par Toi a montré que le recours aux cartes mentales permettait d’améliorer de plus de 32% leur mémoire des mots par rapport aux listes classiques.

Ces études illustrent l’intérêt croissant pour le mind mapping en tant qu’outil pédagogique et cognitif, ainsi que son potentiel à améliorer la mémorisation, la compréhension et la motivation des apprenants.

[DOSSIER] Mind Map et Pédagogie #2 – Les atouts

Vue le 24.12.2024

 

La lecture rapide est une pratique qui suscite un intérêt croissant, notamment en raison des promesses d’augmenter significativement la vitesse de lecture tout en maintenant une compréhension optimale. Cependant, les études scientifiques sur le sujet offrent des perspectives nuancées quant à l’efficacité réelle de ces techniques. Voici une sélection d’études et d’analyses pertinentes :

1.Revue de littérature sur la lecture rapide (2016) :

•Une revue intitulée “Tant de choses à lire, si peu de temps : comment lisons-nous et pouvons-nous accélérer la lecture ?”, publiée en 2016 par quatre chercheurs américains en psychologie et sciences cognitives, a passé en revue les arguments et les prétentions de la lecture rapide. Les auteurs concluent qu’il n’existe pas de preuves solides démontrant que les programmes de formation permettent d’augmenter considérablement la vitesse de lecture tout en conservant une excellente compréhension.

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/psychologie-enquete-dit-science-lecture-rapide-86815/

Vue le 24.12.2024

 

2.Étude sur les limites physiologiques de la lecture rapide :

•Les recherches indiquent que l’œil humain possède des limitations physiologiques, notamment en ce qui concerne l’empan visuel, qui ne peut pas s’élargir au-delà de certaines limites. La fovéa, zone de la rétine où la vision des détails est la plus précise, est limitée à quatre ou cinq lettres. Cette contrainte rend improbable la capacité de lire et de comprendre au-delà de cette zone sans effectuer de saccades oculaires pour modifier les points de fixation.

3.Analyse des techniques de suppression de la subvocalisation :

•Certaines méthodes de lecture rapide préconisent la suppression de la subvocalisation (le fait de prononcer mentalement les mots lors de la lecture) pour augmenter la vitesse. Cependant, des études montrent que la subvocalisation joue un rôle essentiel dans la compréhension et la mémorisation des textes. Sa suppression pourrait donc nuire à la qualité de la lecture.

4.Étude sur l’impact de la lecture rapide chez les radiologues (2017) :

•Une étude menée en 2017 au CHU de Marseille a exploré l’utilisation des techniques de lecture rapide par des radiologues. Après une heure de formation, les participants ont montré une augmentation de 20 % de leur efficacité de lecture. Cependant, cette étude se concentre sur un contexte spécifique et ne peut être généralisée à l’ensemble des pratiques de lecture.

Etude scientifique : la lecture rapide booste le cerveau

Vue le 24.12.2024

5.Critiques des méthodes de lecture rapide :

•Des analyses critiques soulignent que les méthodes commerciales de lecture rapide, telles que le PhotoReading, manquent de validation scientifique. Des études, notamment une analyse préliminaire de la NASA, indiquent que les vitesses de lecture annoncées ne sont pas observées en pratique et que ces méthodes peuvent même entraîner une diminution de la compréhension du texte.

En conclusion, bien que la lecture rapide soit attrayante, les preuves scientifiques actuelles suggèrent que l’augmentation significative de la vitesse de lecture sans compromettre la compréhension est limitée par des contraintes physiologiques et cognitives. Il est donc recommandé d’aborder ces techniques avec prudence et de privilégier des méthodes de lecture adaptées à ses propres capacités et aux exigences du texte.

Dès que de nouvelles études apparaîtront nous vous les transmettrons en mettant à jours cette bibliographie.

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La Gymnastique Cerebrale : Un Outil Puissant

Gymnastique cerebrale et bonheur

La Gymnastique Cérébrale : Un Outil Puissant pour Prévenir les Maladies Neurodégénératives et Améliorer la Santé Cognitive

La santé cognitive est un pilier fondamental pour maintenir un bien-être mental et physique tout au long de la vie. Aujourd’hui, face aux défis croissants liés aux maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, la prévention devient une priorité. Une approche innovante et efficace se dessine : la gymnastique cérébrale. Popularisée par des experts comme Laura Ibarra, cette pratique propose des exercices simples et accessibles pour renforcer la neuroplasticité, améliorer la concentration et prévenir la dégénérescence cognitive.

La gymnastique cérébrale est une méthode d’exercices conçue pour stimuler les deux hémisphères du cerveau, favorisant ainsi une meilleure communication neuronale. Inspirée par des découvertes en neurosciences, elle combine des mouvements physiques spécifiques avec des techniques de concentration et de relaxation. Ces exercices agissent directement sur la flexibilité mentale, l’attention et la mémoire, des fonctions essentielles pour maintenir une santé cognitive optimale.

Les maladies neurodégénératives, telles que la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer, résultent en grande partie d’une détérioration progressive des neurones. Cependant, des études récentes en neurosciences ont montré que l’entraînement cognitif et physique peut ralentir ces processus en améliorant la neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité du cerveau à se réorganiser et à former de nouvelles connexions neuronales.

Laura Ibarra, forte de plus de 20 ans d’expérience, propose une approche actualisée de la gymnastique cérébrale qui intègre les dernières avancées en neurosciences. En mélangeant des mouvements physiques, des exercices de respiration et des stratégies de concentration, elle a démontré que cette pratique régulière contribue à la prévention des maladies neurodégénératives.

L’une des forces de la gymnastique cérébrale est qu’elle est accessible à tous, quel que soit l’âge ou la condition physique. Laura Ibarra enseigne 30 exercices pratiques que les participants peuvent intégrer dans leur routine quotidienne. Ces exercices permettent de :

  • Stimuler la mémoire : En renforçant les connexions neuronales, ces exercices améliorent la capacité de mémorisation et la rétention des informations.
  • Améliorer la concentration : Des mouvements spécifiques aident à recentrer l’attention et à maintenir un niveau de concentration élevé tout au long de la journée.
  • Favoriser la coordination motrice : En synchronisant les mouvements physiques avec l’activité cognitive, les exercices aident à améliorer la coordination et l’agilité mentale.
  • Réduire le stress : En incluant des techniques de relaxation, la gymnastique cérébrale contribue à apaiser le mental et à diminuer les niveaux d’anxiété.
  • Booster l’énergie mentale : La pratique régulière de ces exercices dynamise le cerveau et permet de garder un esprit vif et actif.

Une solution adaptée à tous

L’avantage de la gymnastique cérébrale est qu’elle peut être adaptée à chaque individu, quelle que soit sa condition physique. Même les personnes âgées ou celles ayant une mobilité réduite peuvent bénéficier de ces exercices, grâce à des adaptations spécifiques. De plus, les effets bénéfiques de ces pratiques sont visibles rapidement, même après seulement quelques semaines de pratique régulière.

Les effets positifs de la gymnastique cérébrale sont largement validés par la science. Des études en neurosciences montrent que des activités comme le mouvement, la danse ou même le sourire ont un impact direct sur la libération d’hormones bénéfiques et sur la production de neurotransmetteurs. En combinant ces éléments dans une approche structurée, la gymnastique cérébrale permet d’optimiser le fonctionnement du cerveau, favorisant ainsi la neurogénèse (formation de nouveaux neurones) et la neuroplasticité.

Conclusion : Vers une santé cognitive durable

La gymnastique cérébrale représente une véritable révolution dans le domaine de la prévention des maladies neurodégénératives et du bien-être mental. Avec des exercices simples, accessibles et efficaces, elle permet à chacun de prendre en main sa santé cognitive, de prévenir les effets du vieillissement et d’améliorer son quotidien.

