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Révolutionnez vos prises de notes avec le sketchnoting

Révolutionnez vos prises de notes avec le sketchnoting

En quelques mots, le sketchnoting c’est : une méthode visuelle de prise de notes.
Le sketchnote est le produit de cette méthode, le plus souvent réalisé sur une feuille
de papier format A4. Il permet de sortir du système habituel de prise de notes
linéaires qui utilise uniquement les mots. De très longues files de mot… Le
sketchnote est un mix, personnalisé par chaque sketchnoteur, à mi-chemin entre
dessins et schémas. Il s’agira de combiner des mots et des éléments graphiques
pour représenter de l’information. Il est bon de rappeler que cette méthode ne
demande aucun prérequis et est par conséquent accessible à tous.
Gardez bien à l’esprit que le sketchnote c’est avant tout de la prise de note pour soi.
Bien sûr il est toujours possible de partager vos notes. Mais la finalité première est
que vous, lorsque que vous relirez vos notes, vous puissiez saisir avec aisance un
maximum d’informations et en particulier les points clefs à retenir.

Utilisation du sketchnoting

Comme dit plus haut, le sketchnote que vous produirez sera en premier lieu utilisé par vous. Cela signifie que votre première contrainte sera d’être capable de vous relire et de retrouver rapidement les informations que vous devez retenir. Vous ne faites pas cela pour les autres. Dans sa construction, le sketchnote se compose d’un titre (ou point d’entrée) avec les éléments de contexte, et vient ensuite le corps du sketchnote où se combinent différents éléments (conteneur, séparateur, connecteur, typographie, pictographie…). Les mots et les éléments graphiques présents vous permettent de structurer l’information pour la clarifier au maximum.

Les différences avec les autres outils de la pensée visuelle

Il arrive que le sketchnote soit confondu avec la mind map (également appelée
carte mentale ou carte heuristique). Cette dernière est aussi un outil de la pensée visuelle mais sa structure est totalement différente. Bien qu’elle ait un point d’entrée, celui-ci sera en général central et appelé le cœur de carte. Viennent ensuite des ramifications qui partent de ce cœur de carte. D’abord les banches de premier niveau, puis des branches de deuxième niveau qui s’appuient sur les précédentes et ainsi de suite. Le tout associé à des mots clefs et des pictogrammes.

Medaille de bronce

Comparé à un sketchnote, les règles structurelles de construction d’une mind
map sont beaucoup plus contraignantes. Le point fort de la mind map est sa
précision dans la restitution de l’information grâce aux nombreuses interconnexions entre les différents éléments qui la composent. Elle se prête par exemple très bien à l’analyse de besoins client. Le sketchnote, quant à lui, est plus fluide et agréable
à utiliser au quotidien. Et cela car il est bien plus permissif et libre dans sa
forme.

Comme vu un peu plus haut, la facilitation graphique est un outil de la pensée
visuelle. Concrètement son produit prendra la forme d’un sketchnote à grande
échelle, sorte de grande fresque graphique. Mais ici l’enjeu est la transmission
claire d’informations à destination d’un public et non uniquement une restitution à
titre personnel comme c’est le cas du sketchnote. Un facilitateur graphique va
recueillir les échanges d’un groupe et les mettre en forme dans cette fresque
visuelle.

Le résultat est alors à destination du groupe de travail à l’origine des échanges. Le but est de permettre au groupe de mieux réfléchir à une problématique à un instant T et par la suite de mieux retrouver le processus de réflexion à posteriori. La fresque n’est donc pas forcément pensée pour une diffusion à un plus large public. Nous pourrions presque dire que cette fresque visuelle est un sketchnote de groupe réalisé par un expert en facilitation graphique.

Un peu d’histoire…

La prise de note sous forme de dessins et de schémas n’est pas une pratique récente, bien au contraire. Je vous renvoie par exemple aux planches du célèbre Léonard de Vinci. Ces planches vous les avez certainement déjà aperçues dans un
livre, un musée ou un documentaire. Il avait pour habitude de prendre des notes visuelles et de décrire ces notes. Qu’il s’agisse de son exploration de la physiologie du corps humain ou encore de l’élaboration de ses machines et de l’explication des
mécanismes. Bien d’autres personnages célèbres avaient déjà adoptés naturellement un système de prise de notes visuelles, avec dessins ou schémas accompagnés d’un descriptif. Néanmoins parmi ces planches certaines témoignent de difficultés de mise en espace de l’information, en particulier lorsque les connexions entre les divers éléments se faisaient nombreuses.

Dans les années 2006, l’Américain Mike ROHDE, designer informatique, va formaliser la prise de notes visuelles dans une méthode qu’il nommera le sketchnoting. Il sortira alors un premier livre traduit en français : « Initiation au sketchnote ». L’agencement de l’information et du design dans les structures informatiques lui sont familiers et il s’en inspirera grandement dans l’élaboration de sa technique de sketchnote. Son style se caractérise par sa simplicité, l’emploi du
noir et blanc et un recours soutenu différents types de typographie. Donc le sketchnoting formalisé de la manière dont il va vous être présenté ci-dessous est plutôt récent, mais la prise de note visuelle, elle, est bien plus ancienne.

Les éléments techniques

1) Du texte :
Avec une action sur la typographie, c’est-à-dire en jouant sur la façon
d’écrire graphiquement les lettres et les mots. Cela va permettre de mettre en évidence le niveau d’importance de l’information. Vous choisirez une
typographie pour vos titres, vos sous-titres, pour les éléments clefs, etc. 3 typographie sont en général un minimum pour sketchnoter correctement.
Rassurez-vous, il est très facile de créer des typographies légèrement
personnalisées à partir d’une typographie de base que vous aurez choisie.
Un travail de calibrage de votre écriture peut néanmoins être nécessaire afin que vous développiez une écriture parfaitement lisible. En sketchnoting il est coutume de dire que vous n’écrivez pas, vous dessinez vos lettres.

2) Des éléments graphiques :
Aux côtés du texte, ces éléments sont indispensables pour la bonne utilisation de la pensée visuelle. Dans votre boîte à outils vous trouverez plusieurs éléments graphiques permettant la gestion et l’organisation de l’information sur votre sketchnote.
Les conteneurs, qui sont les zones qui contiennent l’information.
Les séparateurs, qui viennent différencier les informations.
Les connecteurs, qui jouent le rôle inverse des séparateurs en reliant
des informations, ou des blocs d’informations, entre eux.
Les listes à puces, qui ordonnent et clarifient l’information.
Les couleurs, avec un processus d’application bien spécifique au
sketchnote.
Les pictogrammes, qui viennent renforcer une idée, un concept, en l’imprimant de façon très visuelle dans l’ensemble. Ils font appel à votre sens représentatif personnel.

3) Les trames de structuration :
Elles vont vous permettre de répondre à la question : « Mais comment vais-je pouvoir organiser l’information sur la feuille quand je prends mes notes en live ». Vous les suivrez rarement de manière stricte, et ce n’est d’ailleurs pas le but. Mais en les connaissant, lorsque vous serez en situation de prise de notes, vous aurez rapidement à l’esprit la trame la plus adaptée à la situation. Vous pourrez ainsi commencer à organiser l’information de manière efficace sans être piégé par une disposition inadaptée de l’information sur votre feuille. Et si vous faites un sketchnote à partir d’un texte par exemple, il vous sera aisé de sélectionner la ou les bonnes trames (car vous pouvez les mixer) pour obtenir le sketchnote le plus adapté qui soit.

La pratique du sketchnote

Voici quelques conseils pour votre bonne pratique du sketchnote. Le premier est que lorsque vous prenez des notes, veillez à aller du global vers le détail.
Concrètement cela signifie que, contrairement à la prise de notes traditionnelles où vous commencez en haut à gauche de votre feuille et où vous terminez en bas à droite en notant tout ce qui vient à vos oreilles, ici vous noterez en premier lieu les informations les plus importantes. Vous placerez les éléments graphiques principaux.
Puis vous finirez par le détail. La structuration se fait au fur et à mesure de la prise de notes. Les éléments de mises en couleurs, les ombrages, certains conteneurs et séparateurs seront ajoutés à la fin. Ils sont anticipés pendant la captation. La priorité en live est de saisir les mots clefs et placer quelques pictogrammes, le reste est
finalisé ensuite. Nous pouvons donc distinguer 3 étapes dans la prise de notes :

– La préparation, pendant laquelle vous créerez votre titre et les éléments de contexte. Toujours avec ce principe d’aller du global au détail.
– La captation, durant laquelle vous basculez dans un état d’écoute active. Cela vous permet de partir à la recherche des idées clefs dans le discours ou le texte que vous synthétisez, et de les organiser sur votre feuille.
– La finalisation, où vous allez venir habiller votre sketchnote avec ses éléments structurants. Conteneurs, séparateurs, listes à puces… à vous de venir piocher dans votre boîte à outils pour embellir votre prise de notes. Vous n’aurez pas le temps de le faire durant le live. Donc à la fin d’une conférence par exemple, vous préserverez 10, 15 ou 20 minutes pour cette étape. Ce temps dépend du niveau de finition et de détails que vous voulez apporter à votre sketchnote.

Après un peu de pratique, si vous respectez ces étapes et que vous vous familiarisez avec les outils, vous verrez que cette méthode est accessible et rapide à mettre en œuvre pour un résultat graphique qui vous surprendra agréablement.
Un autre conseil est de commencer simple. Inutile d’encombrer votre boite à pictos de 50 pictogrammes, ou encore de vouloir utiliser 10 types de typographie différents. Plus vous aurez de choix, plus cela viendra rendre ce choix long et difficile, au détriment de vote écoute. Limitez-vous au début et enrichissez votre stock au fur et à mesure que vous montez en compétences. L’implémentation des éléments graphiques à votre disposition se fera naturellement avec votre progression
dans la pratique.

