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Au-delà du QI : Explorant les Intelligences Multiples avec un Questionnaire et les Flashcards

Au-delà du QI : Explorant les Intelligences Multiples avec un Questionnaire et les Flashcards

L’intelligence humaine est un concept complexe et multifacette. Alors que le quotient intellectuel (QI) était auparavant la mesure dominante de l’intelligence, le psychologue Howard Gardner a proposé une approche plus nuancée avec sa théorie des intelligences multiples. Cette théorie, bien que révolutionnaire, pose la question de son évaluation. Cet article explore le questionnaire des intelligences multiples, son utilisation, et les dangers potentiels de l’étiquetage.

Le Défi du QI

Historiquement, le QI a été un outil central pour mesurer l’intelligence, mais il a ses limites. Gardner a reconnu que le QI ne suffit pas pour définir l’humain et que c’était impossible de proposer un “test” unique pour mesurer les diverses intelligences.

Le Questionnaire des Intelligences Multiples

Le questionnaire des Intelligences Multiples s’inscrit comme une alternative, permettant une auto-perception. Il offre la chance de faire une introspection personnelle, activant ainsi l’intelligence intrapersonnelle. Cependant, il vient avec des défis propres, notamment le danger de tomber dans le piège des étiquettes, où les participants peuvent se limiter à des identifications spécifiques, comme “je suis logico-mathématique et intrapersonnel.”

Un Point de Vue Alternatif : Intelligences en Action

Au lieu de se concentrer sur les étiquettes, il peut être plus productif de voir les intelligences comme des capacités activées via un mode de fonctionnement. Par exemple, un comptable peut activer l’intelligence logico-mathématique, tandis qu’un enseignant en français peut solliciter l’intelligence verbale-linguistique. Cette vision permet une compréhension plus flexible et contextuelle de l’intelligence.

Valoriser la Diversité des Capacités Humaines

L’objectif principal de l’approche des intelligences multiples n’est pas de limiter les individus à certaines catégories mais de valoriser la diversité des capacités humaines. Cela peut être fait en utilisant des outils comme les flashcards d’action et de caractéristiques, qui encouragent la reconnaissance des intelligences dominantes et l’exploration de nouvelles compétences.

Conclusion : Un Chemin vers une Compréhension Plus Profonde

La théorie des Intelligences Multiples de Gardner nous invite à regarder au-delà des mesures traditionnelles comme le QI. En utilisant le questionnaire et en comprenant les intelligences comme des compétences activables et évolutives, nous pouvons encourager une croissance personnelle plus riche et éviter les pièges de l’étiquetage restrictif. La valorisation des différentes intelligences reconnaît que chacun a le potentiel de réussir dans divers domaines et d’acquérir des compétences variées. Les outils comme les flashcards d’action et de caractéristiques peuvent aider à guider ce voyage, fournissant une feuille de route pour une exploration personnelle et professionnelle plus large. Pour ceux qui sont intéressés à approfondir ce sujet, il est recommandé de regarder la vidéo complète enregistrée sur les flashcards, qui offre une perspective détaillée sur ce domaine passionnant.

 
 
Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

Révélatrice de potentiels
Formatrice à l'Institut Gautier
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La Lecture rapide et les Intelligences Multiples : Un Champ de Possibilités Inexploré

La Lecture rapide et les Intelligences Multiples : Un Champ de Possibilités Inexploré

La lecture est une compétence essentielle que la plupart d’entre nous acquièrent au début de notre vie. Cependant, saviez-vous que différentes techniques de lecture peuvent activer différentes intelligences dans notre cerveau? Dans cet article, nous allons explorer la lecture rapide et comment elle se connecte avec les intelligences multiples, ouvrant un champ de possibilités pour l’apprentissage et la compréhension.

La Lecture “Classique” et ses Limitations

Lorsqu’il s’agit de la lecture dite “classique”, deux principales intelligences sont activées : l’intelligence verbale-linguistique et l’intelligence intrapersonnelle. Bien que cela puisse être suffisant pour une compréhension de base, cette approche ne tire pas pleinement parti des différentes facultés que notre cerveau a à offrir.

L’Émergence de la Lecture Rapide

Avec la lecture rapide, l’approche change. En utilisant un guide visuel, en contrôlant le rythme et en balayant activement ligne par ligne, d’autres formes d’intelligences sont stimulées, notamment :

  • L’Intelligence Visuo-Spatiale : Cela permet une meilleure compréhension de l’information spatiale et des relations visuelles.

  • L’Intelligence Kinesthésique : Cela active la perception du mouvement et du toucher, améliorant ainsi l’engagement et la rétention.

  • L’Intelligence Rythmique : En contrôlant le rythme de la lecture, l’attention et la concentration sont améliorées.

Mind Mapping et Plasticité Cérébrale

Au-delà de la simple lecture rapide, l’intégration de stratégies comme le Mind Mapping peut encore améliorer l’efficacité de la lecture. En pratiquant ces techniques pendant un certain temps, le phénomène de la plasticité cérébrale peut être activé, permettant au cerveau de se réorganiser et de développer de nouvelles connexions.

Un Chemin vers une Meilleure Compréhension

Comme le souligne François Chevigne, les Intelligences Multiples ouvrent un champ de possibilités très large. La lecture rapide n’est pas seulement une question de vitesse; elle peut améliorer la compréhension, la rétention, et même la façon dont nous interagissons avec le texte. Bien entendu, rien n’arrive sans efforts. La pratique, l’expérimentation, un bon environnement et du temps sont nécessaires pour maîtriser ces techniques. Mais une fois maîtrisées, elles peuvent révolutionner notre façon de lire et d’apprendre, nous ouvrant la porte à une compréhension plus profonde et à un enrichissement personnel accru.

Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

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Les composants de chaque forme d’intelligence multiples

Les composants de chaque forme d’intelligence

Une fois que vous avez déterminé la forme d’intelligence sur laquelle vous souhaitez travailler, il est possible de trouver des exercices spécifiques afin de la développer. Par exemple voici une liste non exhaustive de choses que vous pouvez tester pour améliorer votre intelligence logico-mathématique :

  • Je mets en place une ligne du temps et je divise chaque heure de travail en séquences définies.

  • Je fais des synthèses en créant des tableaux, schémas, et des arbres de divisions successives.

  • J’établis des objectifs S.M.A.R.T. (Spécifique – Mesurable – Attractif – Réaliste – Temporel).

  • J’organise, je trie, je classe.

  • Je joue à des jeux de logique : casse-têtes, échecs, sudoku.

  • J’utilise mon PC avec des programmes d’analyses de données.

  • J’utilise des abréviations (GPS, TVA, ONU…).

  • Je réalise des fiches techniques.

  • J’aide les autres à organiser leurs idées.

  • Je fais des plans de travail pour chaque activité

  • Je fais des cartes conceptuelles.

Voici un autre exemple de liste d’exercices concernant l’intelligence intra-personnelle :

  • Je m’auto-évalue.

  • J’ai conscience de mes émotions et je sais les utiliser.

  • Je me parle et j’entretiens un discours interne positif.

  • Je pratique la méditation, je fais du yoga, de la sophrologie.

  • Je m’imagine être un personnage dans une pièce, une série, un film.

  • Je me fixe des objectifs personnels et des défis.

  • Je tiens un journal de bord dans lequel j’écris mes expériences, mes partages, mes apprentissages.

  • Je prends du temps pour penser, pour réfléchir.

  • Je clarifie mes idées et mes pensées avant d’agir ou de prendre une décision.

  • Je prends conscience de mes forces et de mes faiblesses, je les écris dans un carnet et je les fais évoluer.

  • Je visualise les résultats que je souhaite atteindre.

Il n’est pas question de tout faire mais bien de trouver les exercices qui vous correspondent le plus et favoriseront le développement de cette forme d’intelligence.

Gardez aussi à l’esprit que les formes d’intelligence ne sont pas complètement distinctes les unes des autres. L’une aura toujours une résonnance dans les autres, et lorsque vous en travaillez une, ce sont les connexions entre cette intelligence et les autres que vous renforcez également. Pour conclure, booster son intelligence ou celle de ses élèves, ou apprenants, doit toujours relever d’une démarche volontaire et personnelle. Forcer ou imposer ce type de travail évolutif est hautement contre-productif, donc chaque personne doit rester libre d’entamer ce type de travail ou non. Et personnellement je ne saurais que trop vous conseiller de le faire sous la forme la plus ludique possible. L’apprentissage quand il est perçu comme un jeu ou un plaisir donne toujours des résultats extraordinaires.

Alors amusez-vous bien !