En intégrant ces 30 exercices dans votre routine quotidienne, vous donnerez à votre cerveau les outils nécessaires pour rester en forme, tout en renforçant votre mémoire, votre concentration et votre bien-être général. Que vous soyez un coach, un soignant ou simplement une personne désireuse de prendre soin de sa santé, la gymnastique cérébrale est une solution à adopter dès maintenant.

Merci à Laura Ibarra et Yannick Gautier pour leurs aides à la rédaction de cet article

Image de Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

Révélatrice de potentiels
Formatrice à l'Institut Gautier
www.luzangellytorres.ch
www.neurodanse.ch

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Réussir sa vie, qu’est-ce que ça signifie ?

Réussir sa vie, qu’est-ce que ça signifie ?

Je dois vous avouer que j’adore tous les débuts d’année. Pour moi c’est par définition une période de renouvellement. Même si je garde toujours en tête qu’une année c’est bel et bien 365 possibilités successives pour épanouir ma créativité, tenter de nouvelles choses et surtout ne pas répéter les schémas qui n’ont pas fonctionné les années précédentes.
Mais alors quelles bonnes résolutions, quelles stratégies gagnantes avez-vous prises pour cette nouvelle année  ? Un régime, plus de voyages, une bonne santé, ou développer vos finances peut-être ? Pour ma part mes objectifs de départ  se concentrent sur une meilleure santé et l’amélioration de mon bonheur. Figurez-vous qu’une étude américaine s’est intéressée à ces fameuses bonnes résolutions. Il en ressort qu’ partir du 19/01, c’est 80 % des personnes qui ont abandonné la réalisation de leurs objectifs de début d’année ! Donc si vous lisez ces lignes j’espère que vous faites partie des 20 % restant, sinon cet article va faire en sorte que vous remontiez dans le train de la motivation.

Comment tenir vos résolutions ?

Plus les années passent et plus les journées semblent se dérouler rapidement. Avec vos responsabilités personnelles, professionnelles, vos activités culturelles et sportives, cette envie de créer de nouvelles choses, et ce besoin de vous reposer quand même, ces 24 heures s’envolent en un battement de cils.

Une première méthode que j’ai utilisée consiste à représenter vos objectifs sous la forme qui vous convient le mieux. Un tableau Excel, une simple liste, ou une jolie carte mentale. Cela permet déjà de mettre de la clarté sur les résultats que vous souhaitez obtenir. Puis à vous d’apprendre et de jouer avec les techniques de visualisation mentale. J’ai remarqué que c’était un très bon début. Mais sans jalon dans le temps je voyais bien que mes objectifs se réalisaient de manière non linéaire, et pas toujours aussi rapidement que je l’espérais. Pour aller plus loin, et y aller d’une manière efficiente, il me parait essentiel de définir le « quand » et le « comment » je vais mettre en place une suite d’actions pour arriver à mes fins

L’expérience de mon arrivée en France

Lorsque j’ai quitté la Colombie pour la France avec toutes mes bonnes intentions j’avais en tête de rencontrer de nouvelles personnes, découvrir des paysages, une histoire et une culture. Mais une fois à Paris je me suis souvent heurtée à la dure réalité : durant certaines périodes je n’ai pas toujours eu du travail et pas toujours à manger… Le questionnement interne arrive très vite dans ces cas-là. Que dois-je faire ? Qu’est-ce que je viens faire dans cet endroit où je n’arrive pas à trouver les ressources nécessaires pour me nourrir ? Je me suis vite aperçue que j’avais énormément sous-estimé la planification de mon projet. Je désirai rester une année sur place, en France, mais je ne m’étais pas concrètement interrogée à propos de tout ce que cela impliquait en termes de logistique quotidienne. Au fil du temps je perdais l’envie de faire des choses.

Mes croyances pleines d’espoir se transformaient petit à petit en croyances limitantes. Je perdais confiance et je m’auto-persuadais que je n’arriverai pas à réaliser quoi que ce soit de bon pour moi. Cela a été une expérience très compliquée à vivre. Mon premier réflexe de « survie sociale » fut de me tourner vers ma famille pour échanger avec eux sur ce que je vivais. Mon premier moteur pour me remettre sur pieds et atteindre mes objectifs se trouva être la bienveillance de ma mère. Elle me soutenait et me disait sans cesse qu’elle croyait en moi. « Quelles que soient les décisions que tu prendras nous serons avec toi et nous t’accompagnerons » me disait-elle régulièrement.

Et vous alors ? Quelles sont vos moteurs pour passer au-delà des blocages et avancer toujours un pas de plus vers la réalisation de vos objectifs ? Qu’est-ce qui vous motive ? Ce qui vous pousse à toujours y croire ? Qu’elle est le chemin de vie idéal tel que vous souhaiteriez le parcourir ? Et surtout comment aller vous y parvenir ?

 

Anecdotes et motivation

À cette époque je visualisais l’abondance et l’arrivée d’argent dans ma vie et je demandais à recevoir. Alors se mettaient en place des choses étonnantes. Parfois cela prenait la forme d’une personne qui me faisait quelques courses pour m’aider dans ces moments difficiles. Une autre anecdote, plutôt incroyable, concerna le paiement d’un de mes loyers. Je me souviens très bien qu’il me manquait 140 € pour le payer et une amie m’avait dépannée de ce montant. J’allais à la banque le déposer et pendant que je patientais dans la file d’attente une main me tapota l’épaule. En me retournant la personne me dit « Attention, vous avez fait tomber ça ». Je baissais la tête et me rendais compte que 140 € en billets étaient à mes pieds. Je remerciais cet inconnu, récupérais mon argent et le déposais au guichet.

 

En rentrant chez moi je vérifiais tout de même mon sac à dos pour comprendre comment l’argent avait pu s’échapper. Et là stupeur, je trouvais mes 140 € dans le sac à dos… impossible de vous expliquer plus de choses sur cette coïncidence… Je faisais bien évidemment le lien avec la visualisation et le travail réalisé par écrit sur ce sujet quelque temps auparavant. C’était comme si l’Univers s’était mis en marche pour aligner ma vie sur mes écrits. Comme si mon esprit s’était programmé pour que puisse arriver ce genre de situations merveilleuses et inattendues. Ce que je souhaite c’est que vous puissiez vous aussi créer une vision, une route, un schéma. Que vous puissiez le construire et le programmer dans votre esprit afin qu’il serve l’accomplissement de vos buts.

 

Il y a quelques jours j’ai été interpellée en découvrant une étude récente concernant les salariés français. J’y lisais que ces derniers avaient perdu leur motivation. En 2018, 2 salariés sur 3 étaient prêts à travailler plus pour gagner plus. Aujourd’hui ils sont 2 sur 3 à se déclarer prêts pour travailler moins et avoir plus de temps libre à consacrer à leur vie perso. Vous voyez la nuance. Cela veut dire que les priorités de ces personnes ont été redéfinies durant ces dernières années marquées par la Covid-19 et toutes les restrictions liées à cette période si particulière. Ces deux années anxiogènes, prolongées par les alertes que nous pouvons entendre concernant la finance où les conflits dans l’Europe de l’Est, semblent avoir rabattues les cartes concernant les choix de vie d’une grande partie de la population française, et peut être mondiale.