Un dernier mot sur la place des pictogrammes. Certaines personnes hésitent à se lancer car elles redoutent de ne pas savoir assez bien dessiner pour utiliser ou créer des pictogrammes. Alors oui, tout le monde peut créer et utiliser des pictogrammes. Un pictogramme n’est pas un dessin artistique. Quel que soit l’outil de la pensée visuelle utilisé, il n’y a jamais d’utilisation du dessin artistique, le sketchnote ne fait pas exception.

Le but avec l’utilisation des pictogrammes est de transformer une idée, un concept, en un dessin simple et représentatif. Cela peut s’acquérir rapidement auprès d’un formateur en travaillant avec méthode. Des traits et des formes simples, des jeux optiques avec par exemple de l’ombrage, et le tour est joué. Encore une fois, notre but est l’efficience cognitive, c’est-à-dire comment je peux traiter
l’information le plus efficacement possible, dans ses différents aspects. Inutile de vous dire que passer des heures en dessin d’art serait plutôt contre-productif dans ce
contexte.

pictogrammes

Voyez l’utilisation des pictogrammes dans vos sketchnotes comme la cerise sur le gâteau, mais ce n’est pas le plus important. Votre priorité doit avant tout être de noter clairement sous forme de texte les idées clefs, d’une manière très lisible, et de bien les interconnecter entre elles. Vous devez créer votre système d’informations personnalisé.

À vous de jouer !

Si le sketchnoting, et plus généralement les outils de la pensée visuelle, vous intéressent, mon ultime conseil est de vous former. Cela vous permettra de gagner du temps. Se lancer seul dans son coin c’est prendre le risque de se
décourager rapidement et de passer à côté d’éléments important de cette méthode.
Le travail en groupe vous montrera toutes les erreurs de débutants qu’il est possible de faire mais ainsi vous n’aurez pas à les faire toutes par vous-même. En effet vous bénéficierez également des erreurs des autres ! L’erreur fait toujours partie du processus d’apprentissage et la correction doit être la plus adaptée possible. Et c’est précisément ce qu’un formateur vous garantira : un apprentissage accéléré grâce à la réflexion collective et à la force de l’expérience.

Le dernier secret, une fois formé, c’est de pratiquer, pratiquer et pratiquer encore. À chaque occasion qu’il vous est donné profitez-en pour construire un sketchnote. Lorsque vous aurez commencé à sketchnoter, vous réaliserez que votre manière de traiter l’information a changé. Vous allez l’écouter d’une façon différente, vous la traiterez de à votre façon. Vous vous l’appropriez bien plus en profondeur que dans un processus classique de prise de notes. En procédant ainsi vous allez activer votre mémoire épisodique, ce qui aura pour effet d’ancrer en vous le moment que vous vivez. Le lieu, la personne, les informations collectées. Et quand vous reviendrez sur votre sketchnote, parfois des années plus tard, vous serez en mesure de ressentir à nouveau le moment au cours duquel vous avez effectué cette prise de notes. Et le plus important : amusez-vous dans votre apprentissage, vous n’en serez que plus créatif !

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

Image de Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

Révélatrice de potentiels
Formatrice à l'Institut Gautier
www.luzangellytorres.ch
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Croyez-vous aux croyances limitantes ?

Croyez-vous aux croyances limitantes ?

Dans cet article je vais aborder un point qui est, à mon avis, fondamental pour bien comprendre l’approche de la Programmation Neuro Linguistique, ou PNL.

Si vous vous êtes déjà renseigné sur la Programmation Neuro Linguistique, ou si vous avez déjà commencé à étudier le coaching et la Programmation Neuro Linguistique, alors ce thème plutôt récurrent ne vous sera pas inconnu. Je vais évoquer ici du système des croyances limitantes. En effet, ce que nous appelons les croyances se trouvent être un aspect à étudier de près car il joue un rôle de premier ordre dans certains mécanismes de la Programmation Neuro Linguistique. Clarifier et comprendre ce que nous entendons par « croyance » est donc particulièrement important.

De la réalité des croyances

Pour ainsi dire, les croyances n’existent pas dans le monde physique, dans le sens où elles n’ont pas de réalité tangible.

C’est plutôt logique puisqu’elles proviennent uniquement du mental humain. Avez-vous déjà pu voir ou bien toucher une croyance ? Il s’agit bien là d’un phénomène conceptuel.

Néanmoins ce phénomène est particulièrement important puisque vos croyances vont induire des jugements et des pensées, et ces pensées vont induire à leur tour des émotions. Et finalement ces émotions vont induire des actions ou des réactions… un comportement en d’autres termes.

PROGRAMMATION NEUROLINGUISTIQUE

Ce que j’aimerais vous faire comprendre c’est qu’il s’agit ni plus ni moins de ce que j’appellerai une utilisation linguistique, comme on parle de l’amour par exemple.

Parler de l’amour c’est parler d’émotions et de sentiments. Mais l’amour en lui-même n’est pas visible ou tangible. Ce que vous voyez ce sont des gens qui agissent ou réagissent d’une manière amoureuse. Les comportements d’amour ou de haine sont visibles, mais pas l’amour ou la haine en tant que tels. Mais alors si l’amour se manifeste sous forme d’actions à travers un processus, ce que vous appelez croyances fonctionnent-elles différemment ?

PROGRAMMATIONNEUROLINGUISTIQUE

Je sais que cela peut vous paraître étrange car vous vivez sûrement tout cela au quotidien et que vous ne vous êtes sans doute jamais posé cette question en profondeur.

Vous êtes tellement plongé dans ce genre de situations vivantes et émotionnelles qu’il peut vous sembler compliqué de prendre du recul pour les observer d’une façon détachée.

Le processus des croyances

Il est sûr qu’une partie de votre cerveau enregistre et stocke toutes vos croyances. Lorsque vous n’étiez encore qu’un jeune enfant, vous avez peut-être fait la désagréable expérience de cet instituteur qui vous a martelé : « Tu ne feras rien de bon dans la vie dans la vie, tu es mauvais… ». Quel désastre d’entendre des adultes, et encore plus des professeurs, dirent ce genre de chose à leurs élèves ! Surtout à un jeune âge, quand l’adulte est un modèle de référence et d’autorité extrêmement fort. Alors disons que cela vous est arrivé en mathématique par exemple. Inévitablement, cela développe chez vous une aversion pour cette matière. Et c’est ainsi car l’enfant que vous étiez a accepté ces dures paroles comme une vérité irréfutable. Vous avez alors commencé à croire que vous étiez mauvais en mathématique.

CROYANCES

Puis un peu plus tard, vous avez échoué à un examen de mathématique. Alors votre cerveau a vite fait le lien avec les mots du professeur. Et vous pensez : « Tiens donc, il avait raison, c’est vrai que je suis nul en mathématique ! ». À partir de là, la croyance se renforce via ce genre d’association d’idées néfastes. Le fait d’incorporer ce genre de dialogue interne permet à la croyance de se maintenir et de s’enraciner un peu plus profondément en vous.

Mais la vie étant faite d’imprévus et de nouveautés, de nouvelles situations vont se présenter à vous. Que faire si ces nouvelles expériences ne rentrent pas dans le champ établi de vos croyances ? Deux possibilités. Soit votre cerveau les élimine en les ignorant purement et simplement. Soit il les distorsionne pour les faire rentrer dans les bonnes cases. Pour en revenir aux mathématiques, imaginons que cette fois vous ayez eu un excellent résultat à votre test. Il y a de très grandes chances que vous vous disiez intérieurement : « Bof, oui… je ne sais pas… après tout j’ai réussi cette fois mais c’était parce que c’était trop facile… ». Il s’agira là d’un cas de distorsion de l’évènement.

Et la nature des croyances ?

Donc là vous réalisez sûrement déjà qu’il ne s’agit pas seulement de croyances qui flotteraient toutes seules dans votre cerveau, sans lien avec votre vie. Mais vous commencez à comprendre à quel point il existe tout un schéma logique relié à cette idée de croyance. En fonction des évènements, dans son état de fonctionnement automatique, votre cerveau travaille à consolider et confirmer une croyance dès qu’elle semble se vérifier dans votre vie. Ou bien il cherche à biaiser votre vision des choses pour ne pas se contredire.

Nous pourrions imaginer une autre situation. Cette fois vous êtes séparé de votre ex-partenaire de vie et vous le voyez désormais comme le diable personnifié. Et bien s’il revient vers vous en s’excusant, aussi sincère soit-il, votre positionnement mental ne vous permettra pas d’être objectif car vous avez déjà décidé de votre positionnement. Vous ne le verrez que comme un manipulateur qui essaie de regagner votre confiance. Peu importe le sérieux de sa démarche, si vous êtes enfermé dans votre croyance vous ne serez pas capable de voir la situation telle qu’elle est.

CROYANCE

Ici, de mon point de vue, il n’est pas nécessaire de débattre sur la nature des croyances, que celles-ci soient limitantes ou irrationnelles, ou les deux à la fois. Mais plutôt de comprendre le processus qui vous amène à croire à quelque chose. Ou qui peut tout aussi bien vous pousser à cesser de croire en une chose.

Prenez tout ça en main !

Maintenant que vous avez une vision plus claire du mécanisme derrière les croyances, dites-vous que ce processus peut devenir un processus actif. C’est-à-dire que vous pouvez reprendre la main sur lui au lieu d’en rester le spectateur, ou pire, la victime. Vous l’avez compris, en mettant cela en lumière et en le comprenant il vous est possible de faire des transformations fascinantes dans votre vie. Métamorphoser certains cercles vicieux en cercles vertueux. Ce processus de transformation, comme tous les processus que vous verrez en Programmation Neuro Linguistique, demandera une analyse. Et cette dernière sera réalisée à l’aide d’outils de compréhension personnalisés. Cela vous permettra de garder, créer ou modifier ce qui peut s’appeler croyance, mais qui, en fin de compte, n’est qu’un mode de pensée. Votre mental est à l’origine de vos pensées mais il n’est pas vous. Il est néanmoins un outil fantastique pour vous et votre développement lorsqu’il est utilisé à bon escient.