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

Luz Angelly TORRES

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Devenez intelligent en musclant votre cerveau

Devenez intelligent en musclant votre cerveau

Bien sûr le cerveau n’est pas un muscle au sens strict du terme, « muscler son cerveau » n’est donc qu’une image. Mais ce qui est sûr également, c’est que plus vous allez l’entraîner, plus il va se développer et créer de nouvelles connexions neuronales. L’idée étant, en résumé, de relier des zones du cerveau qui jusque-là s’ignoraient et ainsi vous permettre d’acquérir des compétences et des connaissances dont vous ne disposiez pas encore. Tout cela grâce à la magie de la plasticité neuronale de votre cerveau et à la mise en commun des différents modes d’apprentissages que vous aurez choisis.

La ou les intelligences ?

intelligence

Pendant des décennies la science a fait passer l’intelligence pour une fonction mentale unitaire. C’est-à-dire une fonction qui permettait de simplement solutionner des problèmes, et notamment grâce à la zone logico-mathématique. Et ça a été le cas longtemps dans la plupart des milieux d’apprentissages, à quelques exceptions près. Les écoles pratiquant la pédagogie active, par exemple, ont pu faire évoluer tout cela et révolutionner l’apprentissage par une approche inédite. Mais dans la vaste majorité des établissements d’enseignement, le corps enseignant partait du principe que tout le monde apprenait de la même manière, selon les mêmes schémas d’apprentissage.

Or, c’est un fait maintenant reconnu, chaque individu développe des formes d’intelligence différentes en fonction de ce que nous appellerons ses sphères de vie. Donc l’intelligence universelle, unitaire ou globale est un mythe. Et par conséquent ces formes d’intelligence ne sont pas à mettre uniquement dans un canevas logico-mathématique. Ce que j’entends par là c’est que vous avez tous sûrement appris à l’école de la même façon que moi : en rédigeant linéairement des lignes de texte à apprendre par cœur, dans un cahier A4, en indiquant bien la date soulignée et en respectant la marge à gauche. Maintenant prenons en compte les avancées neuroscientifiques qui nous expliquent que les yeux voient à 180 degrés. Leur champ de vision est donc très large. Nous lisons en mode « paysage » et non en mode « vertical ». Et rien que le fait d’avoir des supports d’apprentissage au format paysage et non vertical peut entraîner des différences phénoménales sur les résultats d’un apprenant. Vous noterez que les cartes mentales (aussi appelée mind map ou carte heuristiques) sont dans ce format paysage et ce n’est certainement pas un hasard.

Les intelligences multiples sont la compréhension cognitive d’un ensemble de capacités, d’habilités, de talents et de facultés mentales. Elles vont se regrouper pour former ce que nous appellerons, réellement cette fois, le terme : intelligence. À la base, sauf handicap de développement, nous disposons tous de ces capacités mentales, de ces talents, à différents niveaux de développement. En découle que la réussite à l’école « standard » ne fait pas tout. Bien sûr les élèves y apprennent à résoudre des problèmes et autres situations logiques. Mais nous connaissons tous une personne qui a brillamment réussi ses études sur les bancs de l’école, et pour autant cette dernière peine à introduire des relations sociales dans sa vie quotidienne. C’est-à-dire des relations d’interactions avec les autres êtres humains d’une manière favorable. Elle manquera donc à ce moment-là d’habilités et de capacités à pouvoir mettre en œuvre des situations sociales qui soient productives pour elle et pour l’autre personne.

 

Si nous voulons parler d’intelligences multiples alors je vous invite à distinguer 9 formes d’intelligences mise en lumière par le psychologue Howard GARDNER :

  • L’intelligence logico-mathématique

  • L’intelligence verbo-linguistique

  • L’intelligence visio-spatiale

  • L’intelligence corporelle kinesthésique

  • L’intelligence rythmo-musicale

  • L’intelligence intra-personnelle

  • L’intelligence inter-personnelle

  • L’intelligence naturaliste

  • L’intelligence existentielle

Les dernières études sur le sujet tendent à vouloir intégrer une dixième forme : l’intelligence financière. Et s’il est vrai que tous nous développons ces différentes formes d’intelligence, les statistiques réalisées montrent qu’un individu aura tendance à en privilégier 3 en moyenne. Elles seront appelées formes dominantes et ce sont celles que vous utiliserez le plus au quotidien. De plus tout cela est évolutif dans le temps et une personne peut être axée sur une forme d’intelligence à un moment donné puis en privilégier une autre plus tard dans son développement personnel.

L’importance de comprendre son propre fonctionnement

Avant de vouloir booster son intelligence ou ses capacités, il est bon d’en connaître un maximum sur le fonctionnement du cerveau, de la mémoire, de l’apprentissage. Mais également chercher à bien se connaître soi-même (le fameux « connais-toi toi-même » inscrit au frontispice du Temple de Delphes et que Socrate a repris à son compte) dans le cadre de nos relations sociales, familiales, professionnelles, etc. Il vous sera en effet compliqué de pouvoir améliorer vos capacités si vous ne savez pas vraiment comment vous fonctionnez dans ces différents contextes.

Il existe des questionnaires permettant d’explorer cette question. Ils permettent d’établir une sorte de radiographie des intelligences d’un individu à un instant donné. L’idée n’est pas de catégoriser la personne pour la mettre dans une case mais plutôt de définir un point de départ pour avancer dans ce travail d’évolution personnelle. Car bien évidemment nous partons tous avec certains domaines de prédilection et d’autres dans lesquels nous sommes moins doués.

 

Et au-delà de la compréhension de vous-même, étudier le fonctionnement des différentes formes d’intelligence pourra vous permettre de mieux comprendre votre entourage. Vous comprendrez plus facilement les réactions de votre conjoint(e), de vos enfants ou de vos collègues. Et si vous avez un rôle d’enseignant dans l’une ou l’autre de vos activités, alors comprendre le fonctionnement de vos élèves vous permettra de transmettre vos connaissances de manière bien plus efficiente.

Plasticité cérébrale – Neuroplasticité – Plasticité neuronale

La neuroplasticité s’appuie sur le constat que le cerveau peut être perçu comme modulable. Plus vous le stimulez, plus vous serez capable de créer des zones neuronales particulières, de créer de nouvelles connexions grâce aux synapses, et ainsi renforcer des zones existantes en les rendant encore plus performantes. Cette mise en avant de la plasticité cérébrale est récente puisqu’elle date de ces dernières années. Un exemple concret de ce principe qui vous est peut-être déjà arrivé est celui-ci : vous êtes confronté à une situation qui fait appel à une connaissance ou un savoir-faire que vous n’avez pas pratiqué depuis des années. Vous êtes persuadé de ne plus en être capable, vous vous dites que ce n’est de toute façon plus de votre âge, vous connaissez par cœur ce genre d’excuses…

Pourtant, en vous y mettant réellement avec intention et volonté, vous découvrez non seulement que le savoir que vous pensiez perdu est bien là, mais qu’en plus, avec un peu de pratique vous retrouvez rapidement votre plein potentiel. Ce qui s’est passé c’est que votre cerveau a conservé en mémoire ce savoir mais comme vous ne l’utilisiez plus, les connexions, les accès si vous préférez, à cette zone se sont coupés. Et en retravaillant la forme d’intelligence adéquate, vous avez ré-ouvert une voie vers cette zone de votre mémoire.

Les composants de chaque forme d’intelligence

Chacune des formes d’intelligence précitées va être liée à un panel de spécificités. Chacune aura naturellement ses caractéristiques et va également permettre de développer des compétences et amener la personne à utiliser certains outils d’une façon privilégiée. Et dans le cadre de l’enseignement ou de l’entreprise, chacune va orienter les activités pédagogiques ou professionnelles dans la direction la plus adaptée à l’apprenant.

Prenons le cas de l’intelligence verbale / linguistique par exemple :

Les caractéristiques

  • Aime lire, parler, convaincre, expliquer

  • S’exprime avec aisance

  • Aime écouter et raconter des histoires

  • Aime les jeux de mots

  • Sait écouter les autres

Les compétences

  • Bonne expression orale et écrite

  • Bon apprentissage des langues

  • Bonne mémoire liée aux mots

  • Vocabulaire riche et varié

  • Syntaxe précise

  • Très bon niveau en orthographe

Les outils privilégiés

  • Jeux de lettres (scrabble, vocabulaire…)

  • Logiciels de traitement de textes, de dictées

  • Dictionnaires, lexiques

  • Jeux de mots (pendus, mots croisés, mots fléchés, anagrammes…)

  • Courriers, courriels, blogs

  • Théâtre, spectacles

  • Bibliothèques

Les activités pédagogiques

  • Imaginer un discours

  • Lire à haute voix, à plusieurs

  • Faire des mots croisés

  • Décrire des images mentales

  • Créer et interpréter un rôle

  • Rédiger des comptes rendus, faire des exposés

  • Écouter, reformuler, et réécrire avec ses propres mots

  • Écrire des histoires, poèmes, analogies, calligrammes

Et voici le même détail pour l’intelligence intra-personnelle, qui est liée à votre relation avec vous-même, avec votre « moi intérieur » :

Les caractéristiques

  • Connait des sentiments, ses émotions, ses besoins.