2010 et la maladie

En 2010 il m’a été diagnostiqué une maladie auto-immune rare et incurable, la maladie de Basedow. Des traitements existaient pour stabiliser la maladie mais pas pour la guérir. Un an de tests et de soins plus tard je découvrais que j’étais intolérante aux traitements existants et que, par conséquent j’allais bientôt mourir. Du moins c’est ainsi que les médecins, à court de solutions, m’avaient présenté les choses. Il vous est certainement arrivé de jouer à vous poser ce genre de question : « S’il me restait 6 mois à vivre, qu’est-ce que j’en ferais ? ». Vous vous êtes alors sûrement projeté dans tous les projets que vous souhaiteriez voir aboutir, ou bien toutes ces choses que vous vous êtes promis de tester. Pourtant je peux vous garantir que lorsque que vous êtes réellement dans cette situation d’urgence, vous n’avez plus le temps de réfléchir. Le contre coup émotionnel est tel que vous êtes comme sonné et en dehors du temps pendant la période d’acceptation de cette information. Cette dernière est tellement choquante pour un mental non préparé… Vous vous apprêtez à tout abandonner et vous passez du temps avec les personnes les plus précieuses dans votre vie. Celles que vous aimez profondément. Ce qui s’implante dans votre tête est de vivre chaque jour comme si c’était le dernier. Vous êtes rempli de gratitude à chaque lever et coucher de soleil.

Cette aventure je la raconte dans mon livre « J’aurais dû mourir – ma maladie : un chemin de guérison », paru aux éditions Baudelaire. Et aujourd’hui j’ai davantage peur de ne pas pouvoir vivre comme je l’entends que peur de mourir à proprement parler. Certains ont si peur de mourir qu’ils ne vivent pas leur vie, ils la subissent. Au contraire, acceptez votre mortalité et faites en un moteur pour faire de chaque journée une journée que vous aurez choisie. Au sens large, je dirais que nous avons été créés pour quelque chose, pour expérimenter. Nous sommes des fragments de vie consciente, nous pouvons partager, être au service, créer jusqu’à la limite de notre imagination. Libérez-vous de ces peurs et appréhensions qui vous limitent. Et demandez-vous ce qui vous motive réellement. Si vous n’avez pas de réponse à cette question cela veut dire que vous êtes dans un processus autodestructeur et que vous ne faites plus de place à l’espoir. Alors si c’est le cas, posez-vous et regardez en vous pour trouver cette réponse. Elle est essentielle car cette réponse est un premier pas dans la définition de vos objectifs.

Comment poser vos objectifs

Tel Tom Cruise dans Top Gun tirant son missile vers une cible bien précise, vous devez définir où votre missile doit arriver. Sinon ce dernier commencera à tourner vainement en rond avant de s’autodétruire, ou bien il sombrera en mer. Je trouve cette métaphore plutôt parlante. D’où l’importance de définir très clairement votre cible, votre objectif. Une manière de faire cela est d’écrire. Mais pas sur un support virtuel avec un clavier. Non. Utilisez votre sens kinesthésique. Prenez un crayon de votre choix et une jolie feuille de papier ou un cahier. Puis mettez de la volonté et de la conscience dans votre main lorsque vous coucherez noir sur blanc ce que vous souhaitez réaliser. Utilisez le présent et exprimez votre phrase dans une temporalité précise, avec une date donnée, pour atteindre cet objectif.

En faisant cela vous envoyez un message clair et puissant à votre cerveau. Celui-ci va ensuite commencer à s’organiser, à se structurer pour vous permettre d’établir les étapes nécessaires à la mise en œuvre d’un plan, dont le but sera l’atteinte de votre objectif. Viennent alors des « sous-objectifs » qui seront à réaliser pour vous faire avancer dans ce process. Ainsi vous n’avancez plus à l’aveugle mais bel et bien à la lumière du chemin que vous avez balisé au préalable. Avoir tout cela sur papier vous permettra aussi de suivre l’avancée de votre projet principal et de tous les « sous projets » qui lui sont rattachés. Vous verrez ainsi automatiquement là où vous devrez concentrer vos efforts si cela s’avère nécessaire. Pour en revenir à l’étude scientifique que je citais plus haut, il ressort que seulement 3% des êtres humains se fixent des objectifs de cette manière. Et par la force des choses, les 97% restants vont bien souvent travailler pour ces 3%…

Je suis convaincue que nous pouvons changer et ajuster notre manière de poser nos objectifs pour tendre vers plus d’excellence et de conscience dans nos vies. À l’aide d’outils simples comme le « pourquoi ? », le « comment ? » et le « quand ? » vous pouvez vous aider à donner des instructions à votre cerveau et à votre mental. La programmation de votre mental est primordiale. Pour prendre une image, imaginons que je sois en Suisse et que je programme l’avion, c’est-à-dire mon cerveau, pour aller à Paris. Le vol est programmé mais une fois en route je reçois une demande urgente pour me rendre en Belgique… Et bien si je ne suis pas capable de reprogrammer mon pilote automatique, c’est-à-dire mon subconscient, je vais tout de même aller atterrir à Paris. C’est ce qui se passe lorsque vous vous répétez des phrases telles que « C’est impossible » ou « Je suis nul » ou « Quel idiot je suis », etc., vous avez compris l’idée. Vous aurez beau vouloir le meilleur pour vous-même, vous irez tout de même là où vous avez programmé votre subconscient. Ici, en l’occurrence, vers l’échec. D’où l’importance de retrouver la main sur la programmation de votre subconscient.

Argent et croyances limitantes

Quand il s’agit de programmation mentale, le thème de l’argent véhicule un grand nombre de clichés et autres phrases toutes faites. Par exemple « Mieux vaut être pauvre et en bonne santé que riche et malade »… oui… sans aucun doute. Mais peut-être vaut-il encore mieux être en bonne santé et à l’aise financièrement. L’aisance financière véhicule à elle seule une image négative car dans bien des cas une personne riche est perçue comme suspecte par ceux qui le sont moins. Ne sachant pas comment il est possible de créer ou d’attirer autant de richesse, certains se mettent en tête que cela vient forcément d’un moyen immoral ou malhonnête. Coluche disait dans l’un de ses sketchs : « Alors les riches ce seraient les méchants et les pauvres ce seraient les gentils. Et si j’ai bien compris tout le monde voudrait devenir méchant quoi ! ». Voilà qui résume bien l’ineptie de ce genre de raisonnement. Un autre raccourci cognitif est le fameux : « Hé ! Si c’était si facile tout le monde le ferait ». En un sens il y a une part de vérité car cela demande inévitablement un effort. Et cet effort commence par regarder en vous vos propres croyances limitantes concernant l’argent, et vos capacités à en gagner.

L’une des croyances limitantes que j’ai modifiées ces dernières années grâce à mon mari est la suivante. Je suis passionnée par le fait d’étudier. Pour moi c’est synonyme de rencontre, d’échange, de partage de connaissance et de découverte. En bref, de très bons moments. Mais par contre je ne m’autorisais à la faire que dans un rayon géographique limité et en ne dépensant pas trop d’argent. Quand mon mari m’a proposé que nous fassions une formation en programmation Neuro-Linguistique à Londres, et qu’il m’a annoncé le montant de la formation et du coût de notre déplacement, je lui ai dit qu’il était fou. À ce moment, dans ma tête, selon mon schéma de pensée préprogrammé, c’était beaucoup trop ! Pourtant nous l’avons fait et j’ai compris tout l’intérêt d’aller au-delà de ma zone de confort dans ce domaine. Car la formation doit être vue comme un réel investissement financier sur vous-même. Sur votre cerveau et vos facultés d’apprentissage et de créativité. Cet argent n’est donc jamais perdu. Tous les forgerons ont dû apprendre un jour à forger, comment pourrait-il en être autrement ? Si vous avez défini convenablement vos objectifs, la formation que vous aurez choisie, quel que soit son prix, s’inscrira dans un parcours visant à vous faire grandir et à vous rapprocher de l’atteinte de vos objectifs. Donc elle vaudra le coup d’être suivie. Aujourd’hui mon mari et moi n’hésitons jamais à nous déplacer partout où cela est nécessaire pour accéder aux meilleurs formateurs dans les domaines qui nous intéressent.