Une personne cherche un travail, en trouve un, mais elle est licenciée. Elle en retrouve un autre mais à nouveau elle se fait licencier. Et encore une fois de plus… Au bout de trois expériences similaires consécutives cette personne commence à se créer une généralité. Le fameux : « Je ne suis pas assez bon ! ». Et tout ce qui vient dans sa vie à partir de maintenant est passé par le filtre de ce mécanisme de pensée. Mais cela n’est pas une fatalité. Il existe des personnes qui passent par des échecs successifs et qui n’en font pas pour autant une généralité. Ceux-là s’ancrent dans quelque chose de différent. En voyant par exemple que chaque situation est différente. À chaque fois une nouvelle chose, avec à chaque fois des leçons à en tirer. Au lieu de généraliser elles apprennent de leurs expériences, bonnes ou mauvaises.

CROYANCES

Donc vous pouvez d’ores et déjà cesser de voir les croyances comme un virus qui se propage d’une personne à une autre. Non, une croyance c’est un mode de pensée, plus ou moins conscient, que vous générez après une interaction avec une personne ou une situation. Après avoir validé mentalement son intervention et son autorité dans votre vie. Mais dans votre intérêt il vaut mieux que ce processus soit le plus conscient possible car cela veut dire que vous n’en êtes pas le spectateur mais bien l’acteur. Celui qui tire les ficelles afin que votre expérience de vie vous tire vers le haut et vous enrichisse quoiqu’il puisse vous arriver. Pour qu’une croyance reste en vous, il faut que vous la validiez. Vous avez toujours un rôle dans cette histoire, alors autant le jouer en pleine conscience et dans un but qui vous grandisse.

PNL

Ce moment où vous mettez une personne sur un piédestal, peu importe la raison, où vous êtes persuadé de toute sa sagesse, sa bienveillance ou son intelligence. Vous croyez dur comme fer que cette personne et son enseignement sont géniaux. Puis vous vous apercevez que ses actes ne cadrent pas du tout avec ses propos. Alors elle tombe irrémédiablement dans votre estime et toutes vos croyances se dégonflent… comment est-ce possible ? Existe-t-il une aiguille magique qui dégonfle vos belles croyances ? Non ! Vous avez juste modifié votre façon de penser et supprimé l’autorité que vous lui aviez conférée. Dès lors cette autorité se dissipe, alors tout ce en quoi vous croyiez perd de la force.

Le souci c’est que si vous n’êtes pas conscient de vos mécanismes de pensée, il existe un risque qu’une personne commence à vous faire croire ce qu’elle veut. Il s’agit de manipulation, volontaire ou non. Mais dans tous les cas si vous n’êtes pas conscient vous ne serez plus aux commandes de vos mécanismes mentaux. Aussi la Programmation Neuro Linguistique peut vous amener à analyser, comprendre et maîtriser cette partie de vous-même qui vous est peut-être encore inconnu. Partant pour cette aventure ? Il se trouve assurément des coachs en Programmation Neuro Linguistique près de chez vous. Cela est un point de départ vers plus d’autonomie dans vos processus de réflexion et de décision, et par extension, plus d’autonomie dans votre vie.

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

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Luz Angelly TORRES

Coach en PNL, formatrice à l'Institut Gautier
www.luzangellytorres.ch
www.neurodanse.ch

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Vaincre le stress et redevenir maître de votre mental

Vaincre le stress et redevenir maître de votre mental

Que ce soit dans mes consultations professionnelles ou dans les interactions que je peux avoir dans ma sphère personnelle, je fais souvent le même constat. Je vois et je côtoie de plus en plus de personnes qui se plaignent de la place que prennent dans leur vie quotidienne le stress, l’anxiété ou différentes formes d’appréhensions. Ces personnes sont bien conscientes de ce parasitage mental, ce qui est déjà un bon début, mais elles ne savent pas comment changer sainement et durablement cet état d’angoisse latent.

Le parasitage mental

Cela vous est certainement arrivé à vous aussi : être focalisé sur votre mental au détriment du moment présent. Voilà qui occasionne inévitablement gêne et inconfort dans vos activités de tous les jours. Et cette focalisation se fait malheureusement sur les pensées négatives ou néfastes. Ce sont précisément ces pensées qui sont génératrices du sentiment de malaise et d’oppression que vous avez déjà été amené à ressentir. Il se peut même que vous ayez produit des idées obsédantes auxquelles vous ne pouvez cesser de penser. Et généralement vous en faites alors part aux divers interlocuteurs que vous croisez. Répandant un peu plus de peur et de négativité autour de vous.

Ces troubles dont l’origine est immatérielle prennent pourtant bien souvent une forme dans le corps physique des personnes angoissées. Les symptômes les plus connus sont des rougeurs sur l’épiderme, de type psoriasis, de grandes fatigues ou des difficultés à récupérer de l’énergie par le sommeil. Il est possible d’y ajouter la longue liste des douleurs dorsales propres à chacun. Mais avez-vous déjà pris le temps de vous poser la question de ce qu’était cette anxiété qui semble vouloir revenir sans cesse ? Quelle est son origine et ses leviers d’action sur votre état émotionnel ?

L’anxiété

L’anxiété pourrait être décrite comme une incertitude supposée dont la potentielle apparition ne repose sur aucune certitude. Elle s’appuie uniquement sur des hypothèses, dont la plupart sont échafaudées par votre propre mental. Nous pouvons donc dire que l’anxiété est une réaction à quelque chose qui vous fait peur. Il peut s’agir d’une situation, d’un lieu, d’une personne ou encore d’un contexte particulier. La conséquence directe de tout cela est de vous amener vers un comportement d’évitement de la source de cette peur. Et si l’évitement n’est pas possible, vous développerez certainement un excès d’émotions intenses au moment de la confrontation avec ce qui vous effraie.

Mais vous pouvez garder à l’esprit que l’anxiété provient d’un processus tout à fait prévisible. Car c’est bien vous qui construisez un scenario d’anticipation autour d’une situation future, donc irréelle et inexistante dans l’instant présent. Cela vous parle ? L’avez-vous déjà remarqué et vécu ? Avant de passer un examen par exemple, ou un entretien important. Dans des matchs sportifs peut-être, ou dans tout autre contexte demandant un face-à-face avec un adversaire. Ou bien tout simplement dans des situations remplies d’incertitudes comme celle que nous vivons tous en ce moment avec les contraintes sanitaires internationales. Votre esprit tourne alors à plein régime et le dialogue interne est de plus en plus étoffé, tentant de prévoir et de calculer chaque ramification des histoires que vous imaginez.

 

 

Le Docteur Richard Bandler, l’un des deux co-créateurs de la programmation neurolinguistique (appelée aussi PNL) dit à ce propos :

« Si vous ne prenez pas le contrôle de vos processus de réflexions, vous serez à leur merci. »

Vos émotions ne tombent pas du ciel vers vous. Ce sont des processus neurochimiques qui sont une conséquence de ce que vous vivez ou imaginez. Car à vrai dire votre cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire pour ce qui est de ses réactions biochimiques face aux informations que lui renvoient les différents capteurs de votre corps. Donc votre état émotionnel est influencé par le monde imaginaire de pensées que vous êtes capable de vous créer. Tout comme il est réactif aux odeurs, aux sons, aux saveurs et aux textures que vous touchez.

Sa juste place et son utilité

Un autre aspect de l’anxiété que je souhaite aborder est sa place en tant que processus normal et logique. Elle peut vous être utile puisqu’elle fait partie de notre palette de réactions d’adaptation aux stimulations de notre environnement. Elle vous permettra de mobiliser votre attention et d’élever au plus haut votre niveau de vigilance lorsque que vous vous retrouvez face à une situation pour la première fois. Qu’il s’agisse de choix difficiles, de crises à gérer ou de conflits à régler.

Toute la subtilité consiste à se servir de cette émotion à votre avantage sans vous faire contrôler par elle. L’anxiété est donc une émotion qui a sa place lorsqu’elle est bien tolérée et qu’elle reste contrôlable, sans être génératrice de souffrances excessives. Elle ne doit pas s’installer dans votre quotidien et y provoquer des ralentissements, que ce soit dans vos activités ou dans votre santé.

Vous entretenez votre anxiété, mais comment ?

Comme évoqué plus haut, elle se manifeste lorsque vous vous servez de votre cerveau pour élaborer des scenarios futurs désagréables qui pourraient, ou non, se produire. L’anxiété n’a cependant pas une cause unique. Elle se déclenche la plupart du temps par une association de facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux. Un terrain génétique propice et des facteurs biologiques peuvent être à l’origine d’un déséquilibre de certaines substances neuro-médiatrices qui sont chargées par le cerveau du transport d’informations entre les cellules nerveuses. C’est le cas par exemple de la sérotonine ou de la neuro-adrénaline particulièrement impliquées dans cette tâche.

Pour arriver à un état d’anxiété, le fait est que vous devez imaginer que vous allez vers un futur désagréable et mauvais pour vous. « Je vais encore être en retard ! », « Il va me poser la question à laquelle je ne saurais pas répondre ! », « Si la situation actuelle ne s’améliore pas je vais perdre mon travail… ». Ce phénomène de dialogue interne devient très rapidement problématique pour vous si vous vous focalisez uniquement sur le négatif. Votre petite voix intérieure va se faire de plus en plus forte et de plus en plus sûre d’elle puisqu’elle a toute votre attention.