  • Apprécie la solitude

  • Aime réfléchir

  • A des projets, des rêves, des buts

  • Aime se concentrer

  • A le sens des responsabilités

  • Est curieux de tout

Les compétences

  • Bonne connaissance de soi (forces, limites, valeurs), introspection

  • Lecture

  • Auto-réflexion

  • Concentration

  • Motivation

  • Autonomie

  • Maîtrise de soi

Les outils privilégiés

  • Les questionnaires

  • La créativité : élaborer des protocoles

  • La pensée ouverte, l’échange, le débat

  • L’étude en solitaire

  • Un espace personnel et calme

  • Agenda, plan de travail, objectif SMART

  • Lieux repères : sentiment de sécurité

Les activités pédagogiques

  • Tenir un journal d’écriture libre ou d’opinions

  • Pratiquer la méditation, le yoga, le brain gym, la pleine conscience

  • Faire le lien entre la nouvelle information et soi-même

  • Faire des activités de concentration, de relaxation, d’imagerie mentale

  • Faire prendre conscience de tout ce que l’enfant fait (pensées, sentiments, mouvements, états internes)

  • Faire une recherche personnelle sur le sujet à étudier

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

Révélatrice de potentiels
Formatrice à l'Institut Gautier
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Révolutionnez vos prises de notes avec le sketchnoting

Révolutionnez vos prises de notes avec le sketchnoting

En quelques mots, le sketchnoting c’est : une méthode visuelle de prise de notes.
Le sketchnote est le produit de cette méthode, le plus souvent réalisé sur une feuille
de papier format A4. Il permet de sortir du système habituel de prise de notes
linéaires qui utilise uniquement les mots. De très longues files de mot… Le
sketchnote est un mix, personnalisé par chaque sketchnoteur, à mi-chemin entre
dessins et schémas. Il s’agira de combiner des mots et des éléments graphiques
pour représenter de l’information. Il est bon de rappeler que cette méthode ne
demande aucun prérequis et est par conséquent accessible à tous.
Gardez bien à l’esprit que le sketchnote c’est avant tout de la prise de note pour soi.
Bien sûr il est toujours possible de partager vos notes. Mais la finalité première est
que vous, lorsque que vous relirez vos notes, vous puissiez saisir avec aisance un
maximum d’informations et en particulier les points clefs à retenir.

Utilisation du sketchnoting

Comme dit plus haut, le sketchnote que vous produirez sera en premier lieu utilisé par vous. Cela signifie que votre première contrainte sera d’être capable de vous relire et de retrouver rapidement les informations que vous devez retenir. Vous ne faites pas cela pour les autres. Dans sa construction, le sketchnote se compose d’un titre (ou point d’entrée) avec les éléments de contexte, et vient ensuite le corps du sketchnote où se combinent différents éléments (conteneur, séparateur, connecteur, typographie, pictographie…). Les mots et les éléments graphiques présents vous permettent de structurer l’information pour la clarifier au maximum.

Les différences avec les autres outils de la pensée visuelle

Il arrive que le sketchnote soit confondu avec la mind map (également appelée
carte mentale ou carte heuristique). Cette dernière est aussi un outil de la pensée visuelle mais sa structure est totalement différente. Bien qu’elle ait un point d’entrée, celui-ci sera en général central et appelé le cœur de carte. Viennent ensuite des ramifications qui partent de ce cœur de carte. D’abord les banches de premier niveau, puis des branches de deuxième niveau qui s’appuient sur les précédentes et ainsi de suite. Le tout associé à des mots clefs et des pictogrammes.

Medaille de bronce

Comparé à un sketchnote, les règles structurelles de construction d’une mind
map sont beaucoup plus contraignantes. Le point fort de la mind map est sa
précision dans la restitution de l’information grâce aux nombreuses interconnexions entre les différents éléments qui la composent. Elle se prête par exemple très bien à l’analyse de besoins client. Le sketchnote, quant à lui, est plus fluide et agréable
à utiliser au quotidien. Et cela car il est bien plus permissif et libre dans sa
forme.

Comme vu un peu plus haut, la facilitation graphique est un outil de la pensée
visuelle. Concrètement son produit prendra la forme d’un sketchnote à grande
échelle, sorte de grande fresque graphique. Mais ici l’enjeu est la transmission
claire d’informations à destination d’un public et non uniquement une restitution à
titre personnel comme c’est le cas du sketchnote. Un facilitateur graphique va
recueillir les échanges d’un groupe et les mettre en forme dans cette fresque
visuelle.

Le résultat est alors à destination du groupe de travail à l’origine des échanges. Le but est de permettre au groupe de mieux réfléchir à une problématique à un instant T et par la suite de mieux retrouver le processus de réflexion à posteriori. La fresque n’est donc pas forcément pensée pour une diffusion à un plus large public. Nous pourrions presque dire que cette fresque visuelle est un sketchnote de groupe réalisé par un expert en facilitation graphique.

Un peu d’histoire…

La prise de note sous forme de dessins et de schémas n’est pas une pratique récente, bien au contraire. Je vous renvoie par exemple aux planches du célèbre Léonard de Vinci. Ces planches vous les avez certainement déjà aperçues dans un
livre, un musée ou un documentaire. Il avait pour habitude de prendre des notes visuelles et de décrire ces notes. Qu’il s’agisse de son exploration de la physiologie du corps humain ou encore de l’élaboration de ses machines et de l’explication des
mécanismes. Bien d’autres personnages célèbres avaient déjà adoptés naturellement un système de prise de notes visuelles, avec dessins ou schémas accompagnés d’un descriptif. Néanmoins parmi ces planches certaines témoignent de difficultés de mise en espace de l’information, en particulier lorsque les connexions entre les divers éléments se faisaient nombreuses.

Dans les années 2006, l’Américain Mike ROHDE, designer informatique, va formaliser la prise de notes visuelles dans une méthode qu’il nommera le sketchnoting. Il sortira alors un premier livre traduit en français : « Initiation au sketchnote ». L’agencement de l’information et du design dans les structures informatiques lui sont familiers et il s’en inspirera grandement dans l’élaboration de sa technique de sketchnote. Son style se caractérise par sa simplicité, l’emploi du
noir et blanc et un recours soutenu différents types de typographie. Donc le sketchnoting formalisé de la manière dont il va vous être présenté ci-dessous est plutôt récent, mais la prise de note visuelle, elle, est bien plus ancienne.

Les éléments techniques

1) Du texte :
Avec une action sur la typographie, c’est-à-dire en jouant sur la façon
d’écrire graphiquement les lettres et les mots. Cela va permettre de mettre en évidence le niveau d’importance de l’information. Vous choisirez une
typographie pour vos titres, vos sous-titres, pour les éléments clefs, etc. 3 typographie sont en général un minimum pour sketchnoter correctement.
Rassurez-vous, il est très facile de créer des typographies légèrement
personnalisées à partir d’une typographie de base que vous aurez choisie.
Un travail de calibrage de votre écriture peut néanmoins être nécessaire afin que vous développiez une écriture parfaitement lisible. En sketchnoting il est coutume de dire que vous n’écrivez pas, vous dessinez vos lettres.

2) Des éléments graphiques :
Aux côtés du texte, ces éléments sont indispensables pour la bonne utilisation de la pensée visuelle. Dans votre boîte à outils vous trouverez plusieurs éléments graphiques permettant la gestion et l’organisation de l’information sur votre sketchnote.
Les conteneurs, qui sont les zones qui contiennent l’information.
Les séparateurs, qui viennent différencier les informations.
Les connecteurs, qui jouent le rôle inverse des séparateurs en reliant
des informations, ou des blocs d’informations, entre eux.
Les listes à puces, qui ordonnent et clarifient l’information.
Les couleurs, avec un processus d’application bien spécifique au
sketchnote.
Les pictogrammes, qui viennent renforcer une idée, un concept, en l’imprimant de façon très visuelle dans l’ensemble. Ils font appel à votre sens représentatif personnel.

3) Les trames de structuration :
Elles vont vous permettre de répondre à la question : « Mais comment vais-je pouvoir organiser l’information sur la feuille quand je prends mes notes en live ». Vous les suivrez rarement de manière stricte, et ce n’est d’ailleurs pas le but. Mais en les connaissant, lorsque vous serez en situation de prise de notes, vous aurez rapidement à l’esprit la trame la plus adaptée à la situation. Vous pourrez ainsi commencer à organiser l’information de manière efficace sans être piégé par une disposition inadaptée de l’information sur votre feuille. Et si vous faites un sketchnote à partir d’un texte par exemple, il vous sera aisé de sélectionner la ou les bonnes trames (car vous pouvez les mixer) pour obtenir le sketchnote le plus adapté qui soit.