Le monde des possibles

Une autre chose qui me saute aux yeux est que notre monde actuel soit devenu si incroyable en termes de possibilités. Clairement ce n’était pas le cas il y a 60 ou 70 ans. L’arrivée des technologies numériques et des moyens de connexion à l’échelle mondiale ont permis un tel partage de connaissances et d’idées que les évolutions sont de plus en plus fulgurantes dans tous les domaines. C’est une chance pour ceux qui ont la volonté nécessaire pour aller de l’avant et ne plus stagner dans leur approche de la vie. Je ne dis pas qu’il faut vivre une vie à cent à l’heure et être partout à la fois. Non. Ce que je dis c’est que des opportunités multiples sont là pour chacun d’entre nous. Mais que pour les saisir il vous faudra souvent ajuster votre programmation inconsciente afin de véritablement les percevoir.

Il y a encore quelques années, comme beaucoup, il m’arrivait régulièrement de dire que je n’avais le temps de rien faire. Qu’il m’était impossible de trouver du temps pour faire du sport, rencontrer de nouvelles personnes, ou lire autant que je l’aurais souhaité. Les choses ont changé lorsque j’ai commencé à réfléchir en termes de solutions plutôt que de problèmes. Lorsque j’effectue mes tâches ménagères quotidiennes j’en profite pour mettre un casque et écouter des livres audio sur les sujets que j’étudie en ce moment. Cela a été d’une efficacité extrême pour moi et j’ai pu écouter une quantité incroyable de livres tout en cuisinant ou en rangeant du linge. Je trouve que le monde est tellement rempli de solutions à nos problèmes qu’il est compliqué pour moi aujourd’hui de donner du crédit aux personnes qui se plaignent de ne pas atteindre leurs objectifs, tout en se trouvant continuellement des excuses pour ne pas avancer.

Où voulez-vous aller ?

Pour reprendre l’exemple du trajet en avion de tout à l’heure, vous aurez compris que vous pouvez avoir la main sur le GPS du poste de pilotage. C’est bien vous le pilote de cet avion, non ? Alors prenez le temps de regarder le manuel de fonctionnement de ce GPS. Intéressez-vous aux destinations préprogrammées à l’intérieur et comprenez comment il vous sera possible de les modifier pour mener cet avion là où vous l’aurez choisi.

Plus concrètement, vous verrez rapidement les bénéfices d’une reprogrammation sur les sujets qui causent chez vous de l’angoisse, du stress ou tous types de peurs. Personne ne nous apprend cela dans le cursus éducatif traditionnel. Alors à moins d’être né dans « la bonne famille » qui vous aura ouvert l’esprit à ces concepts, il est clair que vous devrez vous prendre en main pour cheminer vous-même à la découverte de cette voie extraordinaire. Pour ma part cette démarche est passée par la découverte de Richard BANDLER, l’un des pères de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) et de Tony BUSAN, expert et pionnier dans le domaine de la pensée visuelle et du mind mapping en particulier. Et pour vous ? Quels sont vos mentors ? Quelles sont les personnes que vous trouvez profondément inspirantes ? Celles qui vous amènent à aller vers de nouvelles choses, à créer un nouvel espace pour que votre vie se rapproche véritablement de votre idéal

Quel que soit le moment, c’est toujours le bon moment pour vous motiver ou vous remotiver dans l’atteinte de vos objectifs. Au lieu de mentalement vous dévaloriser, vous plaindre de telle ou telle situation ou personne, je souhaite que vous puissiez intérieurement vous répéter que vous allez faire tout votre possible pour exceller dans ce qui vous tient à cœur. Quel que soit le parcours, vous êtes capable de l’arpenter, et vous vous relèverez autant de fois que vous serez tombé car rien ne peut vous arrêter. Votre volonté est de fer, et même si vous décidez de prendre un moment de repos bien mérité, vous savez que vous continuerez à avancer vers vos rêves dès le lendemain.

Mettre votre pleine conscience dans chacune de vos pensées et chacune de vos actions est un moyen formidable pour mieux appréhender ce que veut dire « reprendre le contrôle de sa vie ». Là où nous nous trouvons, en Suisse, mon mari et moi avons fait le même constat. Nous croisons de plus en plus de personnes démotivées et résignées, voir complètement déprimées pour certaines. Et cela malheureusement quel que soit leur âge. Un ami psychiatre nous expliquait récemment qu’il était maintenant confronté à des enfants d’une dizaine d’années ayant des tendances suicidaires… Et qui ont déjà tenté de passer à l’acte pour une partie d’entre eux… C’est édifiant, et cette évolution est pour nous dramatique. C’est pourquoi nous souhaitons vraiment apporter notre pierre à l’édifice, à notre humble niveau, pour endiguer ce phénomène autour de nous. C’est un engagement réel que nous souhaitons prendre.

L’opportunité de vous former

C’est en ce sens que l’institut Gautier souhaite proposer un large panel d’évènements et de formations. Je vous invite naturellement à consulter notre site internet (https://yannickgautier.com) pour découvrir le contenu que nous mettons à votre disposition. Pour vous aider à maintenir durablement une santé et un apaisement mental, spirituel et corporel, nous organisons des activités, ateliers et formations dans les divers domaines du mieux-être et de l’accès à votre plein potentiel. À votre pleine conscience. Cela peut être par exemple avec les outils de la pensée visuelle comme le mindmapping et le sketchnoting, avec des ateliers comme ceux de danse en conscience, , ou encore nos formations certifiées de Praticien en Programmation Neuro-Linguistique (PNL). L’institut Gautier, à travers tous ces outils, souhaite apporter son soutien aussi bien aux professionnels qu’aux non-professionnels afin de proposer des solutions concrètes aux maux qui se réveillent et apparaissent dans nos sociétés modernes.

Voyez comme nous sommes malheureusement programmés par les médias pour la tristesse, le tragique, le drame et les mauvaises nouvelles. Bien sûr cela fait partie du monde, mais l’information de masse semble se focaliser sur ces thèmes au détriment d’un équilibre avec les belles initiatives, les succès quotidiens et les exemples vertueux. Ne laissez pas un environnement morose prendre le contrôle de votre mental et distiller des idées noires en permanence dans votre tête. Faites le choix maintenant de revenir dans la conscience et la lucidité de l’instant pour vivre votre vie pleinement. Soyez doux avec vous-même et continuez toujours d’apprendre en vous amusant.

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

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Luz Angelly TORRES

Révélatrice de potentiels
Formatrice à l'Institut Gautier
www.luzangellytorres.ch
www.neurodanse.ch

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Resilience : le rôle des soins infirmiers et de la médecine intégrative dans le traitement du burn-out

Résilience : le rôle des soins infirmiers et de la médecine intégrative dans le traitement du burn-out

Apparition du burn-out

Comme une majorité de travailleurs, salariés ou non, vous tenez à votre travail parce que vous l’aimez. Vous avez à cœur de mener à bien les tâches qui vont sont confiées. Vous donnez le meilleur de vous-même. Vous ne comptez ni votre énergie ni votre temps. Pour que vos projets avancent à rythme soutenu vous êtes prêt à sacrifier beaucoup, à vous défoncer pour votre entreprise, pour votre employeur. Mais il arrive trop fréquemment que votre environnement joue contre vous. Certains collègues, fournisseurs, ou clients, vous mettent des bâtons dans les roues. Ils vous reprochent des fautes que vous n’avez pas commises. Ils s’attribuent vos succès et vous font payer leurs propres erreurs et frustrations. Ils sont habiles et rusés. Ce sont les petits rois de ces mesquineries et ils ne se font jamais attraper par la hiérarchie. Encore plus délicat, ce sera parfois votre hiérarchie qui s’en mêlera pour vous mettre la pression à coup d’objectifs irréalisables.