C’est un cercle vicieux et c’est par ce mécanisme que vos peurs peuvent petit à petit prendre le dessus sur votre rationalité. L’auto-sabotage n’est alors pas loin : « Je ne suis pas assez bon, c’est sûr je vais échouer ! ». Dans cet état, c’est comme si vous aviez une boule de cristal détraquée qui ne vous montre que le négatif de ce qui pourrait arriver dans le monde fou que vous mettez en place, dans votre imaginaire. À ce stade vous devenez complice de votre anxiété en vous programmant de cette façon.

J’ai vu des gens tellement parasités par ces autosuggestions que malgré leur intelligence, le fait qu’ils avaient une grande partie des réponses à leurs questions, et des ressources internes solides à disposition, et bien malgré tout cela ils se retrouvaient bloqués. Le cerveau coincé et tournant en boucle sur tel ou tel problème insoluble pour eux en apparence. Pour moi qui vois ces situations de l’extérieur, la solution m’apparaissait souvent simple et évidente.

Lorsque l’anxiété vous amène à vous dévaloriser continuellement, avec la régularité d’un métronome, alors votre cerveau libère des substances chimiques qui vous empêcheront de penser clairement et d’une manière lucide. Vous errez et vous enfermez alors dans une zone d’inconfort, une boucle sans réponse et sans solution.

Sortir de la boucle

Le point positif c’est que si vous êtes responsable de votre programmation mentale, alors vous pouvez la modifier et la réajuster à loisir. Personnellement, je suis convaincue que nous avons tous à disposition un magnifique potentiel de ressources internes. Nous avons tous certaines astuces pour nous sortir de la boucle. Personnellement j’utilise une petite méthode que je partage volontiers avec les personnes que je rencontre et qui en ont besoin.

La première chose que je fais c’est de respirer. InspirationExpirationInspirationExpiration… Je me focalise sur les allers et venues de l’oxygène dans mon corps et je ressens à quel point cela peut me fortifier. En mettant ma conscience sur ma respiration, mon mental se déconnecte aussitôt. Laissant ainsi de la place pour l’intelligence du cœur et du corps, permettant aux processus naturels de mon corps d’opérer sans être parasités par ma négativité.

Je reviens alors pleinement dans le moment présent et je m’adresse à la voix incessante de mon mental. Je prononce ces mots, à voix haute ou non, selon le contexte : « Je m’en fous ! », « Tais-toi ! ». Ainsi je dis stop à mon cerveau. Car la seule façon de sortir d’un état profond d’anxiété est de s’arrêter puis de choisir comment agir. Donc dans un premier temps, lorsqu’une pensée ou une construction mentale négative émerge dans votre esprit, stoppez-la. Réduisez-la au plus petit format dont vous êtes capable, comme si vous la regardiez sur l’écran de votre smartphone. Passez ensuite à l’action en réécrivant vos dialogues internes par exemple. Appuyez sur les points positifs de votre vie et les atouts qui sont entre vos mains. Procéder ainsi vous placera naturellement sur le chemin de la créativité et de la solution que vous cherchez. Car vous serez alors dans une posture d’ouverture aux possibilités et non plus de repli sur vos problèmes.

Vous pouvez également vous mettre en mouvement, marchez, courez, dansez, chantez. Car le corps et l’esprit sont liés, en bougeant votre corps vous mettez également en mouvement votre esprit. Votre cerveau a besoin d’être oxygéné en pleine conscience. Donnez-lui cet air si précieux. Vous pouvez aussi boire un grand verre d’eau car nombreux sont ceux qui négligent leur hydratation dans notre mode de vie moderne.

Je vous invite également à rire au quotidien et le plus souvent possible. Ce n’est plus à prouver, les effets sur votre corps seront extrêmement bénéfiques, surtout lorsque l’on sait que même un faux sourire libère dans votre cerveau des substances qui vous aident à modifier votre état émotionnel.

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Une fois que vous aurez délaissé pour de bon ces pensées parasites et répétitives, apprenez à optimiser votre télécommande interne. Zappez sur les bonnes chaînes de sorte que vous puissiez choisir un film que vous aimez et qui vous rendra heureux au lieu d’une histoire effrayante et angoissante. Cela revient à changer votre point de vue sur les choses, les situations et les personnes qui se présenteront à vous. 

Je vous invite à vous mettre tous les jours dans ce nouvel état car vous verrez à coup sûr que les solutions sont devant vous. Elles vous attendent. Il y aura toujours des situations qui nous inviteront à la peur. Oui elles pourront vous bloquer, mais alors ce ne sera que pour quelques instants. Car vous aurez pris conscience de votre plein potentiel et de votre capacité à changer votre manière d’appréhender ce qui se présente à vous. Préparez-vous à penser et ressentir différemment votre vie ! Vous avez le pouvoir de créer un changement là maintenant dans votre vie, alors profitez-en.

o.

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

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Luz Angelly TORRES

Coach en PNL, formatrice à l'Institut Gautier
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Le réel et l’imaginaire dans nos vies

Le réel et l’imaginaire dans nos vies

Laissez-moi vous raconter une anecdote toute personnelle, et plutôt fantastique selon moi. Il y a quelque temps je me trouvais auprès de l’un de mes jeunes neveux. Ce dernier ne se sentait pas très bien, le pauvre bout de chou avait l’air fiévreux. Quelques instants plus tard, une prise de température le confirmait, la fièvre était bien là ! Je veillais sur lui, je lui parlais et tentais de le mettre le plus à l’aise possible. Au détour de la conversation il me parla de certains de ses jouets.

Plus particulièrement de ses dinosaures et de ses petits soldats en plastique. Il me raconta que les savoir près de lui l’aidait à se sentir mieux. Je lui demandais alors de m’expliquer cela un peu plus en détail. « Bien sûr Tata » me dit-il, avant de poursuivre avec sa petite voix enfantine : « Tu sais, j’ai des amis qui me protègent à l’intérieur, et ils peuvent combattre n’importe quelle maladie qui essaie de me rendre malade ! ».

Inutile de vous dire qu’il avait piqué ma curiosité. Je voulais en savoir plus sur ce rituel qu’il avait mis en place. Je l’interrogeais un peu plus précisément, mais il coupa court. « Tata, je dois aller m’allonger et discuter avec mes soldats, mes dinosaures et toutes la bande de mes amis car je ne me sens pas très bien ».

Je le laissais faire et ce n’est que quelques jours plus tard que j’eus sa maman au téléphone. Elle m’appela pour me rassurer et m’expliquer que la température avait très vite chuté et que son petit bonhomme s’était remis rapidement de ce mauvais passage. Je lui fis part de mon soulagement et tout en échangeant avec elle une petite lumière vînt s’allumer dans ma tête.

Je faisais instantanément le lien avec l’une des particularités de fonctionnement de notre cerveau. En effet, pour ce qui est des réponses et des mécanismes physiologiques qu’il va déclencher dans le corps, le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire. Raison pour laquelle vos pensées sont plus puissantes que vous ne pourriez le croire. Ce que mon neveu m’avait expliqué, ce qu’il visualisait, c’était en fait une stratégie mentale. Il avait intuitivement trouvé sa méthode personnelle pour booster son système immunitaire.

Ce que nous dit la science

Depuis le début des années 80, de nombreuses investigations scientifiques ont été menées dans le domaine de la psycho-neuro-immunologie. L’enjeu de ces études est la compréhension du fonctionnement du cerveau et du système nerveux. Il est par exemple scientifiquement prouvé aujourd’hui que les émotions et le stress modifient les réactions biochimiques dans le courant sanguin. Il a également été mis en évidence que des techniques comme la méditation, la relaxation ou encore l’hypnose peuvent être utilisées pour stimuler et influencer de manière directe les réponses immunitaires.

Robert Dilts est l’un des élèves de Richard Bandler, le co-créateur de la PNL (Programmation Neuro Linguistique). Dans l’un de ses articles, Robert Dilts nous explique de quelle façon il procède pour traiter les allergies chez ses patients. Il utilise pour cela les mécanismes de dissociation et de recherche de contre-exemple pour faciliter les réactions de modification du système nerveux autonome à l’égard d’un stimulus qui déclenchait habituellement l’allergie. Intéressant n’est-ce pas ? Il faut croire mon petit neveu connaissait intuitivement certains principes de la PNL. La visualisation évidemment, la sous modalité également, ainsi que les techniques d’affirmation verbale pour sa guérison. Je peux vous dire que je suis sincèrement fière de lui et de sa capacité à être à l’écoute de son corps !

Et vous dans cette histoire ?

Peut-être êtes-vous en train de penser « Oui, c’est une jolie histoire… mais ça ne marchera pas avec moi. ». Si c’est ce que vous vous dites, surtout intégrez bien le fait que vous êtes tout à fait capable d’en faire autant. Vous avez juste oublié ces principes qui nous sont pourtant si naturels lorsque que nous sommes encore de jeunes enfants. La société moderne et ses conditionnements ont une fâcheuse tendance à gommer de notre mémoire les merveilleuses capacités de notre organisme. Mais soyez sûr qu’il reste toujours une porte en vous qui peut vous ramener vers la découverte de ces trésors.

Je profite d’avoir votre attention pour vous proposer de passer en mode actif ! Que diriez-vous de prendre un peu de temps pour écouter votre corps et votre système immunitaire. Je vais vous demander de mobiliser au maximum votre neurologie. Pour l’instant le but recherché est uniquement la détente. Lorsque vous sentez que vous accumulez en vous des tensions, des pensées ou des peurs qui peuvent être source de stress pour vous, alors c’est qu’il est grand temps de prendre un moment pour vous arrêter.

Faire une pause et dire stop à tout cela. Prenez une longue et profonde inspiration, puis laisser partir vos soucis à l’expiration. Profitez du moment de détente que cela vous procure. Répétez l’opération aussi souvent et longtemps que vous en avez besoin. Cela jusqu’à vous sentir apaisé, et prêt à passer à la suite.