La pratique du sketchnote

Voici quelques conseils pour votre bonne pratique du sketchnote. Le premier est que lorsque vous prenez des notes, veillez à aller du global vers le détail.
Concrètement cela signifie que, contrairement à la prise de notes traditionnelles où vous commencez en haut à gauche de votre feuille et où vous terminez en bas à droite en notant tout ce qui vient à vos oreilles, ici vous noterez en premier lieu les informations les plus importantes. Vous placerez les éléments graphiques principaux.
Puis vous finirez par le détail. La structuration se fait au fur et à mesure de la prise de notes. Les éléments de mises en couleurs, les ombrages, certains conteneurs et séparateurs seront ajoutés à la fin. Ils sont anticipés pendant la captation. La priorité en live est de saisir les mots clefs et placer quelques pictogrammes, le reste est
finalisé ensuite. Nous pouvons donc distinguer 3 étapes dans la prise de notes :

– La préparation, pendant laquelle vous créerez votre titre et les éléments de contexte. Toujours avec ce principe d’aller du global au détail.
– La captation, durant laquelle vous basculez dans un état d’écoute active. Cela vous permet de partir à la recherche des idées clefs dans le discours ou le texte que vous synthétisez, et de les organiser sur votre feuille.
– La finalisation, où vous allez venir habiller votre sketchnote avec ses éléments structurants. Conteneurs, séparateurs, listes à puces… à vous de venir piocher dans votre boîte à outils pour embellir votre prise de notes. Vous n’aurez pas le temps de le faire durant le live. Donc à la fin d’une conférence par exemple, vous préserverez 10, 15 ou 20 minutes pour cette étape. Ce temps dépend du niveau de finition et de détails que vous voulez apporter à votre sketchnote.

Après un peu de pratique, si vous respectez ces étapes et que vous vous familiarisez avec les outils, vous verrez que cette méthode est accessible et rapide à mettre en œuvre pour un résultat graphique qui vous surprendra agréablement.
Un autre conseil est de commencer simple. Inutile d’encombrer votre boite à pictos de 50 pictogrammes, ou encore de vouloir utiliser 10 types de typographie différents. Plus vous aurez de choix, plus cela viendra rendre ce choix long et difficile, au détriment de vote écoute. Limitez-vous au début et enrichissez votre stock au fur et à mesure que vous montez en compétences. L’implémentation des éléments graphiques à votre disposition se fera naturellement avec votre progression
dans la pratique.

Un dernier mot sur la place des pictogrammes. Certaines personnes hésitent à se lancer car elles redoutent de ne pas savoir assez bien dessiner pour utiliser ou créer des pictogrammes. Alors oui, tout le monde peut créer et utiliser des pictogrammes. Un pictogramme n’est pas un dessin artistique. Quel que soit l’outil de la pensée visuelle utilisé, il n’y a jamais d’utilisation du dessin artistique, le sketchnote ne fait pas exception.

Le but avec l’utilisation des pictogrammes est de transformer une idée, un concept, en un dessin simple et représentatif. Cela peut s’acquérir rapidement auprès d’un formateur en travaillant avec méthode. Des traits et des formes simples, des jeux optiques avec par exemple de l’ombrage, et le tour est joué. Encore une fois, notre but est l’efficience cognitive, c’est-à-dire comment je peux traiter
l’information le plus efficacement possible, dans ses différents aspects. Inutile de vous dire que passer des heures en dessin d’art serait plutôt contre-productif dans ce
contexte.

pictogrammes

Voyez l’utilisation des pictogrammes dans vos sketchnotes comme la cerise sur le gâteau, mais ce n’est pas le plus important. Votre priorité doit avant tout être de noter clairement sous forme de texte les idées clefs, d’une manière très lisible, et de bien les interconnecter entre elles. Vous devez créer votre système d’informations personnalisé.

À vous de jouer !

Si le sketchnoting, et plus généralement les outils de la pensée visuelle, vous intéressent, mon ultime conseil est de vous former. Cela vous permettra de gagner du temps. Se lancer seul dans son coin c’est prendre le risque de se
décourager rapidement et de passer à côté d’éléments important de cette méthode.
Le travail en groupe vous montrera toutes les erreurs de débutants qu’il est possible de faire mais ainsi vous n’aurez pas à les faire toutes par vous-même. En effet vous bénéficierez également des erreurs des autres ! L’erreur fait toujours partie du processus d’apprentissage et la correction doit être la plus adaptée possible. Et c’est précisément ce qu’un formateur vous garantira : un apprentissage accéléré grâce à la réflexion collective et à la force de l’expérience.

Le dernier secret, une fois formé, c’est de pratiquer, pratiquer et pratiquer encore. À chaque occasion qu’il vous est donné profitez-en pour construire un sketchnote. Lorsque vous aurez commencé à sketchnoter, vous réaliserez que votre manière de traiter l’information a changé. Vous allez l’écouter d’une façon différente, vous la traiterez de à votre façon. Vous vous l’appropriez bien plus en profondeur que dans un processus classique de prise de notes. En procédant ainsi vous allez activer votre mémoire épisodique, ce qui aura pour effet d’ancrer en vous le moment que vous vivez. Le lieu, la personne, les informations collectées. Et quand vous reviendrez sur votre sketchnote, parfois des années plus tard, vous serez en mesure de ressentir à nouveau le moment au cours duquel vous avez effectué cette prise de notes. Et le plus important : amusez-vous dans votre apprentissage, vous n’en serez que plus créatif !

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

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Croyez-vous aux croyances limitantes ?

Croyez-vous aux croyances limitantes ?

Dans cet article je vais aborder un point qui est, à mon avis, fondamental pour bien comprendre l’approche de la Programmation Neuro Linguistique, ou PNL.

Si vous vous êtes déjà renseigné sur la Programmation Neuro Linguistique, ou si vous avez déjà commencé à étudier le coaching et la Programmation Neuro Linguistique, alors ce thème plutôt récurrent ne vous sera pas inconnu. Je vais évoquer ici du système des croyances limitantes. En effet, ce que nous appelons les croyances se trouvent être un aspect à étudier de près car il joue un rôle de premier ordre dans certains mécanismes de la Programmation Neuro Linguistique. Clarifier et comprendre ce que nous entendons par « croyance » est donc particulièrement important.

De la réalité des croyances

Pour ainsi dire, les croyances n’existent pas dans le monde physique, dans le sens où elles n’ont pas de réalité tangible.

C’est plutôt logique puisqu’elles proviennent uniquement du mental humain. Avez-vous déjà pu voir ou bien toucher une croyance ? Il s’agit bien là d’un phénomène conceptuel.

Néanmoins ce phénomène est particulièrement important puisque vos croyances vont induire des jugements et des pensées, et ces pensées vont induire à leur tour des émotions. Et finalement ces émotions vont induire des actions ou des réactions… un comportement en d’autres termes.

PROGRAMMATION NEUROLINGUISTIQUE

Ce que j’aimerais vous faire comprendre c’est qu’il s’agit ni plus ni moins de ce que j’appellerai une utilisation linguistique, comme on parle de l’amour par exemple.

Parler de l’amour c’est parler d’émotions et de sentiments. Mais l’amour en lui-même n’est pas visible ou tangible. Ce que vous voyez ce sont des gens qui agissent ou réagissent d’une manière amoureuse. Les comportements d’amour ou de haine sont visibles, mais pas l’amour ou la haine en tant que tels. Mais alors si l’amour se manifeste sous forme d’actions à travers un processus, ce que vous appelez croyances fonctionnent-elles différemment ?

PROGRAMMATIONNEUROLINGUISTIQUE

Je sais que cela peut vous paraître étrange car vous vivez sûrement tout cela au quotidien et que vous ne vous êtes sans doute jamais posé cette question en profondeur.

Vous êtes tellement plongé dans ce genre de situations vivantes et émotionnelles qu’il peut vous sembler compliqué de prendre du recul pour les observer d’une façon détachée.