Confronté à ce type de situations, peut-être ferez-vous le choix de vous mettre en arrêt de travail. Ou même, à l’extrême, aller jusqu’à donner votre démission. À chaque fois ce sera dans le but de vous éloigner de cet environnement néfaste pour vous. Pour pouvoir reprendre du souffle et le goût au travail. Dans de rares cas, cela peut, par chance, s’avérer suffisant pour vous permettre de retrouver votre sérénité et votre santé. Mais la plupart du temps ça ne fait malheureusement que déplacer le problème vers un horizon un peu plus lointain. Sans le régler à la source. Car dans un tel contexte, si le mal n’est pas traité à la racine, il est grandement susceptible de revenir. Vous vous trouvez alors en danger, et c’est bien le burn-out qui menace de vous rattraper dans votre fuite.

Les personnes ayant vécu une première carence affective dans leur relation avec leur mère peuvent présenter un sentiment permanent d’insécurité dans leurs relations avec les autres. En cas d’expériences traumatisantes et stressantes ces personnes émotives et insécures sont les candidates typiques à la dépression et au burn-out.

Le bore-out et le brown-out

Bien que le burn-out soit actuellement bien connu et documenté, il existe deux autres pathologies psychologiques proches de la dépression qui sont moins mises en lumière. C’est le cas du bore-out qui est un syndrome d’épuisement professionnel en lien avec l’ennui provoqué par un manque de travail. Ou bien parfois par une absence de tâche intéressante à effectuer. Débouchant généralement dans ces deux cas sur une démotivation totale. Le brown-out est une autre pathologie où cette fois l’épuisement est lié à l’absurdité de la tâche à accomplir et à une perte de sens dans son activité.

La différence entre le burn-out et la dépression

Le burn-out, ou épuisement professionnel, peut également sévir chez des catégories de non-salariés, les femmes au foyer par exemple. Cet état de burn-out présente des similitudes avec la dépression tout en ayant quelques différences notables. Pour ce qui est des points communs, dans les deux pathologies vous vous sentez émotionnellement épuisé. Dans la dépression plus rien ne vous intéresse, vous ne profitez plus de la vie. Sur le plan hormonal, une personne dépressive se retrouve en carence de dopamine et de noradrénaline au niveau des neurotransmetteurs. Pour le burn-out nous retrouvons cette carence de neurotransmetteurs ainsi qu’une absence de la sérotonine. Un autre symptôme caractéristique du burn-out se manifeste par une colère paradoxale, le plus souvent refoulée.

Caractéristiques et traitement du burn-out

Les psychiatres se retrouvent bien souvent démunis devant les patients souffrant de burn-out. Le patient arrêtera la plupart du temps de travailler. Mais il éprouvera aussi de la peur à l’idée de retrouver un emploi. Il est constaté que plus cette coupure avec le monde du travail est longue, plus le retour à une activité professionnelle est problématique. Et si l’arsenal pharmaceutique comporte des médicaments dit antidépresseurs, il n’en existe aucun pour contrer le burn-out. Le traitement médical se limitera alors à faire disparaître certains symptômes en mettant la personne souffrante à l’écart de son travail. Dans de rares occurrences cela s’avère suffisant, dans la plupart des autres, la situation à tendance à devenir de plus en plus dramatique.

Parmi les effets observés au cours du burn-out nous retrouvons couramment un conflit de territoires. Une personne qui en est victime aura tendance à se laisser envahir par les autres ainsi que par des évènements traumatiques du passé qui pourront ressurgir à cette occasion. Il lui deviendra alors ardu de poser des limites claires et nettes puisqu’elle ressentira de la peur à l’idée d’exprimer sa colère. La principale étape pour le thérapeute consiste à accompagner la victime de burn-out dans l’expression de cette colère face aux injustices auxquelles elle fait face. Si cet état de véhémence n’est pas libéré, la personne demeurera imperméable à tous les bons conseils que pourront lui donner les professionnels de santé.

C’est en l’aidant à s’affirmer et à exprimer sa colère que la victime de burn-out va reconquérir son assertivité. Elle parviendra à exprimer son point de vue, défendre ses opinions et ses droits sans empiéter sur ceux des autres, et sans entraîner de situation dramatique. La colère est une émotion qui est mal vue et mal reconnue dans notre société moderne. Les personnes victimes de burn-out ont généralement vécu des expériences traumatisantes dans leur passé. Des expériences dans lesquelles elles n’ont pas pu extérioriser cette colère. Ou bien elles se sont retrouvées en position de subir et devoir se soumettre à l’autorité d’autres personnes lors d’évènements traumatiques. Par exemple dans le cas du décès d’une personne proche dans un contexte très difficile.

L’utilité des outils de la PNL, de l’EMDR et de l’EFT

Vouloir sortir d’un état d’épuisement professionnel c’est concrètement être amené à développer de nouvelles routes neuronales au travers de cette épreuve qu’est le burn-out.  Mais aussi durant sa guérison. En travaillant avec des outils tels que la PNL (Programmation Neuro Linguistique) nous pourrons aider la personne à se détacher et à prendre du recul vis-à-vis d’un souvenir traumatique. De façon pragmatique, cela passe par exemple par la mise en place d’exercices de représentations mentales, comme l’ajout d’un cadre ou d’une bordure autour de l’image du souvenir traumatique. Il pourra aussi s’agir de changer mentalement la couleur du souvenir pour le faire passer en noir et blanc.

Ces stratagèmes sont la clef pour permettre à la personne de modifier et reprogrammer son souvenir en un élément qui pourra être plus facilement traité. D’autres outils comme l’EFT (Emotionnal Freedom Technique) et l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing ou « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ») ont prouvé leur efficacité dans la prise de recul vis-à-vis de souvenirs douloureux. Le but de ces outils étant au final de permettre la création de nouvelles routes neuronales libératrices pour la victime de burn-out. Traiter un souvenir traumatique de cette manière amène un rééquilibrage du psychisme de la personne et va la conduire vers un état plus relaxé, plus apaisé.

Épines irritatives et état inflammatoire

Nous pourrions aussi nous intéresser aux autres épines irritatives psychologiques que sont le stress post-traumatique ou le deuil. Certaines épines irritatives sont d’ordre plus physique, comme c’est le cas pour l’anémie, qui va déboucher sur une carence de sérotonine dans l’organisme. La sérotonine est produite dans l’intestin et dans la circulation sanguine. Une baisse de la sérotonine va entraîner une carence en mélatonine, connue comme « l’hormone du sommeil ». Trouver les causes de l’anémie et pouvoir les corriger permettra de réguler le système. Parmi ces causes nous pouvons retrouver les intolérances alimentaires qui vont venir perturber le système digestif et éventuellement entraîner de la porosité intestinale. La personne se retrouvera alors en état inflammatoire et carencée en sérotonine. Son intestin éprouvera des difficultés à accomplir sa tâche. C’est à dire différencier et trier les nutriments, les acides aminés, et éliminer les toxines indésirables dans les selles.

Cet état inflammatoire digestif lié à une intolérance au gluten, aux produits laitiers ou au blanc d’œuf peut être mesuré et corrigé afin de diminuer l’inflammation. Nous pouvons également aller évaluer les autres sources d’inflammations. Les dents par exemple sont une source d’inflammation trop méconnue. Peu le savent mais 60% des soucis inflammatoires conduisant à des désordres physiques dans l’organisme sont liés à des caries dentaires. D’où l’importance pour un thérapeute de demander à son patient d’aller faire annuellement un examen et une radiographie panoramique dentaire pour visualiser l’ensemble de la cavité buccale.