Une fois que vous vous trouvez dans un état de détente satisfaisant, qui est l’état dans lequel nous devrions nous trouver naturellement, essayez de scanner votre corps physique. En quoi cela consiste-t-il me direz-vous ? Et bien tout simplement à porter votre conscience sur les différentes zones de votre corps et d’écouter avec tous vos sens.

Une zone après l’autre dans un premier temps, puis plusieurs à la fois lorsque vous serez familiarisé avec cet exercice. Apprenez à ressentir et à localiser en vous les endroits tendus, lourds ou noués. Portez-y votre écoute bienveillante et contentez-vous de laisser agir le pouvoir de votre conscience. Grâce au lâcher-prise, constatez comme votre organisme va permettre à ces charges de partir. Laissant place à plus de bien-être et de lucidité dans votre comportement.

Faisons un pas de plus

Allons encore un peu plus loin si vous le voulez bien, j’aimerais vous faire tester autre chose… Je voudrais à présent que vous imaginiez votre centre de contrôle personnel, c’est-à-dire votre cerveau. Prenez votre temps. Visualisez-le en vous rappelant qu’il est là pour gérer toutes les choses merveilleuses que vous pourrez être amené à faire. Il est aussi celui qui va vous aider à motiver et booster votre système immunitaire.

C’est maintenant au tour de votre créativité d’entrer en jeu. Vous êtes le metteur en scène de votre monde alors laissez libre cours à votre vision créative. Si vous souhaitez travailler sur une guérison plus rapide, alors imaginez-vous par exemple rassemblant toutes vos cellules immunitaires. Vous êtes libre de vous les représenter sous la forme qui vous parle le plus : personnages et idoles que vous appréciez, animaux réels et imaginaires, sons et symphonies, couleurs, goûts et odeurs, ou même tout cela à la fois.

L’important est de vous focaliser sur le déroulement de ce scenario positif et bénéfique pour vous. Plus vous visualiserez en détail, plus ce travail sera efficace. Déroulez votre histoire selon votre envie. Mais surtout gardez à l’esprit que cela ne fonctionnera que si vous êtes détendu et que vous y prenez du plaisir. Inutile de forcer les choses. Dans mes films mentaux, il y a toujours au moins un dragon présent, c’est un peu mon chouchou. Un autre point important : prenez le temps de remercier vos personnages pour ce qu’ils font, échangez avec eux, construisez avec eux la trame de votre histoire. Et encore une fois, sentez-vous libre de créer ce que vous voulez. Si vous avez besoin de combattre une maladie, faites donc intervenir de fiers guerriers en armure d’or. Faites les chevaucher de puissantes montures, motivez-les avec un discours épique digne des blockbusters hollywoodiens et lancez-les mentalement dans la bataille contre le mal qui vous afflige.

Faites-vous la promesse de rire, danser, profiter des belles choses que vous aurez imaginées avec toutes vos projections mentales. Car ce n’est finalement que de cette façon que vous pourrez faire vibrer votre histoire. Laissez surgir toutes vos bonnes idées, ne vous auto-limitez pas. Et plus vous pratiquerez, plus vous serez à l’aise et à même de développer cet espace intérieur de créativité curatif. Il est très possible que vous ressentiez, au fur et à mesure, certains effets en temps réels dans votre corps.

Pour moi cela prend parfois la forme d’une sensation particulièrement positive. Comme si des étincelles fourmillantes et vivifiantes parcouraient mon corps pour le nettoyer en profondeur. Il y a une chose que j’aime beaucoup visualiser en fin de séance : un bouclier. Le mien est un large bouclier de guerrier. Je mets en place ce symbole puissant afin d’installer une protection mentale autour de moi contre les autres maladies qui souhaiteraient m’atteindre.

À vous de trouver les représentations auxquelles vous êtes le plus réceptif. Ce monde est le vôtre et vous en êtes l’unique créateur. Alors profitez-en à fond ! Et ressentez ce qui se passe en vous, l’apaisement de votre respiration, le bien-être et le bonheur qui s’installent durablement en vous. Laissez faire vos créations. Laissez leur faire le travail, vous savez que vous pouvez avoir toute confiance en eux

Restez confortablement installé et voyez le stress partir au loin tandis que vous profitez pleinement du moment présent. Et au détour d’une profonde respiration, il est probable qu’un sourire détendu s’installe sur votre visage. C’est là la preuve que vous avez réussi à mener cet exercice à son terme. Vous êtes dans un état paisible, ressourcé, vous voilà prêt à retourner à vos activités avec une énergie renouvelée. Ou peut-être opterez-vous pour un temps de repos bien mérité avant de retourner dans le tumulte du quotidien. À vous de choisir !

 

J’ai une pensée de gratitude envers mon neveu en rédigeant cet article. Car grâce à lui, je me suis réappropriée un moyen simple, gratuit et fun pour conserver ma santé physique et psychique dans de bonnes conditions. Je sais bien que les choses négatives de la vie existent, qu’elles sont bien réelles et que je ne peux pas prédire lorsqu’elles vont se produire. Mais l’accepter et en être conscient vous donne un moyen d’agir face à elles.

La visualisation positive est l’une des façons de les gérer. À aucun moment vous ne devriez être contrôlé par vos peurs ou par des émotions négatives. Il vous appartient de faire ce type de travail libérateur. Les coachs et les thérapeutes peuvent vous montrer la porte mais c’est à vous qu’il convient de décider de la franchir ou non. Si vous l’entraînez, votre cerveau peut-être un outil formidable de libération à travers ces stratégies mentales dédiées à votre bien-être. Devenez alchimiste de votre propre esprit et transformez les évènements négatifs en opportunités positives. Et habituez-vous toujours à aller vers ce que vous souhaitez réellement.

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

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Luz Angelly TORRES

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Les réactions face aux dangers

Les réactions face aux dangers

Quelle réaction adoptée face à une menace ? Par exemple face à une personne ayant un comportement agressif. Qu’il s’agisse d’une agression verbale ou physique. Cette situation vous est forcément déjà arrivée. La manière de réagir sera bien évidement propre au caractère et aux conditionnements de chacun.

Il est néanmoins possible de les catégoriser en trois familles :

  • La fuite. La personne va se sauver pour se dégager le plus vite possible de la source de la menace. Se mettre en sécurité, à l’abri. Voilà un héritage de nos lointaines réactions primitives de survie.

  • L’attaque. Un adage dit que « la meilleure défense est l’attaque ». L’idée est de se protéger en neutralisant la source de la menace. Plus d’ennemi, plus de menace !

  • La tétanie. Certains vont se figer face à la menace. Le mécanisme psychologique derrière cette réaction est de s’effacer sa présence. Faire le mort pour ne pas être vu. Rester indétectable.

Vous vous reconnaîtrez sûrement dans l’un ces modes de fonctionnement. Quel que soit le vôtre, il est lié à votre programmation mentale. Elle peut tirer son origine de votre éducation, de vos expériences personnelles traumatisantes ou bénéfiques, de votre héritage génétique, voir même plus certainement d’une combinaison des trois.

Une patiente de l’Institut Gautier s’est présentée à nous car dès qu’elle se sentait en danger, ne serait-ce que verbalement, elle se figeait. Un membre de sa famille ou une amie lui parlait mal et elle se tétanisait instantanément. Elle avait près de 65 ans et nous avons réussi ensemble à comprendre que cette programmation était liée à un traumatisme de son enfance durant lequel son agresseur lui a intimé l’ordre de ne jamais parler de ce qui s’était passé. Cet ainsi qu’elle développa sa programmation et toute sa vie elle adopta une réaction de tétanie, de « faire la morte », en cas de menace.

Grâce aux séances de Tapping et PNL (Programmation NeuroLinguistique) elle a pu se libérer de ce conditionnement malsain. Elle s’est aussi reconnectée avec sa force intérieure, dont elle s’était coupée suite à ce traumatisme. Elle a retrouvé des ressources pour réagir et poser des limites. Que ce soit par la fuite ou l’attaque, elle aura le choix. Elle pourra se faire entendre et respecter, devenir actrice de sa vie et ne plus subir passivement les situations inconfortables.

Si vous aussi vous connaissez une personne victime de ce genre de troubles n’hésitez pas à l’orienter vers des professionnels du Tapping et PNL (Programmation Neurolinguistique) ou de l’EMDR (« Eye Movement Desensitization and Reprocessing » c’est-à-dire « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires »). Elle pourra ainsi reprendre le contrôle de sa vie. Et pourquoi ne pas lui parler de l’Institut Gautier ? Nous nous ferons une joie de pouvoir l’accompagner dans cette démarche de libération.

Tapping

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

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La dissociation

PNL

La dissociation

« Je ne sens plus rien dans mon corps, je n’ai plus d’émotion. Que se passe-t-il ? »

La dissociation est un mécanisme déclenché par notre cerveau pour protéger notre psychisme lors d’un évènement intolérable. Il permet donc de se protéger de la douleur et de la souffrance. Mais à quel prix !

Ce phénomène a été observé chez des victimes d’actes extrêmement violents. Ces victimes se sentent complètement vides d’émotions puisque leur cerveau a coupé leur circuit émotionnel. La personne ainsi dissociée ne souffre plus, elle n’a plus de douleur. Mais elle est également privée de tout plaisir, de toute joie ou toute autre émotion positive.

PNL

Le problème étant que la plupart du temps, les personnes dissociées ne savent pas comment elles peuvent se « réassocier ». Elles ont tendance à rester dans cet état de « non-émotion ». En tant qu’être humain nous avons besoin de nos émotions. Pour faire des choix entre ce qui nous plaît ou non, entre ce qui est juste ou non. C’est toute la capacité de discernement qui tombe en désuétude lorsque vous n’êtes plus capable de ressentir.