Le processus des croyances

Il est sûr qu’une partie de votre cerveau enregistre et stocke toutes vos croyances. Lorsque vous n’étiez encore qu’un jeune enfant, vous avez peut-être fait la désagréable expérience de cet instituteur qui vous a martelé : « Tu ne feras rien de bon dans la vie dans la vie, tu es mauvais… ». Quel désastre d’entendre des adultes, et encore plus des professeurs, dirent ce genre de chose à leurs élèves ! Surtout à un jeune âge, quand l’adulte est un modèle de référence et d’autorité extrêmement fort. Alors disons que cela vous est arrivé en mathématique par exemple. Inévitablement, cela développe chez vous une aversion pour cette matière. Et c’est ainsi car l’enfant que vous étiez a accepté ces dures paroles comme une vérité irréfutable. Vous avez alors commencé à croire que vous étiez mauvais en mathématique.

CROYANCES

Puis un peu plus tard, vous avez échoué à un examen de mathématique. Alors votre cerveau a vite fait le lien avec les mots du professeur. Et vous pensez : « Tiens donc, il avait raison, c’est vrai que je suis nul en mathématique ! ». À partir de là, la croyance se renforce via ce genre d’association d’idées néfastes. Le fait d’incorporer ce genre de dialogue interne permet à la croyance de se maintenir et de s’enraciner un peu plus profondément en vous.

Mais la vie étant faite d’imprévus et de nouveautés, de nouvelles situations vont se présenter à vous. Que faire si ces nouvelles expériences ne rentrent pas dans le champ établi de vos croyances ? Deux possibilités. Soit votre cerveau les élimine en les ignorant purement et simplement. Soit il les distorsionne pour les faire rentrer dans les bonnes cases. Pour en revenir aux mathématiques, imaginons que cette fois vous ayez eu un excellent résultat à votre test. Il y a de très grandes chances que vous vous disiez intérieurement : « Bof, oui… je ne sais pas… après tout j’ai réussi cette fois mais c’était parce que c’était trop facile… ». Il s’agira là d’un cas de distorsion de l’évènement.

Et la nature des croyances ?

Donc là vous réalisez sûrement déjà qu’il ne s’agit pas seulement de croyances qui flotteraient toutes seules dans votre cerveau, sans lien avec votre vie. Mais vous commencez à comprendre à quel point il existe tout un schéma logique relié à cette idée de croyance. En fonction des évènements, dans son état de fonctionnement automatique, votre cerveau travaille à consolider et confirmer une croyance dès qu’elle semble se vérifier dans votre vie. Ou bien il cherche à biaiser votre vision des choses pour ne pas se contredire.

Nous pourrions imaginer une autre situation. Cette fois vous êtes séparé de votre ex-partenaire de vie et vous le voyez désormais comme le diable personnifié. Et bien s’il revient vers vous en s’excusant, aussi sincère soit-il, votre positionnement mental ne vous permettra pas d’être objectif car vous avez déjà décidé de votre positionnement. Vous ne le verrez que comme un manipulateur qui essaie de regagner votre confiance. Peu importe le sérieux de sa démarche, si vous êtes enfermé dans votre croyance vous ne serez pas capable de voir la situation telle qu’elle est.

CROYANCE

Ici, de mon point de vue, il n’est pas nécessaire de débattre sur la nature des croyances, que celles-ci soient limitantes ou irrationnelles, ou les deux à la fois. Mais plutôt de comprendre le processus qui vous amène à croire à quelque chose. Ou qui peut tout aussi bien vous pousser à cesser de croire en une chose.

Prenez tout ça en main !

Maintenant que vous avez une vision plus claire du mécanisme derrière les croyances, dites-vous que ce processus peut devenir un processus actif. C’est-à-dire que vous pouvez reprendre la main sur lui au lieu d’en rester le spectateur, ou pire, la victime. Vous l’avez compris, en mettant cela en lumière et en le comprenant il vous est possible de faire des transformations fascinantes dans votre vie. Métamorphoser certains cercles vicieux en cercles vertueux. Ce processus de transformation, comme tous les processus que vous verrez en Programmation Neuro Linguistique, demandera une analyse. Et cette dernière sera réalisée à l’aide d’outils de compréhension personnalisés. Cela vous permettra de garder, créer ou modifier ce qui peut s’appeler croyance, mais qui, en fin de compte, n’est qu’un mode de pensée. Votre mental est à l’origine de vos pensées mais il n’est pas vous. Il est néanmoins un outil fantastique pour vous et votre développement lorsqu’il est utilisé à bon escient.

Une personne cherche un travail, en trouve un, mais elle est licenciée. Elle en retrouve un autre mais à nouveau elle se fait licencier. Et encore une fois de plus… Au bout de trois expériences similaires consécutives cette personne commence à se créer une généralité. Le fameux : « Je ne suis pas assez bon ! ». Et tout ce qui vient dans sa vie à partir de maintenant est passé par le filtre de ce mécanisme de pensée. Mais cela n’est pas une fatalité. Il existe des personnes qui passent par des échecs successifs et qui n’en font pas pour autant une généralité. Ceux-là s’ancrent dans quelque chose de différent. En voyant par exemple que chaque situation est différente. À chaque fois une nouvelle chose, avec à chaque fois des leçons à en tirer. Au lieu de généraliser elles apprennent de leurs expériences, bonnes ou mauvaises.

CROYANCES

Donc vous pouvez d’ores et déjà cesser de voir les croyances comme un virus qui se propage d’une personne à une autre. Non, une croyance c’est un mode de pensée, plus ou moins conscient, que vous générez après une interaction avec une personne ou une situation. Après avoir validé mentalement son intervention et son autorité dans votre vie. Mais dans votre intérêt il vaut mieux que ce processus soit le plus conscient possible car cela veut dire que vous n’en êtes pas le spectateur mais bien l’acteur. Celui qui tire les ficelles afin que votre expérience de vie vous tire vers le haut et vous enrichisse quoiqu’il puisse vous arriver. Pour qu’une croyance reste en vous, il faut que vous la validiez. Vous avez toujours un rôle dans cette histoire, alors autant le jouer en pleine conscience et dans un but qui vous grandisse.

PNL

Ce moment où vous mettez une personne sur un piédestal, peu importe la raison, où vous êtes persuadé de toute sa sagesse, sa bienveillance ou son intelligence. Vous croyez dur comme fer que cette personne et son enseignement sont géniaux. Puis vous vous apercevez que ses actes ne cadrent pas du tout avec ses propos. Alors elle tombe irrémédiablement dans votre estime et toutes vos croyances se dégonflent… comment est-ce possible ? Existe-t-il une aiguille magique qui dégonfle vos belles croyances ? Non ! Vous avez juste modifié votre façon de penser et supprimé l’autorité que vous lui aviez conférée. Dès lors cette autorité se dissipe, alors tout ce en quoi vous croyiez perd de la force.

Le souci c’est que si vous n’êtes pas conscient de vos mécanismes de pensée, il existe un risque qu’une personne commence à vous faire croire ce qu’elle veut. Il s’agit de manipulation, volontaire ou non. Mais dans tous les cas si vous n’êtes pas conscient vous ne serez plus aux commandes de vos mécanismes mentaux. Aussi la Programmation Neuro Linguistique peut vous amener à analyser, comprendre et maîtriser cette partie de vous-même qui vous est peut-être encore inconnu. Partant pour cette aventure ? Il se trouve assurément des coachs en Programmation Neuro Linguistique près de chez vous. Cela est un point de départ vers plus d’autonomie dans vos processus de réflexion et de décision, et par extension, plus d’autonomie dans votre vie.

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

Coach en PNL, formatrice à l'Institut Gautier
www.luzangellytorres.ch
www.neurodanse.ch

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Vaincre le stress et redevenir maître de votre mental

Vaincre le stress et redevenir maître de votre mental

Que ce soit dans mes consultations professionnelles ou dans les interactions que je peux avoir dans ma sphère personnelle, je fais souvent le même constat. Je vois et je côtoie de plus en plus de personnes qui se plaignent de la place que prennent dans leur vie quotidienne le stress, l’anxiété ou différentes formes d’appréhensions. Ces personnes sont bien conscientes de ce parasitage mental, ce qui est déjà un bon début, mais elles ne savent pas comment changer sainement et durablement cet état d’angoisse latent.

Le parasitage mental

Cela vous est certainement arrivé à vous aussi : être focalisé sur votre mental au détriment du moment présent. Voilà qui occasionne inévitablement gêne et inconfort dans vos activités de tous les jours. Et cette focalisation se fait malheureusement sur les pensées négatives ou néfastes. Ce sont précisément ces pensées qui sont génératrices du sentiment de malaise et d’oppression que vous avez déjà été amené à ressentir. Il se peut même que vous ayez produit des idées obsédantes auxquelles vous ne pouvez cesser de penser. Et généralement vous en faites alors part aux divers interlocuteurs que vous croisez. Répandant un peu plus de peur et de négativité autour de vous.