L’utilité de la médecine traditionnelle chinoise

La médecine traditionnelle chinoise, utilisée depuis plus de 4000 ans, décrit l’impact des émotions sur l’organisme. Elle s’appuie sur l’existence et le travail de méridiens énergétiques parcourant l’ensemble du corps humain. Si nous reprenons le cas de la colère, cette dernière impacte l’équilibre des méridiens du foie. La tristesse fragilisera quant à elle l’énergie des poumons, qui entraînera fatigue et irritabilité. Les peurs, elles, auront une action sur la volonté et la détermination et se manifesteront par des troubles au niveau des reins. Les soucis, la sur-réflexion vont perturber le pôle estomac / rate et empêcher la personne de prendre du recul. Tout ce stress ira jusqu’à affaiblir le cerveau et le cœur. Les idéaux sociaux sur lesquels nous nous appuyons pour bâtir notre personnalité risquent alors de s’écrouler. Face à ces déséquilibres un homéopathe ou un praticien de médecine traditionnelle chinoise seront à même de proposer des solutions pour rééquilibrer ces différents pôles.

Reprise en main

Après avoir réajusté ces différentes fonctions psychologiques et physiques, un thérapeute, un coach ou un maître praticien en PNL va pouvoir vous accompagner vers l’élargissement de votre territoire personnel et vous rendre à nouveau créateur de votre vie. Des changements bénéfiques pourront alors s’opérer. Que ce soit dans votre vie personnelle, sociale mais aussi et surtout dans votre vie neurologique. Richard BANDLER (co-créateur de la PNL) nous indique que c’est à travers des changements sur le plan neurologique que peuvent se manifester des évolutions sur le plan personnel. Ces améliorations vont avoir un impact significatif, surtout dans le domaine de la relaxation. En effet, dans notre mode de vie moderne actuel, la plupart d’entre nous avons tendance à prendre les petits problèmes du quotidien beaucoup trop au sérieux. En particulier les aléas professionnels. Une tendance naturelle à l’exagération et à la gravité s’est mise en place, ce qui induit de se placer dans une posture de défense, voire même de lutte.

À l’inverse, en adoptant une position plus détendue, plus relaxée, il est naturellement plus aisé de prendre du recul sur les évènements et de pouvoir sourire et rire régulièrement des petits tracas quotidiens. Car c’est bien en riant et en souriant que vous stimulez votre cerveau et l’encouragez à secréter ces fameux neurotransmetteurs dont nous avons parlé plus haut : la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline. Plus vous êtes relaxé, plus vous prenez du recul et profitez au mieux de votre vie, et plus vous profitez de votre vie plus vous êtes relaxé. Ce cercle vertueux vous amène à devenir de plus en plus résilient. Il vous sera alors simple et naturel de venir chercher de la sécurité en vous-même afin de développer votre autonomie, physique, sociale et émotionnelle. C’est un grand pas vers la créativité, la liberté et l’amour au sens large, mais aussi vers l’amour de soi. D’être reconnaissant envers vous-même. En répondant à ces besoins affectifs vous allez pouvoir être plus présent aux autres. Faire face et rebondir facilement aux pièges et embûches qui se mettront en travers de votre route. Dans votre travail vous deviendrez naturellement plus conscient, plus concentré et flexible, mais sans vous soumettre à tout et n’importe quoi. Positif, léger et en pleine démarche de progression.

Une occasion d’apprendre et s’améliorer

Un autre outil que nous utilisons et enseignons à l’Institut Gautier est le Mind Mapping, et les bienfaits de la pensée visuelle. Quel lien avec le burn-out ? Et bien ce dernier peut-être une formidable opportunité d’apprentissage. Apprendre à mieux comprendre et gérer les mécanismes de votre cerveau. Apprendre à faire des liens et devenir hautement efficient dans tous les domaines que vous souhaiterez étudier. Vous avez appris vous-même à devenir malheureux et à vous épuiser au travail en subissant vos propres mécanismes inconscients. Soyez sûr que vous pouvez apprendre à être en une meilleure santé, heureux, épanoui, flexible et accueillant face aux enjeux de votre vie quotidienne.

Dans ce contexte moderne où l’individu peut être mis sous pression par son environnement professionnel, familial ou à cause de l’information véhiculée par certains médias, vous êtes invité à prendre le recul nécessaire à la création et au développement de la vie que vous souhaitez vous façonner. L’occasion idéale pour vous de revoir vos échelles de valeurs.

En conclusion je citerai ici le neuropsychiatre écrivain Boris CYRULNIK qui, sur le sujet du burn-out, écrivait : 

« Le burn-out révèle à quel point notre société surinvestit le travail et désinvestit les relations humaines et affectives ».

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Au-delà du QI : Explorant les Intelligences Multiples avec un Questionnaire et les Flashcards

Au-delà du QI : Explorant les Intelligences Multiples avec un Questionnaire et les Flashcards

L’intelligence humaine est un concept complexe et multifacette. Alors que le quotient intellectuel (QI) était auparavant la mesure dominante de l’intelligence, le psychologue Howard Gardner a proposé une approche plus nuancée avec sa théorie des intelligences multiples. Cette théorie, bien que révolutionnaire, pose la question de son évaluation. Cet article explore le questionnaire des intelligences multiples, son utilisation, et les dangers potentiels de l’étiquetage.

Le Défi du QI

Historiquement, le QI a été un outil central pour mesurer l’intelligence, mais il a ses limites. Gardner a reconnu que le QI ne suffit pas pour définir l’humain et que c’était impossible de proposer un « test » unique pour mesurer les diverses intelligences.

Le Questionnaire des Intelligences Multiples

Le questionnaire des Intelligences Multiples s’inscrit comme une alternative, permettant une auto-perception. Il offre la chance de faire une introspection personnelle, activant ainsi l’intelligence intrapersonnelle. Cependant, il vient avec des défis propres, notamment le danger de tomber dans le piège des étiquettes, où les participants peuvent se limiter à des identifications spécifiques, comme « je suis logico-mathématique et intrapersonnel. »

Un Point de Vue Alternatif : Intelligences en Action

Au lieu de se concentrer sur les étiquettes, il peut être plus productif de voir les intelligences comme des capacités activées via un mode de fonctionnement. Par exemple, un comptable peut activer l’intelligence logico-mathématique, tandis qu’un enseignant en français peut solliciter l’intelligence verbale-linguistique. Cette vision permet une compréhension plus flexible et contextuelle de l’intelligence.

Valoriser la Diversité des Capacités Humaines

L’objectif principal de l’approche des intelligences multiples n’est pas de limiter les individus à certaines catégories mais de valoriser la diversité des capacités humaines. Cela peut être fait en utilisant des outils comme les flashcards d’action et de caractéristiques, qui encouragent la reconnaissance des intelligences dominantes et l’exploration de nouvelles compétences.

Conclusion : Un Chemin vers une Compréhension Plus Profonde

La théorie des Intelligences Multiples de Gardner nous invite à regarder au-delà des mesures traditionnelles comme le QI. En utilisant le questionnaire et en comprenant les intelligences comme des compétences activables et évolutives, nous pouvons encourager une croissance personnelle plus riche et éviter les pièges de l’étiquetage restrictif. La valorisation des différentes intelligences reconnaît que chacun a le potentiel de réussir dans divers domaines et d’acquérir des compétences variées. Les outils comme les flashcards d’action et de caractéristiques peuvent aider à guider ce voyage, fournissant une feuille de route pour une exploration personnelle et professionnelle plus large. Pour ceux qui sont intéressés à approfondir ce sujet, il est recommandé de regarder la vidéo complète enregistrée sur les flashcards, qui offre une perspective détaillée sur ce domaine passionnant.

 
 
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Luz Angelly TORRES

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La Lecture rapide et les Intelligences Multiples : Un Champ de Possibilités Inexploré

La Lecture rapide et les Intelligences Multiples : Un Champ de Possibilités Inexploré

La lecture est une compétence essentielle que la plupart d’entre nous acquièrent au début de notre vie. Cependant, saviez-vous que différentes techniques de lecture peuvent activer différentes intelligences dans notre cerveau? Dans cet article, nous allons explorer la lecture rapide et comment elle se connecte avec les intelligences multiples, ouvrant un champ de possibilités pour l’apprentissage et la compréhension.