Si vous vous retrouvez à communiquer avec une personne victime de troubles dissociatifs, rassurez-la. Cet état peut être temporaire car il est réversible. Il est possible de le soigner avec des techniques comme l’EMDR (« Eye Movement Desensitization and Reprocessing » c’est-à-dire « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ») ou encore le FasterEFT (Faster Emotionally Focused Transformation).

En libérant le traumatisme, une personne dissociée va pouvoir se reconnecter à ses émotions. Les agréables comme les désagréables. J’ai pu personnellement éprouver l’efficacité de ces outils en accompagnant une patiente à retrouver un état émotionnel riche alors qu’elle se trouvait dans une situation dissociative suite à un viol.

Ses émotions étaient refoulées derrière le vide intérieur qu’elle vivait. Non seulement les techniques de tapping lui ont permis de libérer le choc de cette épreuve, mais également de soigner les dépendances affectives liées aux relations malheureuses qu’elle a rencontrée par la suite.

Si vous aussi vous connaissez une personne victime de troubles dissociatifs n’hésitez pas à l’orienter vers des thérapeutes pratiquants le Tapping  ou l’EMDR. Elle pourra ainsi reprendre le contrôle de sa vie. Et pourquoi ne pas lui parler de l’Institut Gautier ? Soyez certain qu’ici, des professionnels certifiés mettront tout en œuvre pour l’accompagner dans cette démarche de libération.

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PNL I Comment faire la paix avec un évènement dramatique ?

Faire la paix avec un évènement dramatique

Il arrive que des situations aussi inattendues que destructrices surviennent dans la vie d’une personne. Par exemple la perte d’un être proche par accident, agression ou suicide. La violence de tels évènements fait que le comportement que vous aurez par rapport à eux ne pourra jamais être totalement anticipé.

Parmi les moyens à votre disposition pour accélérer ce processus de recouvrement de vous-même, j’en connais deux à même de vous accompagner sur ce chemin :

  • l’EMDR (« Eye Movement Desensitization and Reprocessing » c’est-à-dire « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ») ou

  • le FasterEFT (Le FasterEmotionally Focused Transformation (ou Transformation Rapide Centrée sur les Emotions)

 Voilà deux puissants outils de gestion émotionnelle. Le mécanisme à l’œuvre vise alors à transformer l’image de cet évènement, de reprogrammer la vision que vous pouvez en avoir. Ceci afin d’aller vers quelque chose de plus constructif et libérateur. Comprendre et aller au-delà de la culpabilité. Retrouvez une sérénité de corps et d’esprit dans le but de pouvoir pardonner à la personne et surtout pardonner à vous-même.

Si vous connaissez une personne ayant à franchir ce genre de cap compliqué, n’hésitez pas à l’orienter vers des thérapeutes pratiquants le FasterEFT  ou l’EMDR. Elle pourra ainsi reprendre le contrôle de sa vie. Et pourquoi ne pas lui parler de l’Institut Gautier ? Soyez certain qu’ici, des professionnels certifiés mettront tout en œuvre pour l’accompagner dans cette démarche de libération.

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

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Le Mind Mapping avec les adolescents

Mind Mapping avec les adolescents

Le mind mapping est l’un des outils les plus connus de la pensée visuelle, si ce n’est LE plus connu. La nouveauté ici, c’est que je vais vous présenter la démarche proposée par l’Institut Gautier auprès de son public Junior. Les enfants et adolescents ayant entre 11 ans et 16 ans ont accès à une formation au mind mapping. Elle est spécialement adaptée à leurs besoins et encadrée par des professionnels certifiés de l’Institut Gautier. Mais au fait, pourquoi une telle formation pour les enfants ? Et pour apprendre de quelle manière ?

Le mind mapping : petit rappel

Le mind mapping est un système simple d’accès, ouvert à tous, et dont le but premier est de représenter de l’information sous forme graphique et ludique. Je pourrais presque dire qu’il s’agit d’une méthode intuitive. Mais comme toute méthode, elle est régie par certaines règles. Pour faire un mind map vous devez suivre quelques règles d’organisations spatiales de l’information. C’est ce qui constitue le socle de ce prodigieux outil. Une fois les règles de bases intégrées, vous disposez d’une totale liberté de création pour personnaliser votre carte mentale.

La magie du mind mapping est de s’appuyer sur des structures qui nous sont naturelles et que nous pouvons nous approprier aisément. Avec un peu de pratique il est possible de les adapter, les faire évoluer, en fonction des différents besoins d’apprentissage. Voilà réellement un outil très puissant reposant sur une mécanique que chacun pourra refaçonner à loisir. Autre point important : nous connaissons déjà tous en partie ces mécanismes, car notre capacité créative a déjà été exacerbée lors de notre enfance. Ces mécanismes sont juste enfouis en chacun de nous, attendant d’être réveillés et utilisés pour nous aider dans l’acquisition de nouvelles connaissances.

Bien sûr, le mind mapping permet de faire des connexions dans l’apprentissage lui-même entre tous les éléments d’un cours, d’une présentation, d’un film etc… Mais au-delà, construire des mind map c’est aussi solliciter son cortex d’une manière innovante et originale. L’effet biologique immédiat est l’apparition de nouvelles connexions neuronales dans le cerveau. Logique puisque des canaux sensoriels différents sont sollicités. Cette gymnastique est bénéfique pour le cerveau et elle devient vite une routine incroyablement efficace lorsque le mind mapping est utilisé de manière régulière.

Quelle utilité des cartes mentales pour les adolescents.

Cela a déjà été détaillé dans d’autres articles : cette méthode peut-être apprise aussi bien par les adultes que par les enfants. Néanmoins, le cerveau et la capacité d’apprentissage d’un enfant étant différents de ceux d’un adulte, la formation doit s’adapter à son public. Mais je reviendrais sur ce point plus bas.

Dans la période que nous traversons tous aujourd’hui, beaucoup d’enfants sont amenés à devoir étudier à la maison. Et les parents doivent bien souvent se substituer aux enseignants en cas de besoin. Dans ce contexte, les effets observables sont une baisse de la motivation des enfants et une augmentation du stress des parents lié à cette situation inédite. La gestion du temps d’apprentissage et de préparation des nombreux examens peut devenir une source d’angoisse ou de discorde. Éloignant ainsi petit à petit l’enfant de ses apprentissages et du désir d’acquérir de nouvelles connaissances.

L’objectif de la formation proposée par l’Institut Gautier n’est donc pas uniquement de présenter et faire pratiquer le mind mapping aux enfants. L’autre enjeu de taille est d’amener les enfants à retrouver le goût de l’apprentissage. Réapprendre à apprendre d’une manière ludique, libre et profondément créative. Les enfants et adolescents qui ont déjà assisté à notre programme de formation avaient pour la plupart les mêmes attentes : obtenir de meilleures notes à l’école. Ils ne savaient plus comment faire pour y parvenir. Non seulement leurs résultats se sont améliorés, mais surtout ils sont repartis avec une vision rafraîchie de ce que peut être l’apprentissage, et avec un œil neuf sur leur capacité à acquérir du savoir.

La tranche d’âge des 11 – 16 ans est aussi celle où les enfants sont déjà conditionnés par les méthodes du système éducatif traditionnel. Et c’est une période où le stress et la peur de l’échec peut commencer à prendre de la place chez l’enfant. C’est également l’âge où la question de l’orientation va arriver. Voilà un autre sujet d’angoisse potentiel pour certains jeunes.

 

De notre côté, nous souhaitons remettre de l’enthousiasme et de l’intérêt dans le processus d’apprentissage de ces enfants. Leur donner l’occasion de voir qu’il est possible d’apprendre différemment tout en se faisant plaisir, en sollicitant la créativité et l’entrain naturel dont chaque être humain dispose à la naissance. L’humour, les émotions, nous le savons aujourd’hui, sont comme de la colle pour ce qui est de la mémorisation des informations.

Notre approche pédagogique

Parmi vos bons souvenirs d’école, vous avez sûrement en mémoire un ou une professeure dont l’enseignement vous a interpellé et marqué. Cette personne enseignait pourtant la même chose que ses collègues. Mais pas de la même façon…

Que ce soit son entrain, son humour, ses supports de cours originaux et colorés ou une approche insolite de sa matière, elle a fait preuve de suffisamment d’originalité et de créativité pour se démarquer et susciter votre attention.

De ce fait, cette personne a réussi à rendre le transfert de connaissances entre elle et vous beaucoup plus efficace, et plaisant pour tout le monde. Moins de frustration, de blocage, de jugement. Mais beaucoup plus de liberté, de sourires, de fun et d’autonomie. Mettre de la couleur, de l’humour, de la vie dans l’apprentissage. Voilà comment nous pourrions définir notre approche et nos objectifs dans cette formation.

stage mind mapping, institut yannick gautier

Nous échangeons beaucoup avec nos participants. Une chose en particulier les étonne toujours en début de formation. Le simple fait de leur dire qu’ils sont libres de se lever, de bouger dans l’espace d’apprentissage. Cela les surprend à chaque fois. Lorsqu’ensuite nous expliquons qu’ils ne sont pas là pour apprendre en premier lieu, mais pour s’amuser et prendre plaisir à ce que nous allons faire, alors ils sont tous perdus. Dans un premier temps ils se disent que ce n’est pas possible, comment pourraient-ils s’amuser ici, ce n’est pas comme ça à l’école ! Pourtant cela devrait sans doute l’être.

Le stress est un ennemi de l’apprentissage. Et ses causes peuvent être multiples : peur du jugement, de la mauvaise note, des trous de mémoire, de prendre la parole en public, d’être moins bon que les autres, de poser des questions « bêtes ». Nous sommes très attentifs à ces points. Il ne s’agit donc pas simplement de partager avec les enfants un outil magique de la pensée visuelle, mais aussi de le faire dans un environnement ludique, bienveillant et convivial.