Ces troubles dont l’origine est immatérielle prennent pourtant bien souvent une forme dans le corps physique des personnes angoissées. Les symptômes les plus connus sont des rougeurs sur l’épiderme, de type psoriasis, de grandes fatigues ou des difficultés à récupérer de l’énergie par le sommeil. Il est possible d’y ajouter la longue liste des douleurs dorsales propres à chacun. Mais avez-vous déjà pris le temps de vous poser la question de ce qu’était cette anxiété qui semble vouloir revenir sans cesse ? Quelle est son origine et ses leviers d’action sur votre état émotionnel ?

L’anxiété

L’anxiété pourrait être décrite comme une incertitude supposée dont la potentielle apparition ne repose sur aucune certitude. Elle s’appuie uniquement sur des hypothèses, dont la plupart sont échafaudées par votre propre mental. Nous pouvons donc dire que l’anxiété est une réaction à quelque chose qui vous fait peur. Il peut s’agir d’une situation, d’un lieu, d’une personne ou encore d’un contexte particulier. La conséquence directe de tout cela est de vous amener vers un comportement d’évitement de la source de cette peur. Et si l’évitement n’est pas possible, vous développerez certainement un excès d’émotions intenses au moment de la confrontation avec ce qui vous effraie.

Mais vous pouvez garder à l’esprit que l’anxiété provient d’un processus tout à fait prévisible. Car c’est bien vous qui construisez un scenario d’anticipation autour d’une situation future, donc irréelle et inexistante dans l’instant présent. Cela vous parle ? L’avez-vous déjà remarqué et vécu ? Avant de passer un examen par exemple, ou un entretien important. Dans des matchs sportifs peut-être, ou dans tout autre contexte demandant un face-à-face avec un adversaire. Ou bien tout simplement dans des situations remplies d’incertitudes comme celle que nous vivons tous en ce moment avec les contraintes sanitaires internationales. Votre esprit tourne alors à plein régime et le dialogue interne est de plus en plus étoffé, tentant de prévoir et de calculer chaque ramification des histoires que vous imaginez.

 

 

Le Docteur Richard Bandler, l’un des deux co-créateurs de la programmation neurolinguistique (appelée aussi PNL) dit à ce propos :

« Si vous ne prenez pas le contrôle de vos processus de réflexions, vous serez à leur merci. »

Vos émotions ne tombent pas du ciel vers vous. Ce sont des processus neurochimiques qui sont une conséquence de ce que vous vivez ou imaginez. Car à vrai dire votre cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire pour ce qui est de ses réactions biochimiques face aux informations que lui renvoient les différents capteurs de votre corps. Donc votre état émotionnel est influencé par le monde imaginaire de pensées que vous êtes capable de vous créer. Tout comme il est réactif aux odeurs, aux sons, aux saveurs et aux textures que vous touchez.

Sa juste place et son utilité

Un autre aspect de l’anxiété que je souhaite aborder est sa place en tant que processus normal et logique. Elle peut vous être utile puisqu’elle fait partie de notre palette de réactions d’adaptation aux stimulations de notre environnement. Elle vous permettra de mobiliser votre attention et d’élever au plus haut votre niveau de vigilance lorsque que vous vous retrouvez face à une situation pour la première fois. Qu’il s’agisse de choix difficiles, de crises à gérer ou de conflits à régler.

Toute la subtilité consiste à se servir de cette émotion à votre avantage sans vous faire contrôler par elle. L’anxiété est donc une émotion qui a sa place lorsqu’elle est bien tolérée et qu’elle reste contrôlable, sans être génératrice de souffrances excessives. Elle ne doit pas s’installer dans votre quotidien et y provoquer des ralentissements, que ce soit dans vos activités ou dans votre santé.

Vous entretenez votre anxiété, mais comment ?

Comme évoqué plus haut, elle se manifeste lorsque vous vous servez de votre cerveau pour élaborer des scenarios futurs désagréables qui pourraient, ou non, se produire. L’anxiété n’a cependant pas une cause unique. Elle se déclenche la plupart du temps par une association de facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux. Un terrain génétique propice et des facteurs biologiques peuvent être à l’origine d’un déséquilibre de certaines substances neuro-médiatrices qui sont chargées par le cerveau du transport d’informations entre les cellules nerveuses. C’est le cas par exemple de la sérotonine ou de la neuro-adrénaline particulièrement impliquées dans cette tâche.

Pour arriver à un état d’anxiété, le fait est que vous devez imaginer que vous allez vers un futur désagréable et mauvais pour vous. « Je vais encore être en retard ! », « Il va me poser la question à laquelle je ne saurais pas répondre ! », « Si la situation actuelle ne s’améliore pas je vais perdre mon travail… ». Ce phénomène de dialogue interne devient très rapidement problématique pour vous si vous vous focalisez uniquement sur le négatif. Votre petite voix intérieure va se faire de plus en plus forte et de plus en plus sûre d’elle puisqu’elle a toute votre attention.

C’est un cercle vicieux et c’est par ce mécanisme que vos peurs peuvent petit à petit prendre le dessus sur votre rationalité. L’auto-sabotage n’est alors pas loin : « Je ne suis pas assez bon, c’est sûr je vais échouer ! ». Dans cet état, c’est comme si vous aviez une boule de cristal détraquée qui ne vous montre que le négatif de ce qui pourrait arriver dans le monde fou que vous mettez en place, dans votre imaginaire. À ce stade vous devenez complice de votre anxiété en vous programmant de cette façon.

J’ai vu des gens tellement parasités par ces autosuggestions que malgré leur intelligence, le fait qu’ils avaient une grande partie des réponses à leurs questions, et des ressources internes solides à disposition, et bien malgré tout cela ils se retrouvaient bloqués. Le cerveau coincé et tournant en boucle sur tel ou tel problème insoluble pour eux en apparence. Pour moi qui vois ces situations de l’extérieur, la solution m’apparaissait souvent simple et évidente.

Lorsque l’anxiété vous amène à vous dévaloriser continuellement, avec la régularité d’un métronome, alors votre cerveau libère des substances chimiques qui vous empêcheront de penser clairement et d’une manière lucide. Vous errez et vous enfermez alors dans une zone d’inconfort, une boucle sans réponse et sans solution.

Sortir de la boucle

Le point positif c’est que si vous êtes responsable de votre programmation mentale, alors vous pouvez la modifier et la réajuster à loisir. Personnellement, je suis convaincue que nous avons tous à disposition un magnifique potentiel de ressources internes. Nous avons tous certaines astuces pour nous sortir de la boucle. Personnellement j’utilise une petite méthode que je partage volontiers avec les personnes que je rencontre et qui en ont besoin.

La première chose que je fais c’est de respirer. InspirationExpirationInspirationExpiration… Je me focalise sur les allers et venues de l’oxygène dans mon corps et je ressens à quel point cela peut me fortifier. En mettant ma conscience sur ma respiration, mon mental se déconnecte aussitôt. Laissant ainsi de la place pour l’intelligence du cœur et du corps, permettant aux processus naturels de mon corps d’opérer sans être parasités par ma négativité.

Je reviens alors pleinement dans le moment présent et je m’adresse à la voix incessante de mon mental. Je prononce ces mots, à voix haute ou non, selon le contexte : « Je m’en fous ! », « Tais-toi ! ». Ainsi je dis stop à mon cerveau. Car la seule façon de sortir d’un état profond d’anxiété est de s’arrêter puis de choisir comment agir. Donc dans un premier temps, lorsqu’une pensée ou une construction mentale négative émerge dans votre esprit, stoppez-la. Réduisez-la au plus petit format dont vous êtes capable, comme si vous la regardiez sur l’écran de votre smartphone. Passez ensuite à l’action en réécrivant vos dialogues internes par exemple. Appuyez sur les points positifs de votre vie et les atouts qui sont entre vos mains. Procéder ainsi vous placera naturellement sur le chemin de la créativité et de la solution que vous cherchez. Car vous serez alors dans une posture d’ouverture aux possibilités et non plus de repli sur vos problèmes.

Vous pouvez également vous mettre en mouvement, marchez, courez, dansez, chantez. Car le corps et l’esprit sont liés, en bougeant votre corps vous mettez également en mouvement votre esprit. Votre cerveau a besoin d’être oxygéné en pleine conscience. Donnez-lui cet air si précieux. Vous pouvez aussi boire un grand verre d’eau car nombreux sont ceux qui négligent leur hydratation dans notre mode de vie moderne.

Je vous invite également à rire au quotidien et le plus souvent possible. Ce n’est plus à prouver, les effets sur votre corps seront extrêmement bénéfiques, surtout lorsque l’on sait que même un faux sourire libère dans votre cerveau des substances qui vous aident à modifier votre état émotionnel.