La Lecture « Classique » et ses Limitations

Lorsqu’il s’agit de la lecture dite « classique », deux principales intelligences sont activées : l’intelligence verbale-linguistique et l’intelligence intrapersonnelle. Bien que cela puisse être suffisant pour une compréhension de base, cette approche ne tire pas pleinement parti des différentes facultés que notre cerveau a à offrir.

L’Émergence de la Lecture Rapide

Avec la lecture rapide, l’approche change. En utilisant un guide visuel, en contrôlant le rythme et en balayant activement ligne par ligne, d’autres formes d’intelligences sont stimulées, notamment :

  • L’Intelligence Visuo-Spatiale : Cela permet une meilleure compréhension de l’information spatiale et des relations visuelles.

  • L’Intelligence Kinesthésique : Cela active la perception du mouvement et du toucher, améliorant ainsi l’engagement et la rétention.

  • L’Intelligence Rythmique : En contrôlant le rythme de la lecture, l’attention et la concentration sont améliorées.

Mind Mapping et Plasticité Cérébrale

Au-delà de la simple lecture rapide, l’intégration de stratégies comme le Mind Mapping peut encore améliorer l’efficacité de la lecture. En pratiquant ces techniques pendant un certain temps, le phénomène de la plasticité cérébrale peut être activé, permettant au cerveau de se réorganiser et de développer de nouvelles connexions.

Un Chemin vers une Meilleure Compréhension

Comme le souligne François Chevigne, les Intelligences Multiples ouvrent un champ de possibilités très large. La lecture rapide n’est pas seulement une question de vitesse; elle peut améliorer la compréhension, la rétention, et même la façon dont nous interagissons avec le texte. Bien entendu, rien n’arrive sans efforts. La pratique, l’expérimentation, un bon environnement et du temps sont nécessaires pour maîtriser ces techniques. Mais une fois maîtrisées, elles peuvent révolutionner notre façon de lire et d’apprendre, nous ouvrant la porte à une compréhension plus profonde et à un enrichissement personnel accru.

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Les composants de chaque forme d’intelligence multiples

Les composants de chaque forme d’intelligence

Une fois que vous avez déterminé la forme d’intelligence sur laquelle vous souhaitez travailler, il est possible de trouver des exercices spécifiques afin de la développer. Par exemple voici une liste non exhaustive de choses que vous pouvez tester pour améliorer votre intelligence logico-mathématique :

  • Je mets en place une ligne du temps et je divise chaque heure de travail en séquences définies.

  • Je fais des synthèses en créant des tableaux, schémas, et des arbres de divisions successives.

  • J’établis des objectifs S.M.A.R.T. (Spécifique – Mesurable – Attractif – Réaliste – Temporel).

  • J’organise, je trie, je classe.

  • Je joue à des jeux de logique : casse-têtes, échecs, sudoku.

  • J’utilise mon PC avec des programmes d’analyses de données.

  • J’utilise des abréviations (GPS, TVA, ONU…).

  • Je réalise des fiches techniques.

  • J’aide les autres à organiser leurs idées.

  • Je fais des plans de travail pour chaque activité

  • Je fais des cartes conceptuelles.

Voici un autre exemple de liste d’exercices concernant l’intelligence intra-personnelle :

  • Je m’auto-évalue.

  • J’ai conscience de mes émotions et je sais les utiliser.

  • Je me parle et j’entretiens un discours interne positif.

  • Je pratique la méditation, je fais du yoga, de la sophrologie.

  • Je m’imagine être un personnage dans une pièce, une série, un film.

  • Je me fixe des objectifs personnels et des défis.

  • Je tiens un journal de bord dans lequel j’écris mes expériences, mes partages, mes apprentissages.

  • Je prends du temps pour penser, pour réfléchir.

  • Je clarifie mes idées et mes pensées avant d’agir ou de prendre une décision.

  • Je prends conscience de mes forces et de mes faiblesses, je les écris dans un carnet et je les fais évoluer.

  • Je visualise les résultats que je souhaite atteindre.

Il n’est pas question de tout faire mais bien de trouver les exercices qui vous correspondent le plus et favoriseront le développement de cette forme d’intelligence.

Gardez aussi à l’esprit que les formes d’intelligence ne sont pas complètement distinctes les unes des autres. L’une aura toujours une résonnance dans les autres, et lorsque vous en travaillez une, ce sont les connexions entre cette intelligence et les autres que vous renforcez également. Pour conclure, booster son intelligence ou celle de ses élèves, ou apprenants, doit toujours relever d’une démarche volontaire et personnelle. Forcer ou imposer ce type de travail évolutif est hautement contre-productif, donc chaque personne doit rester libre d’entamer ce type de travail ou non. Et personnellement je ne saurais que trop vous conseiller de le faire sous la forme la plus ludique possible. L’apprentissage quand il est perçu comme un jeu ou un plaisir donne toujours des résultats extraordinaires.

Alors amusez-vous bien !

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

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Luz Angelly TORRES

Révélatrice de potentiels
Formatrice à l'Institut Gautier
www.luzangellytorres.ch
www.neurodanse.ch

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Devenez intelligent en musclant votre cerveau

Devenez intelligent en musclant votre cerveau

Bien sûr le cerveau n’est pas un muscle au sens strict du terme, « muscler son cerveau » n’est donc qu’une image. Mais ce qui est sûr également, c’est que plus vous allez l’entraîner, plus il va se développer et créer de nouvelles connexions neuronales. L’idée étant, en résumé, de relier des zones du cerveau qui jusque-là s’ignoraient et ainsi vous permettre d’acquérir des compétences et des connaissances dont vous ne disposiez pas encore. Tout cela grâce à la magie de la plasticité neuronale de votre cerveau et à la mise en commun des différents modes d’apprentissages que vous aurez choisis.

La ou les intelligences ?

intelligence

Pendant des décennies la science a fait passer l’intelligence pour une fonction mentale unitaire. C’est-à-dire une fonction qui permettait de simplement solutionner des problèmes, et notamment grâce à la zone logico-mathématique. Et ça a été le cas longtemps dans la plupart des milieux d’apprentissages, à quelques exceptions près. Les écoles pratiquant la pédagogie active, par exemple, ont pu faire évoluer tout cela et révolutionner l’apprentissage par une approche inédite. Mais dans la vaste majorité des établissements d’enseignement, le corps enseignant partait du principe que tout le monde apprenait de la même manière, selon les mêmes schémas d’apprentissage.

Or, c’est un fait maintenant reconnu, chaque individu développe des formes d’intelligence différentes en fonction de ce que nous appellerons ses sphères de vie. Donc l’intelligence universelle, unitaire ou globale est un mythe. Et par conséquent ces formes d’intelligence ne sont pas à mettre uniquement dans un canevas logico-mathématique. Ce que j’entends par là c’est que vous avez tous sûrement appris à l’école de la même façon que moi : en rédigeant linéairement des lignes de texte à apprendre par cœur, dans un cahier A4, en indiquant bien la date soulignée et en respectant la marge à gauche. Maintenant prenons en compte les avancées neuroscientifiques qui nous expliquent que les yeux voient à 180 degrés. Leur champ de vision est donc très large. Nous lisons en mode « paysage » et non en mode « vertical ». Et rien que le fait d’avoir des supports d’apprentissage au format paysage et non vertical peut entraîner des différences phénoménales sur les résultats d’un apprenant. Vous noterez que les cartes mentales (aussi appelée mind map ou carte heuristiques) sont dans ce format paysage et ce n’est certainement pas un hasard.