Nous passons beaucoup de temps à pratiquer la construction de cartes mentales pendant la formation. Et nous allons plus loin en amenant les participants à intégrer le mind mapping comme une habitude dans leur vie quotidienne. Devoirs, liste de tâches à faire, (les fameuses « to do list »), connaissances à apprendre par cœur, tout cela peut se gérer simplement et efficacement. Notre but est que le savoir transmis dans notre formation puisse être réutilisé à loisir et en parfaite autonomie.

Mais comme pour le sport, la cuisine ou la musique, la pratique est essentielle pour avoir des résultats. Ne pas se contraindre à faire des mind map, mais plutôt saisir les opportunités de s’exercer lorsqu’elles se présentent et constater à quel point cette démarche peut s’avérer être fluide. Voir les réalisations devenir de plus en plus élaborées et personnalisées.

cours mind mapping, institut yannick gautier

Adaptation aux adolescents

En plus d’être des professionnels certifiés du mind mapping (méthode Tony Buzan), chaque formateur et formatrice de l’Institut Gautier apporte la plus-value de son expérience personnelle. Pour ma part il s’agira de mon expertise dans le milieu social et dans les thérapies en lien avec l’art du mouvement par exemple. Pour d’autre ce sera leur expérience d’accompagnement d’enfants et jeunes adultes en difficultés scolaires. Nos parcours nous permettent de proposer une formation qui s’adapte à ses jeunes participants.

Nous proposons des exercices et des mises en situation qui répondent aux besoins de nos apprenants. C’est définitivement une formation vivante et évolutive.

Les enfants passent leur journée à créer leurs mind maps sans se rendre compte qu’ils sont en train d’apprendre, d’organiser de l’information qui sera ensuite disponible et personnalisée pour eux et par eux !

Nous apportons une attention particulière à ce que chaque enfant puisse exprimer sa créativité personnelle à travers les ateliers. Il nous apparaît que les jeunes aujourd’hui sont bien souvent moins créatifs. Il faut dire que leur créativité est peu sollicitée. Que cela soit dans le milieu scolaire ou à travers les loisirs passifs comme tous ceux liés aux écrans. Aucun jugement derrière cette phrase, juste un constat. Nous le sentons bien lorsque nos participants élaborent leurs premières mind maps. Il n’est pas naturel pour eux de remettre de la créativité dans leur apprentissage. Ils tâtonnent, redécouvrent et se surprennent chaque fois un peu plus en utilisant le mind mapping.

Du « gribouillage » à la carte mentale

Faire de petits dessins en classe est souvent perçu comme un signe d’inattention. Bien au contraire, des études en neuroscience tendent à démontrer que dans cette pratique graphique le cerveau se met dans une disposition de calme. Un état plus propice à la réception d’informations. J’espère que les instituteurs et institutrices qui liront ces lignes pourront voir d’un œil différent ce petit garçon ou cette petite fille qui dessine parfois au fond de leur classe. Nous sommes nombreux à en avoir fait partie !

En rentrant à l’école primaire il est demandé aux enfants de ne plus dessiner en cours. Je ne dis pas que c’est bon ou mauvais. Juste que cela devient une chose non souhaitée et donc à ne plus faire. Il serait pourtant possible de laisser un espace pour la créativité de l’enfant dans son processus d’apprentissage. C’est précisément ce que nous mettons en place et transmettons dans nos ateliers. Après tout, pourquoi devrait-il être difficile d’apprendre ? Et pourquoi cela devrait-il être un calvaire ?

joie

Le côté graphique d’une carte mentale permet à celui qui l’a créée d’en ressaisir tout le sens d’un simple coup d’œil. Le secret derrière ce phénomène est la personnalisation que chaque enfant va mettre dans sa réalisation. Des mots clefs sélectionnés par l’enfant sont utilisés lors de la création de son mind map. Personne ne sera derrière lui pour lui dire : « Pour retenir cela tu dois écrire ça de cette façon, dans cet ordre etc… ». Chacun d’eux utilisera les mots clefs, les couleurs et les pictogrammes qui lui apparaissent comme étant les plus pertinents, ceux qui font écho en lui.

cours mind mapping suisse romande, institut yannick gautier

Tout est mis en œuvre pour faciliter l’apprentissage. Ainsi, la personnalisation devient un outil puissant d’organisation, de mémorisation et de restitution de la connaissance. Tels sont les enjeux de cette formation. Grâce aux couleurs, aux pictogrammes, c’est l’imagination et le cerveau qui s’exprime au lieu de se contenter de faire du stockage passif et forcé.

Anecdotes et feedbacks cette expérience de Mind Mapping avec les adolescents.

Lors de notre première session nous accueillions des enfants de divers horizons. L’un d’entre eux était particulièrement attentif. Sa concentration sur les sujets que nous développions était telle qu’il nous demanda de sortir un peu prendre l’air à certains moments, en dehors des temps de pause habituel. La formation avait indéniablement un impact important sur lui.

Quelques semaines plus tard nous apprenions que cet enfant était catalogué comme « hyper actif ». Il avait été presque exclu de l’école et qu’il était étiqueté par le système éducatif comme un enfant qui n’apprenait rien et qui ne voulait pas apprendre… Ce fût une surprise pour nous car nous n’avions pas perçu négativement cet aspect hyper actif chez lui durant nos ateliers. Juste un intérêt plus poussé que la normale et donc sans doute plus fatiguant surtout pour lui.

 

Peu après la formation, ses parents nous informaient qu’il avait reçu l’une des meilleures notes de sa classe en évaluation grammaticale. Il reprenait goût à l’école et à l’apprentissage. Il avait compris comment utiliser sa créativité pour transcender son état hyper actif et en faire une force. Autant vous dire qu’en tant que formateurs, nous étions aux anges.

stage mind maping suisse romande, institut yannick gautier

Nous avons eu de nombreux retours positifs des enfants mais également des parents. Les enfants étaient ravis de leurs sessions et leurs parents nous confirmaient à quel point ils les voyaient utiliser dans leur quotidien les méthodes intégrées pendant la formation. D’ailleurs, suite aux formations, des échanges se créent entre les parents et les enfants. Les parents sont souvent curieux de voir comment fonctionne l’outil utilisé juste sous leurs yeux par leurs enfants.

Lorsque les enfants rentrent à la maison et commencent à faire leur devoir sous forme de cartes mentales, ils suscitent inévitablement l’intérêt de leurs parents. S’installe un nouveau rapport où les parents prennent une place différente vis-à-vis de l’enfant et de son processus d’apprentissage. En voyant l’efficacité de la méthode sur les résultats scolaires de leur enfant, il n’est pas rare que certains d’entre eux viennent suivre à leur tour une formation à l’apprentissage du mind mapping chez nous.

J’espère que cet article vous aura permis d’en apprendre plus sur le mind mapping et sur la formation au mind mapping junior de l’Institut Gautier. Nos formateurs se mettent à votre disposition pour partager avec vous et vos enfants les secrets de cet outil incroyable. Retrouvez le goût de l’apprentissage ! Et souvenez-vous : apprendre en s’amusant, c’est possible !

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

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Luz Angelly TORRES

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La pensée visuelle I différents outils

pictogrammes

Développer votre plein potentiel avec les différents outils de pensée visuelle​

Cyril Maitre, champion du monde 2018 de Mind Mapping, vous livre cette conférence exceptionnelle sur les outils de pensée visuelle.

Vous vous sentez peut être submerger par le flow d’informations qui vous arrive. Ou alors vous avez l’impression qu’il y a du brouillard dans votre esprit. Et vous aimeriez bien pouvoir clarifier et organiser vos idées.

C’est justement la grande plus value que peuvent vous apporter les outils de pensée visuelle.

Ce sont des facilitateurs de la gestion d’informations.

Dans cette webconférence, Cyril va vous présenter différents outils de pensée visuelle comme le mind mapping, le sketchnoting, la facilitation graphique et bien d’autres…
Vous aurez l’occasion de découvrir les caractéristiques de ces différents outils mais surtout vous apprendrez à quoi ils servent et quand les utiliser.

 

CONFÉRENCE : Développer votre plein potentiel avec les différents outils de pensée visuelle

Es-tu plus cerveau gauche ou cerveau droit ?

J’espère que tu passes une journée splendide !!

Ce matin, je me suis posé la question existentielle « suis-je plus cerveau gauche ou cerveau droit ? »

Même si les neuroscientifiques nuancent ce concept des 2 cerveaux, de nombreux auteurs du monde du développement personnel l’ont décrit de la manière suivante. On présente souvent le cerveau gauche comme associé au raisonnement logique et rationnel, le cerveau droit étant plutôt intuitif et émotionnel.

 

Les personnes qui ont un cerveau gauche dominant ont la tendance à :

Mieux réagir aux indications et instructions orales
– Analyser la situation étape par étape pour mieux régler le problème
– Comparer les différences
– Tout organiser et structurer
– Préférer les informations confirmées et vérifiées
– Être plus à l’aise à l’écrit et à l’oral
– Ne pas se laisser dépasser par ses émotions
– Préférer les structures organisées
– Être cartésien
– Préférer les QCM
– Communiquer par la parole

Par contre, les personnes qui ont un cerveau droit dominant ont la tendance à :

– Réagir aux marques d’affection
– Trancher les questions épineuses à l’aide de pressentiments
– Comparer les similarités
– Être fluide et spontané
– Préférer les informations non fondées
– Aimer dessiner et être habile de ses mains
– Être l’aise avec les questions ouvertes car il peut laisser libre cours à son imagination
– Compter beaucoup sur ses sentiments et émotions
– Privilégier les connexions humaines
– Se baser sur des comparaisons
– Communiquer par les émotions

Tu vas certainement me répondre « merci Yannick pour cet information… mais à quoi ça me sert de savoir ça ? 

Ou, est-ce que je peux changer ça ?