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Une fois que vous aurez délaissé pour de bon ces pensées parasites et répétitives, apprenez à optimiser votre télécommande interne. Zappez sur les bonnes chaînes de sorte que vous puissiez choisir un film que vous aimez et qui vous rendra heureux au lieu d’une histoire effrayante et angoissante. Cela revient à changer votre point de vue sur les choses, les situations et les personnes qui se présenteront à vous. 

Je vous invite à vous mettre tous les jours dans ce nouvel état car vous verrez à coup sûr que les solutions sont devant vous. Elles vous attendent. Il y aura toujours des situations qui nous inviteront à la peur. Oui elles pourront vous bloquer, mais alors ce ne sera que pour quelques instants. Car vous aurez pris conscience de votre plein potentiel et de votre capacité à changer votre manière d’appréhender ce qui se présente à vous. Préparez-vous à penser et ressentir différemment votre vie ! Vous avez le pouvoir de créer un changement là maintenant dans votre vie, alors profitez-en.

o.

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

Coach en PNL, formatrice à l'Institut Gautier
www.luzangellytorres.ch
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Le réel et l’imaginaire dans nos vies

Le réel et l’imaginaire dans nos vies

Laissez-moi vous raconter une anecdote toute personnelle, et plutôt fantastique selon moi. Il y a quelque temps je me trouvais auprès de l’un de mes jeunes neveux. Ce dernier ne se sentait pas très bien, le pauvre bout de chou avait l’air fiévreux. Quelques instants plus tard, une prise de température le confirmait, la fièvre était bien là ! Je veillais sur lui, je lui parlais et tentais de le mettre le plus à l’aise possible. Au détour de la conversation il me parla de certains de ses jouets.

Plus particulièrement de ses dinosaures et de ses petits soldats en plastique. Il me raconta que les savoir près de lui l’aidait à se sentir mieux. Je lui demandais alors de m’expliquer cela un peu plus en détail. « Bien sûr Tata » me dit-il, avant de poursuivre avec sa petite voix enfantine : « Tu sais, j’ai des amis qui me protègent à l’intérieur, et ils peuvent combattre n’importe quelle maladie qui essaie de me rendre malade ! ».

Inutile de vous dire qu’il avait piqué ma curiosité. Je voulais en savoir plus sur ce rituel qu’il avait mis en place. Je l’interrogeais un peu plus précisément, mais il coupa court. « Tata, je dois aller m’allonger et discuter avec mes soldats, mes dinosaures et toutes la bande de mes amis car je ne me sens pas très bien ».

Je le laissais faire et ce n’est que quelques jours plus tard que j’eus sa maman au téléphone. Elle m’appela pour me rassurer et m’expliquer que la température avait très vite chuté et que son petit bonhomme s’était remis rapidement de ce mauvais passage. Je lui fis part de mon soulagement et tout en échangeant avec elle une petite lumière vînt s’allumer dans ma tête.

Je faisais instantanément le lien avec l’une des particularités de fonctionnement de notre cerveau. En effet, pour ce qui est des réponses et des mécanismes physiologiques qu’il va déclencher dans le corps, le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire. Raison pour laquelle vos pensées sont plus puissantes que vous ne pourriez le croire. Ce que mon neveu m’avait expliqué, ce qu’il visualisait, c’était en fait une stratégie mentale. Il avait intuitivement trouvé sa méthode personnelle pour booster son système immunitaire.

Ce que nous dit la science

Depuis le début des années 80, de nombreuses investigations scientifiques ont été menées dans le domaine de la psycho-neuro-immunologie. L’enjeu de ces études est la compréhension du fonctionnement du cerveau et du système nerveux. Il est par exemple scientifiquement prouvé aujourd’hui que les émotions et le stress modifient les réactions biochimiques dans le courant sanguin. Il a également été mis en évidence que des techniques comme la méditation, la relaxation ou encore l’hypnose peuvent être utilisées pour stimuler et influencer de manière directe les réponses immunitaires.

Robert Dilts est l’un des élèves de Richard Bandler, le co-créateur de la PNL (Programmation Neuro Linguistique). Dans l’un de ses articles, Robert Dilts nous explique de quelle façon il procède pour traiter les allergies chez ses patients. Il utilise pour cela les mécanismes de dissociation et de recherche de contre-exemple pour faciliter les réactions de modification du système nerveux autonome à l’égard d’un stimulus qui déclenchait habituellement l’allergie. Intéressant n’est-ce pas ? Il faut croire mon petit neveu connaissait intuitivement certains principes de la PNL. La visualisation évidemment, la sous modalité également, ainsi que les techniques d’affirmation verbale pour sa guérison. Je peux vous dire que je suis sincèrement fière de lui et de sa capacité à être à l’écoute de son corps !

Et vous dans cette histoire ?

Peut-être êtes-vous en train de penser « Oui, c’est une jolie histoire… mais ça ne marchera pas avec moi. ». Si c’est ce que vous vous dites, surtout intégrez bien le fait que vous êtes tout à fait capable d’en faire autant. Vous avez juste oublié ces principes qui nous sont pourtant si naturels lorsque que nous sommes encore de jeunes enfants. La société moderne et ses conditionnements ont une fâcheuse tendance à gommer de notre mémoire les merveilleuses capacités de notre organisme. Mais soyez sûr qu’il reste toujours une porte en vous qui peut vous ramener vers la découverte de ces trésors.

Je profite d’avoir votre attention pour vous proposer de passer en mode actif ! Que diriez-vous de prendre un peu de temps pour écouter votre corps et votre système immunitaire. Je vais vous demander de mobiliser au maximum votre neurologie. Pour l’instant le but recherché est uniquement la détente. Lorsque vous sentez que vous accumulez en vous des tensions, des pensées ou des peurs qui peuvent être source de stress pour vous, alors c’est qu’il est grand temps de prendre un moment pour vous arrêter.

Faire une pause et dire stop à tout cela. Prenez une longue et profonde inspiration, puis laisser partir vos soucis à l’expiration. Profitez du moment de détente que cela vous procure. Répétez l’opération aussi souvent et longtemps que vous en avez besoin. Cela jusqu’à vous sentir apaisé, et prêt à passer à la suite.

Une fois que vous vous trouvez dans un état de détente satisfaisant, qui est l’état dans lequel nous devrions nous trouver naturellement, essayez de scanner votre corps physique. En quoi cela consiste-t-il me direz-vous ? Et bien tout simplement à porter votre conscience sur les différentes zones de votre corps et d’écouter avec tous vos sens.

Une zone après l’autre dans un premier temps, puis plusieurs à la fois lorsque vous serez familiarisé avec cet exercice. Apprenez à ressentir et à localiser en vous les endroits tendus, lourds ou noués. Portez-y votre écoute bienveillante et contentez-vous de laisser agir le pouvoir de votre conscience. Grâce au lâcher-prise, constatez comme votre organisme va permettre à ces charges de partir. Laissant place à plus de bien-être et de lucidité dans votre comportement.

Faisons un pas de plus

Allons encore un peu plus loin si vous le voulez bien, j’aimerais vous faire tester autre chose… Je voudrais à présent que vous imaginiez votre centre de contrôle personnel, c’est-à-dire votre cerveau. Prenez votre temps. Visualisez-le en vous rappelant qu’il est là pour gérer toutes les choses merveilleuses que vous pourrez être amené à faire. Il est aussi celui qui va vous aider à motiver et booster votre système immunitaire.

C’est maintenant au tour de votre créativité d’entrer en jeu. Vous êtes le metteur en scène de votre monde alors laissez libre cours à votre vision créative. Si vous souhaitez travailler sur une guérison plus rapide, alors imaginez-vous par exemple rassemblant toutes vos cellules immunitaires. Vous êtes libre de vous les représenter sous la forme qui vous parle le plus : personnages et idoles que vous appréciez, animaux réels et imaginaires, sons et symphonies, couleurs, goûts et odeurs, ou même tout cela à la fois.

L’important est de vous focaliser sur le déroulement de ce scenario positif et bénéfique pour vous. Plus vous visualiserez en détail, plus ce travail sera efficace. Déroulez votre histoire selon votre envie. Mais surtout gardez à l’esprit que cela ne fonctionnera que si vous êtes détendu et que vous y prenez du plaisir. Inutile de forcer les choses. Dans mes films mentaux, il y a toujours au moins un dragon présent, c’est un peu mon chouchou. Un autre point important : prenez le temps de remercier vos personnages pour ce qu’ils font, échangez avec eux, construisez avec eux la trame de votre histoire. Et encore une fois, sentez-vous libre de créer ce que vous voulez. Si vous avez besoin de combattre une maladie, faites donc intervenir de fiers guerriers en armure d’or. Faites les chevaucher de puissantes montures, motivez-les avec un discours épique digne des blockbusters hollywoodiens et lancez-les mentalement dans la bataille contre le mal qui vous afflige.