Les intelligences multiples sont la compréhension cognitive d’un ensemble de capacités, d’habilités, de talents et de facultés mentales. Elles vont se regrouper pour former ce que nous appellerons, réellement cette fois, le terme : intelligence. À la base, sauf handicap de développement, nous disposons tous de ces capacités mentales, de ces talents, à différents niveaux de développement. En découle que la réussite à l’école « standard » ne fait pas tout. Bien sûr les élèves y apprennent à résoudre des problèmes et autres situations logiques. Mais nous connaissons tous une personne qui a brillamment réussi ses études sur les bancs de l’école, et pour autant cette dernière peine à introduire des relations sociales dans sa vie quotidienne. C’est-à-dire des relations d’interactions avec les autres êtres humains d’une manière favorable. Elle manquera donc à ce moment-là d’habilités et de capacités à pouvoir mettre en œuvre des situations sociales qui soient productives pour elle et pour l’autre personne.

 

Si nous voulons parler d’intelligences multiples alors je vous invite à distinguer 9 formes d’intelligences mise en lumière par le psychologue Howard GARDNER :

  • L’intelligence logico-mathématique

  • L’intelligence verbo-linguistique

  • L’intelligence visio-spatiale

  • L’intelligence corporelle kinesthésique

  • L’intelligence rythmo-musicale

  • L’intelligence intra-personnelle

  • L’intelligence inter-personnelle

  • L’intelligence naturaliste

  • L’intelligence existentielle

Les dernières études sur le sujet tendent à vouloir intégrer une dixième forme : l’intelligence financière. Et s’il est vrai que tous nous développons ces différentes formes d’intelligence, les statistiques réalisées montrent qu’un individu aura tendance à en privilégier 3 en moyenne. Elles seront appelées formes dominantes et ce sont celles que vous utiliserez le plus au quotidien. De plus tout cela est évolutif dans le temps et une personne peut être axée sur une forme d’intelligence à un moment donné puis en privilégier une autre plus tard dans son développement personnel.

L’importance de comprendre son propre fonctionnement

Avant de vouloir booster son intelligence ou ses capacités, il est bon d’en connaître un maximum sur le fonctionnement du cerveau, de la mémoire, de l’apprentissage. Mais également chercher à bien se connaître soi-même (le fameux « connais-toi toi-même » inscrit au frontispice du Temple de Delphes et que Socrate a repris à son compte) dans le cadre de nos relations sociales, familiales, professionnelles, etc. Il vous sera en effet compliqué de pouvoir améliorer vos capacités si vous ne savez pas vraiment comment vous fonctionnez dans ces différents contextes.

Il existe des questionnaires permettant d’explorer cette question. Ils permettent d’établir une sorte de radiographie des intelligences d’un individu à un instant donné. L’idée n’est pas de catégoriser la personne pour la mettre dans une case mais plutôt de définir un point de départ pour avancer dans ce travail d’évolution personnelle. Car bien évidemment nous partons tous avec certains domaines de prédilection et d’autres dans lesquels nous sommes moins doués.

 

Et au-delà de la compréhension de vous-même, étudier le fonctionnement des différentes formes d’intelligence pourra vous permettre de mieux comprendre votre entourage. Vous comprendrez plus facilement les réactions de votre conjoint(e), de vos enfants ou de vos collègues. Et si vous avez un rôle d’enseignant dans l’une ou l’autre de vos activités, alors comprendre le fonctionnement de vos élèves vous permettra de transmettre vos connaissances de manière bien plus efficiente.

Plasticité cérébrale – Neuroplasticité – Plasticité neuronale

La neuroplasticité s’appuie sur le constat que le cerveau peut être perçu comme modulable. Plus vous le stimulez, plus vous serez capable de créer des zones neuronales particulières, de créer de nouvelles connexions grâce aux synapses, et ainsi renforcer des zones existantes en les rendant encore plus performantes. Cette mise en avant de la plasticité cérébrale est récente puisqu’elle date de ces dernières années. Un exemple concret de ce principe qui vous est peut-être déjà arrivé est celui-ci : vous êtes confronté à une situation qui fait appel à une connaissance ou un savoir-faire que vous n’avez pas pratiqué depuis des années. Vous êtes persuadé de ne plus en être capable, vous vous dites que ce n’est de toute façon plus de votre âge, vous connaissez par cœur ce genre d’excuses…

Pourtant, en vous y mettant réellement avec intention et volonté, vous découvrez non seulement que le savoir que vous pensiez perdu est bien là, mais qu’en plus, avec un peu de pratique vous retrouvez rapidement votre plein potentiel. Ce qui s’est passé c’est que votre cerveau a conservé en mémoire ce savoir mais comme vous ne l’utilisiez plus, les connexions, les accès si vous préférez, à cette zone se sont coupés. Et en retravaillant la forme d’intelligence adéquate, vous avez ré-ouvert une voie vers cette zone de votre mémoire.

Les composants de chaque forme d’intelligence

Chacune des formes d’intelligence précitées va être liée à un panel de spécificités. Chacune aura naturellement ses caractéristiques et va également permettre de développer des compétences et amener la personne à utiliser certains outils d’une façon privilégiée. Et dans le cadre de l’enseignement ou de l’entreprise, chacune va orienter les activités pédagogiques ou professionnelles dans la direction la plus adaptée à l’apprenant.

Prenons le cas de l’intelligence verbale / linguistique par exemple :

Les caractéristiques

  • Aime lire, parler, convaincre, expliquer

  • S’exprime avec aisance

  • Aime écouter et raconter des histoires

  • Aime les jeux de mots

  • Sait écouter les autres

Les compétences

  • Bonne expression orale et écrite

  • Bon apprentissage des langues

  • Bonne mémoire liée aux mots

  • Vocabulaire riche et varié

  • Syntaxe précise

  • Très bon niveau en orthographe

Les outils privilégiés

  • Jeux de lettres (scrabble, vocabulaire…)

  • Logiciels de traitement de textes, de dictées

  • Dictionnaires, lexiques

  • Jeux de mots (pendus, mots croisés, mots fléchés, anagrammes…)

  • Courriers, courriels, blogs

  • Théâtre, spectacles

  • Bibliothèques

Les activités pédagogiques

  • Imaginer un discours

  • Lire à haute voix, à plusieurs

  • Faire des mots croisés

  • Décrire des images mentales

  • Créer et interpréter un rôle

  • Rédiger des comptes rendus, faire des exposés

  • Écouter, reformuler, et réécrire avec ses propres mots

  • Écrire des histoires, poèmes, analogies, calligrammes

Et voici le même détail pour l’intelligence intra-personnelle, qui est liée à votre relation avec vous-même, avec votre « moi intérieur » :

Les caractéristiques

  • Connait des sentiments, ses émotions, ses besoins.

  • Apprécie la solitude

  • Aime réfléchir

  • A des projets, des rêves, des buts

  • Aime se concentrer

  • A le sens des responsabilités

  • Est curieux de tout

Les compétences

  • Bonne connaissance de soi (forces, limites, valeurs), introspection

  • Lecture

  • Auto-réflexion

  • Concentration

  • Motivation

  • Autonomie

  • Maîtrise de soi

Les outils privilégiés

  • Les questionnaires

  • La créativité : élaborer des protocoles

  • La pensée ouverte, l’échange, le débat

  • L’étude en solitaire

  • Un espace personnel et calme

  • Agenda, plan de travail, objectif SMART

  • Lieux repères : sentiment de sécurité

Les activités pédagogiques

  • Tenir un journal d’écriture libre ou d’opinions

  • Pratiquer la méditation, le yoga, le brain gym, la pleine conscience

  • Faire le lien entre la nouvelle information et soi-même

  • Faire des activités de concentration, de relaxation, d’imagerie mentale

  • Faire prendre conscience de tout ce que l’enfant fait (pensées, sentiments, mouvements, états internes)

  • Faire une recherche personnelle sur le sujet à étudier

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

Image de Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

Révélatrice de potentiels
Formatrice à l'Institut Gautier
www.luzangellytorres.ch
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