Ou bien, comment puis-je harmoniser mes 2 cerveaux ? »

L’avantage de savoir quelle partie de ton cerveau domine te donnera les moyens de développer des capacités cognitives ou créatives. Sans te sentir inférieur, cette connaissance de toi-même est supposée t’aider dans tes interactions quotidiennes. Quel que soit ton hémisphère dominant, tu en tireras plein d’admirables qualités. De toutes façons, il existe de nombreuses activités pour t’aider à développer un côté ou l’autre.

C’est le rôle principal des outils de la pensée visuelle comme le Mind Mapping et le Sketchnoting.

Image de Yannick Gautier

Yannick Gautier

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PNL I Structure de la magie de la vie en 5 étapes.

luz angelly

PNL I Structure de la magie de la vie en 5 étapes.

Je commencerais sûrement par vous dire que la vie est remplie d’évènements. Des évènements qui se relient, se connectent les uns aux autres. Elle se compose aussi d’une multitude d’éléments propres à chacun… votre travail, votre environnement, votre famille et vos amis… pour n’en citer que quelques-uns,

Ces éléments vous font avancer. Ils vous font grandir à travers vos expériences, vos stratégies, vos réussites et vos échecs. Grâce à eux vous forgez au fil du temps votre personnalité, vos croyances et vos valeurs. Je trouve plutôt fascinant de voir à quel point ces éléments vont vous permettre de trouver les outils qui vous aideront à traverser les moments de crises et d’imprévus.

Oh ! Ça je ne m’y attendais pas !

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Je dois le reconnaître, la vie se compose de situations tellement inattendues et enrichissantes. Elle nous offre tantôt de magnifiques surprises, tantôt des épreuves ardues. Parfois même les deux dans une seule journée ! L’inattendu et l’imprévu sont à mes yeux comme des présents mis sur mon chemin. Et chaque fois que je décide d’y regarder de plus près, je découvre encore et toujours de nouvelles émotions, ainsi que des sensations surprenantes.

Parfois je me représente la vie comme un couloir parsemé de portes. Chacune d’entre elle peut nous mener vers une nouvelle découverte, une nouvelle rencontre, un nouvel apprentissage… Libre à vous de vous aventurer à en franchir les seuils. Il y a déjà ici un peu de magie n’est-ce pas ? Dans tout ce champ des possibles qui s’offre à vous.

Car vraiment, pourriez-vous imaginer que votre vie soit la même tous les jours ? Enfermé dans une routine quotidienne qui finira par vous priver de votre liberté et de votre créativité. Assurément ce serait une vie ennuyante à la longue. Si prévisible, elle manquerait de saveurs à n’en pas douter…

Le philosophe antique Euripide disait déjà :

  • « L’attendu n’arrive point, mais l’inattendu. »

Et également :

  • « Le changement est toujours agréable. »

Celui-ci voyait à quel point l’immobilisme d’une vie est inappropriée quand il s’agit d’y mettre un brin de magie.

Et je souhaite conclure ces citations sur le sujet avec celle d’une autre personnalité, le grand Oscar Wilde, nous disant que :

  • «  S’attendre à l’inattendu témoigne d’une intelligence tout à fait moderne. »

     

Accepter le renouveau

Bien évidemment, l’imprévu peut s’avérer très différent de ce à quoi vous vous attendiez.

Et selon l’écart entre les deux, il peut être plus ou moins difficile d’accepter et d’accueillir ce qui vous arrive dans un moment de changement. C’est précisément la raison pour laquelle je considère qu’il est primordial d’être prêt à recommencer, à retenter de nouvelles choses. Parfois repartir de zéro s’il le faut ! Ne jamais cesser d’expérimenter.

« Ça n’a pas marché ? Essayons d’une autre manière ! ». « Ça fonctionne ? Génial ! Testons encore en rajoutant ça pour voir… ». Vous avez compris le message j’imagine. Toutes les occasions sont bonnes pour faire de la vie une aventure passionnante. Votre aventure.

Et puis après tout, vous feriez mieux de l’accepter : tout change ! Tout se renouvelle sans cesse : les gens, les circonstances, la technologie, les idées… TOUT ! Et soyez sûr d’une chose : une fois que vous aurez trouvé un moyen rapide d’apprendre à vous adapter à ces changements, il vous sera beaucoup plus facile et gratifiant de recommencer. Cela deviendra pour vous comme une seconde nature.

Le cadeau de la « non voyance ».

luz angelly

Mais d’une certaine façon, la vie, c’est aussi autre chose. Car la nature nous a accordé un don merveilleux : la méconnaissance du futur. Voilà une impossibilité que nous partageons avec toutes les espèces du globe terrestre. Cette incapacité à savoir avec exactitude de quoi demain sera fait. Certes, il vous sera possible de vous assurer de telles ou telles choses. Vous pourrez vous couvrir au sujet de désagréments, voire de catastrophes qui peuvent survenir à tout moment. Mais jamais, au grand jamais, vous ne pourrez tout prévoir.

Et quand bien même vous penseriez que tout évènement suit des lois mathématiques, l’équation serait bien trop vaste et complexe pour être résolue et anticipée. C’est pour moi l’une des bases de la magie de la vie, car sans cela il n’y aurait plus de vie au sens où je l’entends. Juste un genre de programme informatique géant dans lequel chacun jouerait sa partition sans sortir du cadre. Alors oui, la vie tire aussi sa magie de votre incapacité à percevoir les choses au-delà du moment présent.

Les bienfaits de la nouveauté

Lorsque vous vous retrouvez dans un environnement qui vous était inconnu jusque-là, vous devez vous y adapter afin qu’il devienne naturel pour vos sens. Cela vous permet d’y mener vos expériences, d’apprendre à faire face à de nouveaux challenges. Vous y franchirez des obstacles et y résoudrez des problèmes. C’est ce processus d’adaptation à la nouveauté qui vous donne une chance de développer des capacités et de créer des stratégies créatives afin d’atteindre vos objectifs.

Par cet enrichissement, vous gagnez en sécurité et en confiance en vous. C’est aussi comme ça que vous transmutez le résultat de vos expériences en conclusions et en croyances. Celles-ci se renforceront à chaque « match de vie » gagné, et elles s’ajusteront pour le mieux à chaque « match de vie » perdu. Dans ce domaine aussi rien ne doit être figé, car tout évolue.

 

Depuis votre naissance vous avez acquis un certain nombre de valeurs. Vous avez appris ce qu’était la responsabilité d’atteindre un objectif. Vous avez su transformer vos efforts en bonnes notes ou en diplômes. Vous êtes capable de comprendre et accepter les différences de vos pairs. Vous connaissez ce qu’il faut de persévérance pour acquérir de nouvelles connaissances et les mettre en pratique. Vous avez trouvé la force d’atteindre des objectifs individuels, mais aussi collectifs. Et je ne doute pas que vous ayez appris la solidarité, la bienveillance et l’amour des autres, comme lorsque, enfant déjà, vous jouiez au pompier sauveur.

Une autre manière de dire tout cela serait : « vous construisez et vous cristallisez vos valeurs à travers vos expériences de vie ».

Quelques conseils ?

Je vais vous livrer ici 5 conseils issus de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) qui vous permettront de faire face à l’inattendu :

  1. Prenez du recul et laissez-vous d’abord le temps d’assimiler une nouvelle information ou situation. Utilisez votre imagination et visualisez dans votre tête avant de répondre à l’inattendu. Oui, regardez simplement cela comme si vous regardiez un film.

  2. Entourez-vous. Assurez-vous d’avoir une oreille véritablement attentive et bienveillante prête à vous écouter.

  1. Mettez votre mode de pensée en action. D’après votre expérience, quelles sont les stratégies les plus adaptées pour faire face à cette situation ? Quel nouvel apprentissage allez-vous acquérir ici ? Comment allez-vous utiliser votre histoire personnelle pour gérer ce qui est devant vous ? 

  1. Envisagez l’avenir. Considérez les actions, les connaissances et les stratégies avec lesquelles vous allez faire face au changement. De cette façon, vous conserverez un meilleur contrôle émotionnel. Vous serez non seulement capable de garder confiance en vous, mais aussi de garder la motivation nécessaire pour avancer.

5. Accueillez l’expérience. Tirez le meilleur parti de ce qui vous est arrivé une fois que le changement s’est accompli et que vous l’avez intégré. Observez la satisfaction ou le plaisir que vous êtes amené à ressentir. Contemplez votre nouvelle connaissance et réalisez pourquoi tout cela vaut la peine d’être vécu. Et encore une fois, voyez toutes les nouvelles possibilités qui s’offrent à vous. Elles sont multiples et à votre disposition.

Pensez un peu à toutes les croyances positives que vous avez sur vous-même. Considérez tout ce que vous savez, tout ce que vous pouvez faire et tout ce que vous pouvez accomplir. Apportez à votre conscience les raisons pour lesquelles vous devez croire que tout peut bien se passer.

Autorisez-vous à avoir une perspective différente de la situation. Car vous êtes tout à fait capable de voir tous les éléments dans et autour de cette « nouvelle vie ». Gardez à l’esprit qu’un changement n’a pas besoin d’être dramatique, douloureux ou spectaculaire. Un petit changement peut tout à fait apporter des modifications profondes à votre environnement.

Lorsque vous évoluez dans la vie, vous constatez par vous-même que la gestion du changement n’est pas toujours le processus le plus commode à vivre. Mais j’espère que grâce à cet article, vous aurez quelques clés supplémentaires pour que vos décisions et votre façon d’être soient totalement cohérentes avec la personne que vous êtes. Puissiez-vous embrasser sereinement et pleinement le moment présent et ses changements perpétuels.

Merci à  à Kevin Maitre pour son aide à la rédaction de cet article

Image de Luz Angelly TORRES

Luz Angelly TORRES

Coach en PNL, formatrice à l'Institut Gautier
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