Faites-vous la promesse de rire, danser, profiter des belles choses que vous aurez imaginées avec toutes vos projections mentales. Car ce n’est finalement que de cette façon que vous pourrez faire vibrer votre histoire. Laissez surgir toutes vos bonnes idées, ne vous auto-limitez pas. Et plus vous pratiquerez, plus vous serez à l’aise et à même de développer cet espace intérieur de créativité curatif. Il est très possible que vous ressentiez, au fur et à mesure, certains effets en temps réels dans votre corps.

Pour moi cela prend parfois la forme d’une sensation particulièrement positive. Comme si des étincelles fourmillantes et vivifiantes parcouraient mon corps pour le nettoyer en profondeur. Il y a une chose que j’aime beaucoup visualiser en fin de séance : un bouclier. Le mien est un large bouclier de guerrier. Je mets en place ce symbole puissant afin d’installer une protection mentale autour de moi contre les autres maladies qui souhaiteraient m’atteindre.

À vous de trouver les représentations auxquelles vous êtes le plus réceptif. Ce monde est le vôtre et vous en êtes l’unique créateur. Alors profitez-en à fond ! Et ressentez ce qui se passe en vous, l’apaisement de votre respiration, le bien-être et le bonheur qui s’installent durablement en vous. Laissez faire vos créations. Laissez leur faire le travail, vous savez que vous pouvez avoir toute confiance en eux

Restez confortablement installé et voyez le stress partir au loin tandis que vous profitez pleinement du moment présent. Et au détour d’une profonde respiration, il est probable qu’un sourire détendu s’installe sur votre visage. C’est là la preuve que vous avez réussi à mener cet exercice à son terme. Vous êtes dans un état paisible, ressourcé, vous voilà prêt à retourner à vos activités avec une énergie renouvelée. Ou peut-être opterez-vous pour un temps de repos bien mérité avant de retourner dans le tumulte du quotidien. À vous de choisir !

 

J’ai une pensée de gratitude envers mon neveu en rédigeant cet article. Car grâce à lui, je me suis réappropriée un moyen simple, gratuit et fun pour conserver ma santé physique et psychique dans de bonnes conditions. Je sais bien que les choses négatives de la vie existent, qu’elles sont bien réelles et que je ne peux pas prédire lorsqu’elles vont se produire. Mais l’accepter et en être conscient vous donne un moyen d’agir face à elles.

La visualisation positive est l’une des façons de les gérer. À aucun moment vous ne devriez être contrôlé par vos peurs ou par des émotions négatives. Il vous appartient de faire ce type de travail libérateur. Les coachs et les thérapeutes peuvent vous montrer la porte mais c’est à vous qu’il convient de décider de la franchir ou non. Si vous l’entraînez, votre cerveau peut-être un outil formidable de libération à travers ces stratégies mentales dédiées à votre bien-être. Devenez alchimiste de votre propre esprit et transformez les évènements négatifs en opportunités positives. Et habituez-vous toujours à aller vers ce que vous souhaitez réellement.

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

Coach en PNL, formatrice à l'Institut Gautier
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Les réactions face aux dangers

Les réactions face aux dangers

Quelle réaction adoptée face à une menace ? Par exemple face à une personne ayant un comportement agressif. Qu’il s’agisse d’une agression verbale ou physique. Cette situation vous est forcément déjà arrivée. La manière de réagir sera bien évidement propre au caractère et aux conditionnements de chacun.

Il est néanmoins possible de les catégoriser en trois familles :

  • La fuite. La personne va se sauver pour se dégager le plus vite possible de la source de la menace. Se mettre en sécurité, à l’abri. Voilà un héritage de nos lointaines réactions primitives de survie.

  • L’attaque. Un adage dit que « la meilleure défense est l’attaque ». L’idée est de se protéger en neutralisant la source de la menace. Plus d’ennemi, plus de menace !

  • La tétanie. Certains vont se figer face à la menace. Le mécanisme psychologique derrière cette réaction est de s’effacer sa présence. Faire le mort pour ne pas être vu. Rester indétectable.

Vous vous reconnaîtrez sûrement dans l’un ces modes de fonctionnement. Quel que soit le vôtre, il est lié à votre programmation mentale. Elle peut tirer son origine de votre éducation, de vos expériences personnelles traumatisantes ou bénéfiques, de votre héritage génétique, voir même plus certainement d’une combinaison des trois.

Une patiente de l’Institut Gautier s’est présentée à nous car dès qu’elle se sentait en danger, ne serait-ce que verbalement, elle se figeait. Un membre de sa famille ou une amie lui parlait mal et elle se tétanisait instantanément. Elle avait près de 65 ans et nous avons réussi ensemble à comprendre que cette programmation était liée à un traumatisme de son enfance durant lequel son agresseur lui a intimé l’ordre de ne jamais parler de ce qui s’était passé. Cet ainsi qu’elle développa sa programmation et toute sa vie elle adopta une réaction de tétanie, de « faire la morte », en cas de menace.

Grâce aux séances de Tapping et PNL (Programmation NeuroLinguistique) elle a pu se libérer de ce conditionnement malsain. Elle s’est aussi reconnectée avec sa force intérieure, dont elle s’était coupée suite à ce traumatisme. Elle a retrouvé des ressources pour réagir et poser des limites. Que ce soit par la fuite ou l’attaque, elle aura le choix. Elle pourra se faire entendre et respecter, devenir actrice de sa vie et ne plus subir passivement les situations inconfortables.

Si vous aussi vous connaissez une personne victime de ce genre de troubles n’hésitez pas à l’orienter vers des professionnels du Tapping et PNL (Programmation Neurolinguistique) ou de l’EMDR (« Eye Movement Desensitization and Reprocessing » c’est-à-dire « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires »). Elle pourra ainsi reprendre le contrôle de sa vie. Et pourquoi ne pas lui parler de l’Institut Gautier ? Nous nous ferons une joie de pouvoir l’accompagner dans cette démarche de libération.

Tapping

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

Coach en PNL, formatrice à l'Institut Gautier
www.luzangellytorres.ch
www.neurodanse.ch

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La dissociation

PNL

La dissociation

« Je ne sens plus rien dans mon corps, je n’ai plus d’émotion. Que se passe-t-il ? »

La dissociation est un mécanisme déclenché par notre cerveau pour protéger notre psychisme lors d’un évènement intolérable. Il permet donc de se protéger de la douleur et de la souffrance. Mais à quel prix !

Ce phénomène a été observé chez des victimes d’actes extrêmement violents. Ces victimes se sentent complètement vides d’émotions puisque leur cerveau a coupé leur circuit émotionnel. La personne ainsi dissociée ne souffre plus, elle n’a plus de douleur. Mais elle est également privée de tout plaisir, de toute joie ou toute autre émotion positive.

PNL

Le problème étant que la plupart du temps, les personnes dissociées ne savent pas comment elles peuvent se « réassocier ». Elles ont tendance à rester dans cet état de « non-émotion ». En tant qu’être humain nous avons besoin de nos émotions. Pour faire des choix entre ce qui nous plaît ou non, entre ce qui est juste ou non. C’est toute la capacité de discernement qui tombe en désuétude lorsque vous n’êtes plus capable de ressentir.

Si vous vous retrouvez à communiquer avec une personne victime de troubles dissociatifs, rassurez-la. Cet état peut être temporaire car il est réversible. Il est possible de le soigner avec des techniques comme l’EMDR (« Eye Movement Desensitization and Reprocessing » c’est-à-dire « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ») ou encore le FasterEFT (Faster Emotionally Focused Transformation).

En libérant le traumatisme, une personne dissociée va pouvoir se reconnecter à ses émotions. Les agréables comme les désagréables. J’ai pu personnellement éprouver l’efficacité de ces outils en accompagnant une patiente à retrouver un état émotionnel riche alors qu’elle se trouvait dans une situation dissociative suite à un viol.

Ses émotions étaient refoulées derrière le vide intérieur qu’elle vivait. Non seulement les techniques de tapping lui ont permis de libérer le choc de cette épreuve, mais également de soigner les dépendances affectives liées aux relations malheureuses qu’elle a rencontrée par la suite.

Si vous aussi vous connaissez une personne victime de troubles dissociatifs n’hésitez pas à l’orienter vers des thérapeutes pratiquants le Tapping  ou l’EMDR. Elle pourra ainsi reprendre le contrôle de sa vie. Et pourquoi ne pas lui parler de l’Institut Gautier ? Soyez certain qu’ici, des professionnels certifiés mettront tout en œuvre pour l’accompagner dans cette démarche de libération.

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

Coach en PNL, formatrice à l'Institut Gautier
www.luzangellytorres.ch
www.neurodanse.ch